Pour commémorer le 25^e anniversaire du triste départ des Nordiques, mais aussi, pour se rappeler des bons et des moins bons moments de cette dernière saison dans la Vieille Capitale, nous vous proposons une série de 8 reportages, qui sauront vous replonger dans le hockey des années 90.

Ce samedi, nous vous présenterons la 6e capsule vidéo de la série.

Pour les plus jeunes, ce sera également l’occasion de plonger (peut-être pour la 1^re fois) dans l’univers des Nordiques de Québec et de mieux comprendre les éléments qui ont mené au départ de l’équipe, le 25 mai 1995.

La saison 1994-1995 aura été celle d’un renouveau pour les Nordiques : nouveau directeur général, nouvel entraîneur, sans oublier une foule de nouveaux joueurs, dont Wendel Clark, acquis au repêchage, en retour de Mats Sundin. Cette saison marquait également l’arrivée officielle de Peter Forsberg à Québec.

On ne peut toutefois parler de la saison 1994-1995 sans parler du conflit de travail, qui aura finalement duré 103 jours. Au terme d’une saison écourtée de 48 matchs, lors de laquelle les Nordiques ne perdent qu’un seul match à domicile, la formation québécoise termine au 1^er rang dans l’Est, 4 points devant les Penguins.

6e CAPSULE : MATCH NO 6 NORDIQUES / RANGERS (16 MAI)
 

Pour éviter l’élimination, les Nordiques doivent trouver une façon de remporter un match à New York, ce qu’ils n’ont pas été en mesure de faire depuis le début de cette série. Les Rangers inscrivent 4 buts sans riposte, dont 2 par Alex Kovalev, dans les 30 premières minutes de jeu. 

Les Nordiques n’ont pas dit leur dernier mot et tentent une remontée, mais ce sera trop peu trop tard. À 5 minutes 34 secondes en 3^e période, Peter Forsberg porte la marque à 4-2. Il s’agira du dernier but de l’histoire des Nordiques de Québec.

5e CAPSULE : MATCH NO 5 RANGERS / NORDIQUES (14 MAI)

Tirant de l’arrière 1-3 dans la série, les Nordiques n’ont plus de marge de manœuvre.

Les rumeurs de déménagement, de plus en plus persistantes, rendent ce match encore plus important. Il pourrait effectivement s’agir du dernier match de l’histoire des Nordiques.

Il ne fallait pas être en retard pour cette rencontre, puisque 5 buts ont été inscrits en 1re période, dont le 1er des séries (enfin!) de Wendel Clark.

Ah oui, devinez qui est l’officiel pour ce match? Nul autre que Kerry Fraser.

4e CAPSULE : MATCH NO 4 NORDIQUES / RANGERS (12 MAI)

Le 4e match est le théâtre d’un des moments les plus controversés de l’histoire des Nordiques.

Si Kerry Fraser est devenu l’ennemi juré des partisans de Québec, pour avoir refusé le but d’Alain Côté en 1987, Andy Van Hellemond ajoute son nom à celui de Fraser, le 12 mai 1995, en refusant un but à Joe Sakic. 

Est-ce qu’Alex Kovalev a joué la comédie sur la séquence? Est-ce que ce but aurait pu changer l’allure de la série?

Chose certaine, l’entraîneur des Nordiques, Marc Crawford, y va d’une déclaration savoureuse, après la rencontre, à l’endroit de celui qu’on surnommera plus tard, « l’Artiste ».

3e CAPSULE : MATCH NO 3 NORDIQUES / RANGERS (10 MAI)

La série se transporte à New York pour la présentation du troisième match.

Après avoir vu les Rangers prendre les devants 3 à 1 en fin de deuxième période, les Nordiques reviennent de l’arrière et créent l’égalité avec 12 minutes à faire au match.

Brian Leetch inscrit toutefois le but de la victoire, pour les Rangers, quelques minutes plus tard.

Marc Crawford est persuadé que son équipe sera en mesure de rebondir dans le quatrième match.

2e CAPSULE : MATCH NO 2 RANGERS / NORDIQUES (8 MAI 1995)

Mise en situation : pour le deuxième match, l’entraîneur des Rangers, Colin Campbell, décide d’envoyer Glenn Healy dans la mêlée, plutôt que Mike Richter.

L’identité du gardien des Rangers aura ultimement bien peu d’impact dans le match, puisque les Blueshirts inscriront 8 buts pour créer l’égalité dans la série.

1re CAPSULE :  MATCH NO 1 RANGERS / NORDIQUES (6 MAI 1995)

Mise en situation : les Nordiques amorcent leur parcours éliminatoire contre les champions en titre de la Coupe Stanley, les Rangers de New York.

Les Nordiques sont sans complexe à l'aube de cette série, puisqu'ils ont balayé leurs rivaux new-yorkais en saison régulière.

Les Rangers sont en plein contrôle de la rencontre après 40 minutes de jeu, mais Joe Sakic n’allait certainement pas laisser les New-Yorkais s’en tirer aussi facilement sur la patinoire du Colisée.