Patrick Roy s'offre une victoire à ses débuts derrière le banc des Islanders

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Un peu plus de 24 heures après avoir été nommé entraîneur-chef des Islanders de New York, Patrick Roy a remporté son premier match derrière le banc des Islanders de New York grâce à un but de Bo Horvat en prolongation face aux Stars de Dallas, dimanche soir.

Horvat a mis fin au match grâce à une belle feinte du revers en échappée après seulement 41 secondes lors de la séance de trois contre trois pour porter la marque à 3-2.

Dès le début du match, Roy s'est montré très actif derrière le banc. Il a été vu constamment en conversation avec ses joueurs. Notre confrère Patrick Friolet, qui était au match à New York, a affirmé qu'on entendait Roy prodiguer des encouragements « du haut de la galerie de presse ».

« J'aime ça être animé derrière le banc », a avoué Roy lors de son intervention en français lors de son point de presse d'après match. « J'aime que les gars sentent que le coach sait où il s'en va, qu'il est alerte sur telle ou telle situation. J'ai le plaisir d'être bien entouré et d'avoir des gens qui vont m'aider à continuer à progresser. En même temps, je dois trouver mon équilibre avec mon intensité et bien la gérer. »

Roy n'a pas caché que les dernières heures ont été chargées en émotions et qu'il était « très nerveux » au début du match.

« C'est toujours intimidant et impressionnant quand tu arrives quelque part que tu ne connais pas les joueurs. La nervosité est là. J'avais parlé avec Jacques Lemaire hier. Il me disait : ‘' Ton premier speech est important. C'est important de faire une bonne première impression. ‘' Il y a beaucoup de choses qui tournent dans ta tête. À la fin, la recette, c'est de parler avec son cœur », a avoué Roy en point de presse.

« C'est un gamer. Je pense que son intensité se transmet dans la chambre. Sa passion pour le hockey, ça nous a transmis beaucoup d'énergie et tout au long du match », a lancé Jean-Gabriel Pageau quelques instants après le match.

« On voit tout de suite que c'est un gars très passionné, qui veut gagner. Son message était assez clair. N'importe quel gars veut gagner, alors on embarque dans le bateau tout de suite », a déclaré Samuel Bolduc au micro de RDS après la rencontre.

Lors de l'entraînement matinal, Bolduc a été l'une des premières cibles de l'intensité de son nouvel entraîneur-chef qui lui a crié en français : « Bolduc, c'est pas ta job ! » lors d'un exercice lors d'un entraînement matinal beaucoup plus intense qu'à l'habitude.

Sans offrir une performance sans faille, les Islanders ont joué avec un sentiment d'urgence toute la rencontre et ont été en mesure d'aller chercher deux points importants pour leur espoir de revenir au plus fort de la lutte pour les séries éliminatoires.

« Ça faisait depuis la Coupe Memorial que je n'avais pas été derrière un banc… et ça va vite ! », a avoué Roy avec franchise.

« Le gardien a été solide, mais les gars ont été agressifs. Nous avons apporté quelques petits changements à notre système de jeu. Je pense que ça va continuer en s'améliorant. Parfois, quand c'est frais dans ta mémoire, tu prends quelques fractions de seconde pour penser, mais quand ça va devenir une habitude, nous allons être dangereux comme équipe. Finir avec une victoire, pour son premier match ici, je pense que tout le monde est très content ce soir », s'est réjoui Pageau.

Un match serré du début à la fin

Roy a attendu moins de trois minutes avant de voir son équipe s'inscrire à la marque. C'est l'ancien des Canadiens de Montréal Alexander Romanov qui a profité d'une descente à trois contre deux. Le défenseur a accepté un relais de Mathew Barzal avant de décocher un bon tir du cercle droit.

Les Stars ont créé l'égalité à la mi-match grâce à Jason Robertson. L'attaquant a fait glisser la rondelle entre ses jambes avant de déjouer Ilya Sorokin d'une feinte rapide. Hudson Fasching avait raté une chance en or de doubler l'avance des Islanders quelques instants auparavant.

Moins de quatre minutes plus tard, Nils Lundkvist a procuré l'avance aux Stars quand son tir frappé s'est camouflé derrière l'écran de Joe Pavelski pour tromper Sorokin, qui aurait certainement aimé mieux paraître devant son nouvel entraîneur-chef.

Fasching s'est repris de brillante façon en 3e période quand il a fait dévier un tir de Noah Dobson pour créer l'égalité à 5:22 pour envoyer le match en prolongation.

Roy était aux commandes d'une équipe de la LNH pour la première fois depuis la saison 2015-2016, alors qu'il dirigeait l'Avalanche du Colorado.

Les Islanders avaient perdu quatre matchs de suite et six de leurs sept dernières rencontres.