Un mélange d'émotions pour Jonathan Drou
Après six saisons en dents de scie à Montréal, Jonathan Drouin a pris la décision de se joindre à l'Avalanche du Colorado afin de relancer sa carrière.
De retour à Montréal pour un premier match contre son ancienne équipe, l'attaquant de 28 ans peut être fier de travail accompli depuis le début de la saison. Après un lent départ avec seulement 8 points en 26 matchs, Drouin a élevé son niveau de jeu dans le dernier mois.
À ses 15 dernières sorties, soit depuis le 13 décembre, le natif de Sainte-Agathe-des-Monts a récolté 16 points. Son temps de jeu a aussi connu une hausse alors que lors des sept derniers matchs, aux côtés de Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen il a passé plus de 20 minutes sur la glace, chose qu'il avait faite à seulement deux occasions auparavant.
Malgré un passage parfois difficile avec le Tricolore, le principal intéressé est content de revenir au Centre Bell. « Je ne sais pas à quoi m'attendre. J'essaie de me dire que c'est un match comme les autres, mais je sais que ce ne le sera pas. C'est spécial de revenir à un endroit où tu as passé beaucoup de temps. »
Les succès récents de lui et de son équipe, l'Avalanche présentant une fiche de 10-1-1 à ses douze derniers matchs, sont les bienvenues à l'aube de son retour.
« Ça m'a pris un peu de temps m'adapter à leur système, mais là je suis parti et ça va bien. Je me sens confortable. J'aime ma game, l'entraîneur aime ma game et quand l'entraîneur t'en donne, tu veux lui en donner aussi. »
Après avoir dit s'attendre à se faire huer la semaine dernière, Drouin a cette fois tenu à remercier les partisans lors sa rencontre avec les médias, malgré la relation parfois difficile qu'il a eue avec eux. Il ne sait d'ailleurs pas ce qui l'attend lundi soir.
« Je ne sais pas comment je vais vivre ça. Ce sont des choses que je ne contrôle pas. J'ai adoré mes six ans, tout le soutien. Je les remercie pour ça. Il y a des moments, comme la première étoile, c'était un moment qui était beau. »
Drouin a aussi eu de bons mots pour son dernier entraîneur à Montréal, Martin St-Louis.
« Mes deux dernières années, j'ai retrouvé le plaisir de jouer. Martin m'a beaucoup aidé dans tout ça, de laisser ce que je ne contrôle pas sur le côté et de me concentrer sur mon équipe, ce que je peux faire pour le match. »