TORONTO - Après la victoire en match ultime de la finale de l'Ouest, on a demandé à l'entraîneur des Kings de Los Angeles, Darryl Sutter, ce qu'il pensait des Rangers de New York, qui seront leurs rivaux en finale de la coupe Stanley.

« Ils excellent devant le filet, à l'attaque, en défense et sur les unités spéciales », a t-il résumé.

On ne devrait toutefois pas considérer les Kings comme négligés. Henrik Lundqvist n'a pas son pareil, mais la somme de talent du club californien devrait leur valoir un deuxième titre en trois ans.

Depuis leur triomphe de 2012, les Kings ont été éliminés une seule fois en séries et ce l'an dernier par les Hawks, qui allaient soulever le trophée.

Pas moins de 14 joueurs font encore partie des Kings, qui sont devenus le premier club à remporter trois fois un septième match pour se rendre en finale.

Cela démontre assurément leur caractère et leur ténacité, mais avant tout, les Kings ont énormément de talent.

Il y a le meilleur pointeur Anze Kopitar, qui pourrait bien mériter le Conn Smythe un jour. Il y a les Canadiens Drew Doughty et Jeff Carter, qui brillent autant en séries qu'ils l'ont fait à Sotchi.

Et n'oublions pas le gardien Jonathan Quick, qui a aidé les siens à vaincre trois des cinq meilleures équipes dans l'Ouest, pour atteindre la finale.

Les Rangers, qui sont à la recherche d'un premier titre depuis 1994, devront aussi stopper Marian Gaborik (12 buts depuis le début des séries), Justin Williams (18 points), Tyler Toffoli (13 points), Dustin Brown (12 points), Tanner Pearson (12 points) et Jake Muzzin (12 points). Voilà une profondeur avec laquelle il sera dur de composer.

La finale de la coupe Stanley commencera mercredi soir à 20h00, au Staples Center.