Max Domi a choisi Chicago pour retrouver Luke Richardson

Les raisons d'accepter un contrat d'une saison et 3 M$ avec les Blackhawks étaient nombreuses pour Max Domi, le 13 juillet dernier. Il rejoignait l'une des plus grandes organisations de l'histoire de la LNH, il aurait l'occasion de porter l'uniforme aux côtés de Patrick Kane et Jonathan Toews et il aurait même l'opportunité d'obtenir beaucoup de temps de jeu avec une formation en reconstruction.

Mais, c'est plutôt son passage avec les Canadiens qui a dicté son choix de prendre la route de l'Illinois.

« Dès que les Blackhawks ont engagé Luke Richardson comme entraîneur-chef, j'ai appelé mon agent et je lui ai dit que je voulais jouer à Chicago. Il est la principale raison pour laquelle je voulais jouer à Chicago. »

Le fougueux attaquant a profité de son passage avec la Sainte-Flanelle entre 2018 et 2020 pour côtoyer Richardson et développer une relation particulièrement solide qui aura pavé son chemin jusqu'à Chicago quelques années plus tard.

« Il est l'une des personnes les plus humbles que j'ai rencontrées dans le hockey. Il a joué longtemps et a connu beaucoup de succès comme joueur et comme entraîneur. À Montréal, si vous demandez aux défenseurs, à Shea Weber ou même à Carey Price, ils l'ont tous adoré. Luke est une personne pour qui on veut aller à la guerre à chaque soir. Il est une personne qui montre beaucoup de respect pour ses joueurs. On veut s'entourer de ce genre de personne. Il mène par l'exemple, personne n'a de mauvais mot à son sujet », a vanté Domi au sujet de son nouvel entraîneur-chef.

Pour Domi, ces retrouvailles avec Richardson représentent aussi une belle occasion de relancer sa carrière et de retrouver le niveau de jeu qu'il a auparavant affiché, justement lorsqu'il profitait de l'expérience de Richardson avec le CH. Depuis sa saison de 72 points en 2018-2019, Domi a été incapable de reproduire un rythme de production similaire et à 27 ans, le moment semble bien choisi pour montrer quel apport offensif il peut encore offrir.

« Luke sait ce dont je suis capable, il croit en moi. C'est tout ce dont on rêve d'avoir comme relation avec un entraîneur. Peu importe où il me placera dans l'alignement et avec quels joueurs, je suis très excité d'avoir cette opportunité. »

L'arrivée de Richardson à la barre des Blackhawks coïncide toutefois avec le long processus de reconstruction qui s'entame à Chicago. Les prochaines années s'annoncent difficiles, mais Domi sait pertinemment qu'il aura un rôle important à jouer et qu'il pourra transmettre son savoir et son expérience aux jeunes joueurs qui vont se greffer à l'équipe.

« J'espère que tout va fonctionner à Chicago et que je serai ici pour plusieurs années. C'est une business et ils essaient de nouvelles choses. Je serai un pro à chaque jour, je vais apporter le mieux que je peux à la patinoire à chaque jour, je vais être un bon coéquipier et espérons que les résultats seront positifs. C'est ce que je compte faire. »

Avec ce pénible processus, l'avenir de Kane et de Toews à Chicago semble de plus en plus improbable. Les deux vedettes écoulent chacune la dernière saison de leurs contrats respectifs et leur désir de contribuer à l'avenir de l'organisation semble particulièrement faible. Pour l'instant, ils sont toujours des membres des Hawks et Domi n'a pas caché son excitation de pouvoir se joindre à deux idoles de jeunesse.

« En grandissant comme jeune, je regardais les Blackhawks gagner des coupes Stanley avec Patrick Kane et Jonathan Toews. Maintenant j'aurai l'occasion de porter le chandail à leurs côtés. […] Kane et Toews étaient deux de mes joueurs préférés en grandissant. Kane est probablement le meilleur joueur américain de l'histoire, Toews est le joueur qu'on regardait en compagnie de Sidney Crosby. »

Les Blackhawks ont été une puissance du circuit Bettman au début des années 2010, en remportant la coupe Stanley à trois occasions (2010, 2013 et 2015). Dans leur histoire, ils ont soulevé les grands honneurs à six reprises.