Bruce Cassidy voulait faire un clin d'œil au 'Original Six' des Golden Knights
Le coeur est à la fête dans l'organisation des Golden Knights de Vegas au grand complet après l'ajout de leur nom au palmarès des équipes championnes de la coupe Stanley, mardi.
De façon spécifique, pour les six joueurs de l'édition inaugurale des Knights (celle de 2017-2018) toujours présents avec l'effectif, ce triomphe avait une saveur d'euphorie encore plus prononcée.
D'ailleurs, il ne faut pas s'étonner qu'après le capitaine Mark Stone, ce furent Reilly Smith, Jonathan Marchessault, William Karlsson, Brayden McNabb, Shea Theodore et William Carrier qui ont fait, dans l'ordre, leur tour de patinoire avec la coupe brandie bien haut.
Récipiendaire du trophée Conn-Smythe, Marchessault a assuré qu'il n'avait pas été mis au parfum de la demande de l'entraîneur-chef Bruce Cassidy à cet effet.
« J'ai été un peu surpris. (...) Sincèrement, c'était vraiment un beau feeling que Mark la remette à Reilly, puis à moi, et ainsi de suite avec les gars qui sont là depuis six ans.
« On n'avait pas vraiment parlé. Mais avec 4-5 minutes à jouer, étant donné le pointage, ç'a été bien de pouvoir prendre le temps de réaliser ce que ce groupe de gars signifie pour l'organisation et la ville », a souligné Stone.
« Nous voulions les récompenser. (...) Ils ont une valeur particulière aux yeux des partisans, ça se voit. »
La finale de 2018 toujours en tête
« On a connu l'envers de la médaille, de perdre la coupe dans notre aréna », s'est remémoré Carrier, avant d'admettre que les 24 dernières heures « ont été pas mal stressantes ».
« On va fêter avec la famille ce soir, et amener la coupe à Montréal éventuellement », a ajouté le Montréalais de 28 ans, dont 333 des 374 matchs dans la LNH ont été joués avec Vegas, en plus des 74 rencontres éliminatoires.
« Ç'a été beaucoup de travail depuis le début. On avait une équipe formidable cette année, et on s'est tenus ensemble dès le premier match », a-t-il souligné.
Cassidy a admis que cette idée lui avait traversé l'esprit pas plus tard que mardi après-midi.
« Je promenais mon chien et cette réflexion m'est arrivée, a-t-il confié avec le sourire. Je me suis dit que ces gars-là le méritaient. Même chose pour le cinq partant à la mise en jeu. Désolé à William Carrier d'ailleurs; on ne pouvait avoir qu'un ailier gauche sur le jeu! »
« Je me suis dit que ce serait cool pour eux. Ils sont les 'Original Six' et ils ont jeté les bases de cette équipe. Tant mieux pour ces gars-là! »
Un moment que Roy a attendu longtemps
Outre Marchessault et Carrier, Nicolas Roy est l'autre Québécois qui a contribué à ce premier triomphe par une équipe masculine professionnelle à Las Vegas.
« Le feeling lorsqu'on a la coupe à bout de bras, c'est au-delà de toutes mes espérances. Tu attends ce moment-là toute ta carrière... Ç'a été les plus belles secondes de ma vie
« C'est encore plus spécial de vivre ça à domicile avec ma famille. Je ne serais pas ici aujourd'hui si ce n'était pas d'eux et de leur soutien au début de ma carrière. Ce sont vraiment des moments dont je vais me rappeler le reste de mes jours », a assuré le joueur de centre de 26 ans, arrivé dans l'organisation des Knights lors de la saison 2019-2020 écourtée.
« Le plan est d'amener la coupe à Amos éventuellement pour célébrer. Il y a beaucoup de gens qui m'ont supporté là-bas, et des fanatiques de hockey. On devrait avoir du bon temps, c'est certain! »