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RÉSULTATS

Nikita Zadorov fait une sortie virulente pour secouer les Flames

Nikita Zadorov Nikita Zadorov - PC
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En ce début de saison, les Flames de Calgary présentent des similitudes troublantes avec le groupe qui a raté les séries éliminatoires sous la direction de l'ancien entraîneur-chef Darryl Sutter en 2022-23.

Après un départ 2-3-1, le défenseur Nikita Zadorov s'est exprimé mardi sur le jeu récent de l'équipe et son manque d'identité.

Les Flames viennent de subir une défaite de 6-2 à Detroit dimanche où Jonathan Huberdeau et Nazem Kadri, les deux joueurs les mieux payés de l'équipe, ont présenté un différentiel cumulatif de -8.

« Nous ne travaillons tout simplement pas en tant qu'unité, a déclaré Zadorov, 28 ans, mardi avant un match contre les Rangers de New York. Nous avons trop d'individus qui jouent pour eux-mêmes... Nous devons déterminer si nous voulons jouer en équipe ou si nous voulons jouer chacun pour soi. »

L'équipe de cette saison n'a pratiquement pas changé par rapport à celle de la saison dernière. Bien que le groupe ait un nouvel entraîneu-chef en Ryan Huska, les difficultés liées au jeu individuel, à la chimie et à la recherche d'une identité se sont poursuivies.

On s'attendait à ce que les Flames s'améliorent par rapport à la saison dernière et qu'elles adoptent un style plus divertissant et plus dynamique. Au lieu de cela, elles ont régressé dans plusieurs catégories, notamment les buts par match, le nombre de tirs par match et le pourcentage en supériorité numérique.

Kadri, qui n'a qu'une seule passe décisive cette saison, attribue l'individualité dans la zone offensive aux joueurs qui ont les bonnes intentions, mais qui n'exécutent pas.

« Tout le monde essaie de faire des jeux et parfois, je pense que lorsque vous êtes menés dans les matchs, vous devez évidemment prendre un peu plus de risques, a-t-il dit. Beaucoup de choses ont changé cette saison. Parfois, il faut un peu de temps pour s'adapter. »

« Il y a d'autres aspects [de mon jeu] que j'ai vraiment appréciés, a fait savoir Kadri. C'est ce qui est le plus frustrant, d'avoir ces chances et de savoir que je pourrais probablement avoir quatre ou cinq buts.

Huska a reconnu cette semaine que la chimie reste difficile à trouver pour les Flames, même si la plupart des joueurs sont ensemble depuis plus de 82 matchs. Déjà cette saison, Huberdeau a eu deux centres et deux ailiers, et Kadri a eu cinq ailiers.

Il reste soixante-seize matches à jouer, mais l'urgence s'est accrue pour une équipe qui veut absolument prouver que la saison dernière n'était qu'une aberration. Zadorov a mis la responsabilité sur les joueurs pour sortir de leur malaise, en disant qu'ils n'ont plus le temps de comprendre les choses.

« La saison dernière a été différente, a-t-il déclaré, avant de marquer une pause. C'était Darryl. Maintenant, il n'y a plus de Darryl, donc il n'y a plus d'excuses. Vous savez ce que je veux dire ? Vous n'aimez pas les entraîneurs durs? Vous n'aimez pas les entraîneurs doux? Vous n'aimez pas les bons entraîneurs? Il faut venir ici, jouer dur et tout laisser sur la glace. Je pense que c'est aussi simple que cela... Nous n'en sommes qu'au sixième match de la saison et nous essayons de savoir qui veut être ici, qui veut jouer pour qui. »