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RÉSULTATS

DeBoer a une fiche parfaite lors des matchs no 7

Dave Hakstol et Peter DeBoer - PC
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Mise à jour

Peter DeBoer est aux entraîeurs ce que Justin Williams est aux joueurs.

Dans un match ultime, ne pariez jamais contre un ou l'autre. Lundi soir, DeBoer a encore une fois démontré qu'il avait la recette magique pour remporter les matchs numéro 7 avec un gain de 2 à 1 des Stars contre le Kraken. Voilà qu'à sa 15e saison comme entraîneur-chef dans la LNH, DeBoer a amélioré son rendement à sept victoires en autant de matchs ultimes.

Il l'a fait avec les Devis du New Jersey, avec les Sharks de San Jose, avec les Golden Knights de Vegas et maintenant avec les Stars de Dallas. Les matchs ultimes n'ont plus de secret pour l'homme d'expérience.

« J'aimerais prendre le crédit, mais je ne peux pas. C'était notre meilleur match en séries au niveau collectif. Je savais que notre groupe allait rebondir, il l'a fait toute l'année. Personnellement et collectivement, ils n'ont pas déçu », a humblement admis DeBoer aux médias lundi soir, après s'être fait rappeler que sa fiche en pareille situation était toujours intacte.

Peu importe avec quelle équipe il accentue son succès éliminatoire, DeBoer assure que les matchs numéro 7 ont tous un cachet particulier.

« Les matchs 7 ne sont jamais les mêmes. C'était fantastique, l'atmosphère était électrisante. C'est une grosse victoire, il y avait beaucoup de doutes à propos de notre groupe et de certains de nos joueurs. Je suis très fier de notre réponse. Nous sommes demeurés unis et avons répondu de la bonne manière. »

Ce n'est pas tout le monde chez les Stars qui connaissait l'enjeu du match pour DeBoer, mais personne n'est tombé en bas de sa chaise lorsqu'on leur a appris son dossier impressionnant. En fait, les explications étaient assez fluides quand est venu le temps d'appuyer les succès de DeBoer.

« Cette statistique est plutôt cool et je ne suis pas surpris qu'il ait eu autant de succès. Une bonne partie s'explique par son calme et sa confiance envers le groupe », a relaté le gardien de but Jake Oettinger.

« Si ton entraîneur panique après chaque défaite, le groupe finit par le ressentir. Il est tout le contraire. Il croit en ce groupe et il nous enseigne de bonnes directives. Si on le fait, il croit que nous pouvons gagner la Coupe. Cette croyance est contagieuse dans l'équipe », a partagé Oettinger au sujet de son entraîneur.

DeBoer, qui est au deuxième rang de l'histoire de la LNH pour le plus de victoires en matchs numéro 7 derrière les huit triomphes de Darryl Sutter, admet toutefois que ce calme n'a pas toujours été le même au cours de sa carrière d'entraîneur. Ce sont les nombreux apprentissages et l'expérience qui ont fait de lui l'entraîneur qu'on connaît aujourd'hui.

« C'est le genre de chose qu'on apprend comme entraîneur. On arrive dans la ligue avec la fougue et l'excitation. On réalise qu'on peut avoir plus d'impact en choisissant bien nos moments et en étant une bonne présence quand c'est le chaos. Dans les matchs 7, il y a beaucoup d'émotion. Il n'y a aucun joueur qui n'est pas prêt à jouer et à tout donner. Ils savent ce qui est à l'enjeu. »

Sans grande surprise, c'est avec calme et sagesse que DeBoer a ajouté quelques mots sur les prochains adversaires des Stars.

 « Nous n'avons rien gagné ce soir. Nous avançons et nous avons encore une longue route devant nous. Le prochain test en est un bon. »

Comme le hasard fait si bien les choses, DeBoer retrouvera les Golden Knights pour le prochain tour éliminatoire. Il a dirigé l'équipe pendant plus de deux années et il a mené Vegas en finale de l'Ouest à deux occasions. C'est d'ailleurs lui qui était aux commandes de l'équipe lorsqu'elle avait été battue en cinq matchs par les Stars en 2020.

« Il y a beaucoup à dire là-dessus. Je crois qu'on va seulement en profiter ce soir et on parlera [de Vegas] plus tard », a simplement rigolé DeBoer.

Chose certaine, il est en confiance à l'approche du prochain défi et il sait que son groupe peut accomplir de grandes choses.

« Il ne reste que quatre équipes. Il y a quatre semaines, il y avait 32 équipes. On n'est pas près de la ligne d'arrivée, mais on la voit au loin. Elle est définitivement plus proche qu'elle l'était il y a une semaine. C'est notre objectif. »