En visite à Montréal, André Tourigny est confiant que les Coyotes vont débloquer
Les prochains adversaires des Canadiens s'amènent à Montréal en bien mauvaise posture. Les Coyotes de l'Arizona ont perdu leurs 12 derniers matchs
Il n'y a pas si longtemps, les Coyotes bataillaient pourtant pour une place en séries, mais les voilà de retour dans le bas du classement. L'entraîneur-chef André Tourigny consent que ces 12 revers consécutifs pèsent sur les épaules des joueurs. Il estime toutefois que son équipe joue mieux récemment et qu'elle sortira de la tourmente en gardant une bonne attitude.
« Ce n'est pas en s'apitoyant sur notre sort qu'on va s'en sortir, même si j'arrivais et que je boudais, ça ne fera pas de nous une meilleure équipe. Il ne faut pas se présenter comme si on faisait pitié, on ne fait pas pitié pantoute », dit l'entraîneur québécois.
« Cette situation va arriver encore; cette année, en séries ou l'année prochaine... on ne sait pas. Si on n'apprend pas comment se sortir de ça, ça va recommencer, il faut le voir comme une opportunité d'apprendre. Tu te lèves le matin, tu vas travailler, tu te mets un sourire dans la face et tu donnes du gaz. »
À moins de deux semaines de la date limite des transactions, le directeur général Bill Armstrong a confirmé que le creux de vague des Coyotes le force à se positionner du côté des vendeurs. Tourigny y voit une bonne opportunité pour ses jeunes joueurs d'apprendre à gérer le bruit à l'extérieur de la patinoire.
« Si un jour on veut être une équipe championne, il va y en avoir des distractions. Il y aura toujours des distractions. Avec une jeune équipe, il ne faut pas juste bien lire le jeu, il faut apprendre à être un bon pro en dehors de la glace, gérer les mauvaises séquences comme les bonnes. Quand tu en gagnes sept en ligne, c'est la même chose; c'est facile s'endormir, commencer de mauvaises habitudes et s'enfoncer. On est dans une situation où il y a beaucoup d'apprentissage à faire. »
L'enthousiasme de l'entraîneur québécois est donc loin de s'essouffler quant au futur de l'organisation qui fait souvent parler d'elle pour les mauvaises raisons, dont le dossier du futur aréna ou la fin de contrat d'Adam Ruzicka la semaine dernière.
Question de rajouter une couche d'adversité, les Coyotes seront privés de leur meilleur marqueur face aux Canadiens. L'attaquant Clayton Keller n'a pas terminé le match contre les Jets dimanche, en raison d'une blessure au haut du corps. Son absence serait une question de jours, selon André Tourigny.
Parmi les éléments qui font dire que le futur des Coyotes peut être prometteur, il y a les performances de Logan Cooley. À sa saison recrue dans la LNH, l'attaquant présente une fiche de 27 points en 57 matchs. Il sera de retour au Centre Bell pour la première fois depuis qu'il a été repêché en première ronde lors de la séance de sélection de 2022, deux rangs derrière Juraj Slafkovsky.
L'Américain se sent de plus en plus à l'aise chez les professionnels, malgré les déboires des Coyotes.
« Quand j'ai commencé dans les rangs universitaires, j'ai connu un lent départ. Le plus important, c'est de regarder en avant et d'apprendre le plus possible. C'est ma première année dans la LNH. J'essaye d'être une éponge et m'amuser. »