Ilya Kovalchuk est d'avis que les Capitals de Washington jouaient suffisamment bien pour se rendre jusqu'en finale de la coupe Stanley au moment de l'interruption forcée de la LNH, le mois passé.

« Nous étions prêts, avait affirmé Kovalchuk à l'émission Cam and Strick au début du mois d'avril. Lors de nos derniers matchs [avant la pause], nous jouions vraiment bien. »

Kovalchuk a pris part à sept parties à Washington après avoir été échangé par le Canadien le 23 février en retour d'un choix de 3e ronde au repêchage de 2020. Il comptait quatre points (un but, trois aides) en sept matchs pour les Caps, qui afichaient un bilan de 3-2-2 avec le vétéran dans leur effectif. Ils avaient empoché au moins un point au classement lors de chacun de leurs trois derniers matchs avant que la pandémie de coronavirus ne vienne chambouler les plans, le 12 mars. 

« Ça prend un certain temps pour s'ajuster au système et tout le reste, mais c'était un très bon groupe de gars et j'étais excité d'y être, a souligné Kovalchuk. J'espère que la saison va pouvoir être complétée et que les séries éliminatoires vont pouvoir avoir lieu. »

L'expérience montréalaise a été mémorable

Le vétéran ailier russe avait joué 17 matchs avec les Kings de Los Angeles au début du calendrier 2019-2020 avant d'être laissé de côté pendant 18 rencontres consécutives, jusqu'à ce que son contrat soit racheté le 17 décembre. Deux semaines plus tard, il s'entendait avec le CH, avec lequel il a connu un certain succès, obtenant 13 points (6-7) en 22 sorties.

« À L.A., je n'ai pas joué beaucoup et j'ai raté un mois d'activités. Alors quand je me suis dirigé vers Montréal, l'équipe a été super, l'ambiance et les partisans aussi. C'était incroyable. J'y suis resté pendant un mois et demi, mais déjà, je me sentais comme à la maison. C'est un groupe de gars formidable et je pense que leur avenir sera intéressant. »

Kovalchuk en était à la deuxième saison d'un contrat de trois ans signé avec les Kings à un salaire annuel de 6,25 M$. Son pacte actuel, à deux volets, ne lui rapporte que 700 000 $, mais il n'a aucune intention de partir à la retraite.

« C'était ma décision de renoncer à ce contrat et de recommencer à zéro, parce que mon rêve est de remporter la coupe, a insisté Kovy. Si c'est de cette façon que je vais y arriver, c'est OK. C'est différent, c'est plus difficile, mais il faut carburer à ça. La vie est une suite de défis. »

Kovalchuk a participé aux séries éliminatoires à trois reprises en 12 campagnes dans la LNH. La seule fois où son club s'est rendu en 2e ronde, les Devils du New Jersey avaient été les finalistes en 2012. Ils s'étaient alors inclinés face aux Kings.

À 37 ans, Kovalchuk croit avoir une chance de retourner à la dernière étape des séries d'après-saison, accompagné de son ami Alex Ovechkin pour la première fois de sa carrière dans le circuit Betman.

Washington (41-20-8) afichait le deuxième pire bilan dans la LNH en février (4-7-1), mais réussissait néanmoins à maintenir une avance d'un point sur les Flyers de Philadelphie pour la première place de la division Métropolitaine.

« Ce n'est pas seulement parce qu'[Ovechkin] est un ami proche, c'est aussi l'opportunité de gagner quelque chose de spécial, a rappelé Kovalchuk. Je crois que ce groupe de joueurs est prêt. Ils sont expérimentés, ils sont en santé, ils sont gros et forts. »