Crosby reçoit le soutien de Bergeron
Hockey mardi, 4 oct. 2011. 16:04 samedi, 23 nov. 2024. 16:27
PITTSBURGH, États-Unis - Regardez votre main droite. Fermez vos yeux. Savez-vous où elle se trouve? Êtes-vous certain?
Pendant plusieurs mois, Sidney Crosby ne l'était pas.
Pendant que ses coéquipiers des Penguins de Pittsburgh se prélassaient ou essayaient d'améliorer leur handicap au golf, le meilleur joueur de la planète tentait tout simplement de retrouver une vie normale.
Deux coups à la tête encaissés en l'espace d'une semaine en janvier ont mis fin à la saison du numéro 87, compromettant même sa carrière, tout en provoquant un changement de culture dans un sport où la robustesse, la combativité et le courage à l'extrême sont valorisés.
Crosby n'est pas le premier patineur qui doit composer avec les symptômes d'une commotion cérébrale, uniquement un des plus célèbres.
La route vers la réhabilitation est beaucoup plus ardue et sinueuse qu'il ne l'aurait jamais imaginé, après avoir été retranché de la formation suivant le match du 5 janvier contre le Lightning de Tampa Bay, en raison de problèmes de vision.
Il n'aurait pas souhaité que son cas soit décortiqué sur la place publique et qu'il alimente les rumeurs les plus folles. Il veut simplement se sentir mieux et recommencer à faire ce qu'il aime le plus au monde: jouer au hockey.
Un de ses grands amis, le Québécois Patrice Bergeron, qui a raté presque toute la saison 2007-08 des conséquences d'une sévère commotion, a répété à Crosby de s'accrocher à l'espoir.
«Je le contactais et je lui racontais ce que j'avais moi-même vécu, en lui soulignant l'importance d'être patient et de rester positif. Ça peut paraître cliché, mais c'est exactement ça», a affirmé Bergeron.
Pas du genre à faire des déclarations fracassantes, Crosby a mentionné au cours de la conférence de presse qu'il a donnée dernièrement qu'il serait «possiblement» de retour au jeu cette saison.
Il s'est entraîné vigoureusement pendant le camp d'entraînement des Penguins, mais il n'est pas prêt à amorcer la saison à Vancouver, jeudi, contre les Canucks.
Accompagnant l'équipe à l'étranger, il ne devrait pas recevoir le feu vert des médecins avant encore un bout de temps.
Au sein de la LNH, même ses plus grands rivaux souhaitent le revoir au coeur de l'action au plus tôt.
«J'espère qu'il ne se sentira plus étourdi ou malade, et qu'il rejouera parce qu'il est un des meilleurs joueurs de la ligue, et c'est très difficile de jouer contre lui», a mentionné l'ailier vedette des Capitals de Washington, Alex Ovechkin.
La LNH a besoin d'un Crosby en santé, et la ligue a adopté des mesures sévères afin d'enrayer le type de coups à la tête qui a compromis la carrière de Crosby.
L'ancien joueur étoile Brendan Shanahan, responsable de la sécurité des joueurs, a imposé des sanctions exemplaires aux joueurs fautifs pendant le calendrier préparatoire. C'est un pas dans la bonne voie.
La dernière fois que la Crosby a joué à la télévision nationale, les Penguins ont perdu contre les Capitals dans le cadre de la Classique hivernale, un match qui a obtenu les meilleures cotes d'écoute en saison régulière depuis 1975.
Sa présence aiderait aussi le hockey à combler un peu le vide que le lock-out de la NBA a créé.
Pendant plusieurs mois, Sidney Crosby ne l'était pas.
Pendant que ses coéquipiers des Penguins de Pittsburgh se prélassaient ou essayaient d'améliorer leur handicap au golf, le meilleur joueur de la planète tentait tout simplement de retrouver une vie normale.
Deux coups à la tête encaissés en l'espace d'une semaine en janvier ont mis fin à la saison du numéro 87, compromettant même sa carrière, tout en provoquant un changement de culture dans un sport où la robustesse, la combativité et le courage à l'extrême sont valorisés.
Crosby n'est pas le premier patineur qui doit composer avec les symptômes d'une commotion cérébrale, uniquement un des plus célèbres.
La route vers la réhabilitation est beaucoup plus ardue et sinueuse qu'il ne l'aurait jamais imaginé, après avoir été retranché de la formation suivant le match du 5 janvier contre le Lightning de Tampa Bay, en raison de problèmes de vision.
Il n'aurait pas souhaité que son cas soit décortiqué sur la place publique et qu'il alimente les rumeurs les plus folles. Il veut simplement se sentir mieux et recommencer à faire ce qu'il aime le plus au monde: jouer au hockey.
Un de ses grands amis, le Québécois Patrice Bergeron, qui a raté presque toute la saison 2007-08 des conséquences d'une sévère commotion, a répété à Crosby de s'accrocher à l'espoir.
«Je le contactais et je lui racontais ce que j'avais moi-même vécu, en lui soulignant l'importance d'être patient et de rester positif. Ça peut paraître cliché, mais c'est exactement ça», a affirmé Bergeron.
Pas du genre à faire des déclarations fracassantes, Crosby a mentionné au cours de la conférence de presse qu'il a donnée dernièrement qu'il serait «possiblement» de retour au jeu cette saison.
Il s'est entraîné vigoureusement pendant le camp d'entraînement des Penguins, mais il n'est pas prêt à amorcer la saison à Vancouver, jeudi, contre les Canucks.
Accompagnant l'équipe à l'étranger, il ne devrait pas recevoir le feu vert des médecins avant encore un bout de temps.
Au sein de la LNH, même ses plus grands rivaux souhaitent le revoir au coeur de l'action au plus tôt.
«J'espère qu'il ne se sentira plus étourdi ou malade, et qu'il rejouera parce qu'il est un des meilleurs joueurs de la ligue, et c'est très difficile de jouer contre lui», a mentionné l'ailier vedette des Capitals de Washington, Alex Ovechkin.
La LNH a besoin d'un Crosby en santé, et la ligue a adopté des mesures sévères afin d'enrayer le type de coups à la tête qui a compromis la carrière de Crosby.
L'ancien joueur étoile Brendan Shanahan, responsable de la sécurité des joueurs, a imposé des sanctions exemplaires aux joueurs fautifs pendant le calendrier préparatoire. C'est un pas dans la bonne voie.
La dernière fois que la Crosby a joué à la télévision nationale, les Penguins ont perdu contre les Capitals dans le cadre de la Classique hivernale, un match qui a obtenu les meilleures cotes d'écoute en saison régulière depuis 1975.
Sa présence aiderait aussi le hockey à combler un peu le vide que le lock-out de la NBA a créé.