Scott Arniel a appris de ses erreurs avec les Blue Jackets

WINNIPEG — Scott Arniel croit qu'avoir surmonté les plus grandes difficultés de sa carrière l'aidera à atteindre de plus hauts sommets avec les Jets de Winnipeg.

Arniel a été nommé entraîneur-chef des Jets vendredi, 12 ans après que sa seule autre présence dans ce rôle se soit terminée par son congédiement par les Blue Jackets de Columbus.

« L'un des moments les plus sombres pour moi en tant qu'entraîneur – probablement dans le monde du hockey – a été lorsque j'ai été congédié à Columbus, a déclaré Arniel lors d'un point de presse au Canada Life Centre. Je n'avais jamais vécu ça. Il m'a fallu beaucoup de temps pour m'en remettre.

« Que ce soit de la colère ou des doutes, cela a pris du temps. Vous pouvez demander à ma femme, à mes enfants, et même à certains de mes amis, j'étais une personne grincheuse. »

Âgé de 61 ans, Arniel ne savait pas s'il allait avoir une autre chance dans la LNH.

« Depuis 12 ans, je me demandais sans cesse si ma chance viendrait à nouveau. Il y a d'excellents entraîneurs dans cette ligue qui ont obtenu des deuxièmes et même de troisièmes chances. Certains d'entre eux continuent d'avoir beaucoup de succès. Je crois avoir grandement appris au cours des dernières années. »

Arniel était entraîneur associé des Jets depuis deux saisons. Il remplace Rick Bowness, qui a annoncé sa retraite il y a quelques semaines.

En tant que joueur, Arniel a été repêché par les Jets en 1981. Il a disputé cinq saisons avec l'équipe, a été échangé aux Sabres et est ensuite revenu à Winnipeg. Il amorcé sa carrière d'entraîneur avec le Moose du Manitoba en 2000-01 en tant qu'entraîneur adjoint avant de prendre les rennes de l'équipe en 2006-07.

Arniel et Bowness ont mené les Jets à une saison de 52 victoires, égalant ainsi une marque d'équipe. Ils ont également mis la main sur le trophée Jennings, remis au gardien de l'équipe ayant accordé le moins de buts dans la LNH. Malgré tout ce succès en saison régulière, les Jets ont été éliminés en cinq matchs par l'Avanlanche du Colorado lors du premier tour des séries.

« C'est une ligue très difficile et tu ne peux pas te fier à ce que tu as accompli dans le passé, a ajouté Arniel, qui souhaite que son équipe soit de 5 à 10 % meilleure l'an prochain. Beaucoup d'équipes connaissent du succès et prennent un pas de recul la saison suivante. Nous ne voulons pas que ça nous arrive. »

Lors de son passage à Columbus, Arniel a présenté un dossier 45-60-18 en une saison et demie à la barre de la formation de l'Ohio. À Winnipeg, il a signé 15 victoires en 25 matchs en tant qu'entraîneur-chef pendant l'absence de Bowness.

« Je suis très heureux de devenir le pilote des Jets. Il s'agit du plus bel accomplissement de ma carrière d'entraîneur. »