Jonathan Marchessault a célébré la Coupe Stanley et le fruit de son travail à Québec
Après avoir soulevé la coupe Stanley pour la toute première fois en juin dernier avec les Golden Knights de Vegas, c'était au tour de Jonathan Marchessault de profiter d'une journée avec le précieux trophée pour rencontrer les partisans de Québec à la Place Jean-Béliveau.
Ce n'est pas la pluie qui allait arrêter les amateurs de hockey de se présenter pour cette rencontre avec Marchessault et la coupe. L'ailier droit qui n'a jamais été repêché dans la LNH était très heureux de pouvoir célébrer avec les siens le fruit d'une carrière en montagnes russes.
« Je n'ai pas été un choix de première ronde partout, mon parcours a été en zigzag. Je me suis rendu là où personne ne s'attendait. Je suis resté humble et je suis resté moi-même, je ne changerais rien à mon parcours », de dire le récipiendaire du trophée Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile des séries.
« C'est un bon feeling. J'avais vraiment hâte de ramener ça à Québec. »
Ayant cheminé avec les Remparts, qui ont gagné la coupe du Président puis la coupe Memorial, ainsi que le Blizzard du Séminaire St-François, le hockeyeur de Cap-Rouge en a profité pour souligner les succès des équipes de Québec.
« Je trouve que le hockey au Québec cette année, c'était quand même symbolique. Le Blizzard a gagné dans le midget AAA et les Remparts ont gagné les trophées les plus difficiles à gagner à cet âge-là. C'est une occasion de souligner le fait que le Québec a été gagnant cette année, d'aligner les coupes une à côté de l'autre et de prendre une photo pour démontrer que 2023 a été une bonne année pour le hockey québécois. C'est une photo qui va pouvoir aller dans l'histoire et nous rendre fiers. »
Lorsque les Golden Knights ont perdu en finale de la Coupe Stanley contre les Capitals de Washington en 2018, Marchessault s'était présenté à la journée de célébrations d'Alex Chiasson afin de fêter avec son ami, mais aussi pour montrer à ses enfants le trophée le plus difficile à remporter. Cinq ans plus tard, voici ce qu'il aimerait que ses enfants retiennent.
« Il faut tout le temps croire en soi et que tu continues. Le fait que j'aie été capable de me rendre là et d'avoir gagné, c'est ce que je suis le plus fier de montrer à mes enfants. Si ton rêve ne se réalise pas, peut-être qu'il y a un nouveau rêve qui va arriver dans le futur. Il ne faut jamais lâcher.
« Je veux être une inspiration non seulement pour mes enfants, mais pour les plus jeunes aussi, et tout le monde en fait. Pas juste pour les meilleurs scoreurs, mais pour ceux aussi qui sont plus au milieu de peloton ou qui ont fait l'équipe par la peau des fesses. »
Jonathan Marchessault profitera de quelques autres journées avec les siens avant de prendre la direction de Las Vegas, où il entamera à 32 ans sa septième saison avec les Golden Knights, la dernière à son contrat, le 10 octobre prochain.
« Je vais maintenant me concentrer sur le hockey. Il me reste beaucoup moins de temps que j'en avais (NDLR, dans la LNH). Je ne veux pas négliger cette année, on a une très bonne équipe compétitive. Notre conquête va demeurer dans le passé pour se concentrer sur le présent et le futur.
« C'est une année comme les autres (NDLR, concernant son contrat). C'est l'aspect business qui est un peu plate dans le hockey, mais j'essaie de ne pas trop m'en faire. Je prends ça comme une opportunité de pouvoir gagner de nouveau. »