Les Maple Leafs ont-ils vraiment considéré Marc Bergevin pour le poste de directeur général?
Moins de deux semaines après la rupture entre les Maple Leafs et Kyle Dubas, Toronto s'est tournée vers Brad Treliving pour prendre le relais comme directeur général de la formation.
« Le processus d'entrevues des Maple Leafs s'est étalé sur deux jours et demi. Ils avaient constamment des conversations. Je crois que c'est une bonne indication que dès le début du processus d'embauche, Brad Treliving était la cible principale de Brendan Shanahan et des Maple Leafs », a révélé l'informateur de TSN Darren Dreger mercredi matin à l'émission matinale sur les ondes radiophoniques de TSN690.
Cette information laisse donc planer un doute sur les réelles chances de certains candidats pour l'obtention du poste de directeur général. Parmi ceux-ci, l'ancien directeur général des Canadiens de Montréal Marc Bergevin a eu droit à une longue visioconférence de quelques heures en compagnie des dirigeants des Leafs. Bergevin a-t-il vraiment été considéré pour le poste, ou a-t-il davantage été un figurant dans le processus?
« Oui, ils ont parlé à Bergevin. Comme Pierre LeBrun l'a mentionné, ils ont tenu une visioconférence de deux ou trois heures. Est-ce que c'était une entrevue ou seulement une conversation? Dans le cas de Marc Bergevin, il aurait été considéré un candidat sérieux pour ce poste, donc je suis certain qu'il se sent bien avec son expérience », a rassuré Dreger pendant son intervention.
Dreger a rappellé que pour la plupart des candidats, une préparation imposante est requise en prévision du processus. Une préparation exhaustive leur permet notamment de comprendre le bassin d'espoirs, connaître les différents joueurs autonomes à venir et les joueurs susceptibles de recevoir une prolongation de contrat.
« Il faut connaître la vision du candidat pour savoir si cette personne est la bonne pour ce poste. Il y a un sentiment, une connexion et une chimie qui doivent être présents également », a dit Dreger à propos des la préparation des candidats en prévision des entrevues, qui leur permettent exprimer leur vision de l'avenir.
« Je peux vous dire que certains candidats n'aiment pas nécessairement faire ça, surtout ceux avec de l'expérience. Ils se sentent un peu utilisés dans ce genre de processus. Pourquoi donneraient-ils leurs propres secrets de l'industrie à une équipe, à moins d'être considérés comme un candidat légitime pour le travail? », s'est questionné Dreger.