Jonathan Huberdeau a eu un petit pincement au coeur

Poser une question à Jonathan Huberdeau ces jours-ci implique nécessairement un sujet sensible. Le Québécois a encore connu des difficultés à sa deuxième saison en Alberta à Calgary tandis que les Flames ont continué d'échanger des vétérans.

Ajoutez à cela son ancienne équipe, les Panthers, qui gagnent la coupe Stanley, mais malgré tout, Huberdeau continue de garder le sourire. « Ah, ç'a fait un petit pincement au coeur, c'est certain. Mais on dirait que l'an passé, le pincement aurait été plus fort. »

Il n'y a pas de doute. Huberdeau a tourné la page sur son chapitre floridien. Les images de la victoire des Panthers en finale de la coupe Stanley ont bien sûr chatouillé l'attaquant québécois cet été, mais ne comptez pas sur lui pour en faire de cas.

Pas plus que de ses difficultés sur la glace la saison passée ou des importantes transactions conclues par les Flames dernièrement.

« C'est certain que c'est plate. Je pense que la dernière année a été difficile de voir beaucoup de gars partir. On est en reconstruction. Ça va être les jeunes qui vont avoir leur opportunité et en tant que vétéran, on peut juste épauler les jeunes et les aider. Et puis, les jeunes de nos jours arrivent et ils sont en forme. Ils sont rapides. Ça va être le fun de voir ces gars-là travailler fort et vouloir être meilleurs pour les Flames. »

Parlant de positif, Huberdeau a d'ailleurs accueilli favorablement l'arrivée d'Anthony Mantha en Alberta, lui qui a signé un contrat d'un an à l'ouverture du marché des joueurs autonomes.

Quant à ses statistiques personnelles, Huberdeau se croit aussi sur une pente ascendante. Après un passage à vide de 12 matchs sans point, il a enregistré près d'un point par match entre janvier et mars, de quoi lui insuffler une bonne dose de confiance.

« C'est le fun de produire. Je sens que ça s'en vient. Ça va juste en montant depuis que je suis là. Je pense que ça va débloquer cette année. »