Pierre-Luc Dubois a choisi « l'équipe qui me voulait le plus »
La journée de mardi a mis fin à de nombreuses semaines de spéculations, de discussions et pour certains partisans montréalais, d'espoirs.
La saga Pierre-Luc Dubois a connu son dénouement en milieu d'après-midi, lorsque les Jets de Winnipeg ont finalement échangé le Québécois – et son nouveau contrat de huit saisons – aux Kings de Los Angeles.
Il en aura finalement coûté le prometteur Gabe Vilardi, le jeune Rasmus Kupari, le vétéran Alex Iafallo ainsi qu'un choix de deuxième ronde – ironiquement celui des Canadiens de Montréal – pour mettre la main sur le joueur de centre.
Pendant longtemps, les Canadiens de Montréal ont toutefois été une option réelle et alléchante pour Dubois et son camp. Avec le gros bout du bâton et à 12 mois de l'autonomie complète, Dubois a finalement opté pour la chaleur de Los Angeles, plutôt que pour le froid de Montréal.
« Je pense que tout le monde le sait, le Canadien était une équipe qui m'intéressait. C'est une équipe avec qui nous avions parlé un peu », a admis Dubois d'entrée de jeu mardi soir, dans un entretien avec les médias par visioconférence.
« À un moment, on se demande comment on va prendre la décision et je voulais aller avec l'équipe qui me voulait le plus et c'est le sentiment que j'ai eu avec les Kings. Dès que c'est le sentiment que j'ai ressenti et dès que j'ai connu leurs intentions et leur plan, ç'a été un choix assez facile. On a parlé à Montréal, mais depuis que j'avais commencé à parler aux Kings, j'avais un bon sentiment. Je pense que j'ai pris la bonne décision », a confié Dubois en français.
Les dernières semaines ont été le théâtre de nombreuses discussions. Depuis une dizaine de jours particulièrement, Dubois a été vu aux côtés de plusieurs joueurs des Canadiens. Que ce soit au Grand Prix de Montréal avec Cole Caufield ou à un match du CF Montréal avec David Savard, ses apparitions publiques ont été un sujet de conversation polarisant.
« Les gens se sont fait des possibilités et à ce moment-là, il y avait toujours plusieurs possibilités, dont celle de venir à Montréal. Je n'essayais pas de créer de controverse avec ça », a raconté Dubois.
D'ailleurs, il a même dû se montrer un peu plus responsable pour calmer les envies de blagueurs de Caufield pendant le Grand Prix de Formule 1 de Montréal.
« Pour la photo de Cole, j'étais au Grand Prix. Trevor Zegras et Jack Hughes étaient là aussi, notamment. J'ai rencontré Cole l'année passée et je pense que vous savez à quel point il est très drôle et à quel point il a un bon sens de l'humour. Il voulait prendre une photo uniquement de moi et je lui ai dit ‘'Cole, je ne pense pas que c'est la meilleure idée''. Donc il a pris une photo de tout le monde », a rigolé Dubois.
Pour ce qui est de sa présence au Stade Saputo, Dubois confie qu'il voit Savard « comme un frère » et qu'il avait pour but de faire plaisir aux enfants de la famille Savard, qui sont de grands partisans de soccer.
« Je savais ce que ça allait faire, mais je dois aussi vivre ma vie. Je veux passer des moments spéciaux avec David et sa famille. Je savais que la photo allait probablement sortir, mais il n'y avait pas grand-chose que je pouvais faire. »