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Témoin privilégié des prouesses d'Ovechkin, Dubois s'est relancé chez les Capitals

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L'arrivée de Pierre-Luc Dubois dans le giron des Capitals de Washington aura été une bénédiction sur toute la ligne.

Avec leurs 44 victoires et 96 points au compteur après seulement 67 matchs, les Caps se révèlent assurément la révélation par excellence du circuit Bettman.

Leur rythme endiablé leur vaut le premier rang dans l'Est, et le deuxième au classement général de la LNH, derrière les Jets de Winnipeg, à 98 points en 68 parties.

Bref, le Trophée des Présidents est bien à la portée des troupiers de Spencer Carbery, alors que s'enclenche le dernier mois d'activités menant aux séries éliminatoires.

Sur le plan personnel, après une année pour le moins ardue, le centre québécois a vu la transaction qui l'envoyait des Kings de Los Angeles aux Capitals comme une bouffée et d'air.

Tant individuellement que collectivement, le calendrier 2024-2025 a eu de quoi faire sourire le grand no 80 de Washington.

Avec ses 59 points (17 buts et 42 aides) à ce point-ci, il a déjà largement surpassé sa production de 40 points (16-24) obtenue en 82 rencontres en Californie l'an dernier.

« Je ne peux pas vous mentir. Je savais qu'on avait une bonne équipe, de bons joueurs, que l'équipe avait fait des échanges, et que la culture au sein du club, ça pouvait bien fonctionner. Mais je crois que personne ne s'attendait à ce qu'on soit là où on est », a raconté Dubois avec le sourire durant un entretien au 5 à 7 lundi.

« Il reste beaucoup de hockey à jouer, a-t-il rapidement prévenu. Mais on a travaillé très fort pour en être là et on est contents. »

Concrètement, qu'est-ce qui explique que la formation de D.C. ait pris un pas gigantesque vers l'avant cette année, quelques mois seulement après qu'elle ait été déclassée en quatre matchs par les Rangers de New York au premier tour des séries de 2024?

« Je pense qu'il y a deux choses. D'une part, toutes les positions y ont mis du leur au bon moment. À un certain moment, c'était nos gardiens qui excellaient, parfois nos défenseurs qui nous guidaient vers la victoire. Et en attaque, il y a eu des moments où ça produisait beaucoup aussi. On s'est bien relayé.

« D'autre part, il y a la culture installée ici avec le personnel d'entraîneurs. On ne panique jamais. Si par exemple on amorce la troisième période en tirant de l'arrière 2-0, on sait que c'est possible qu'on perde le match, mais le résultat importe moins que la façon de l'obtenir. On joue à notre façon et plus souvent qu'autrement, ça fonctionne », a élaboré l'athlète de 26 ans originaire de Sainte-Agathe-des-Monts.

Inévitablement, Dubois s'est prononcé sur la chasse au record de Wayne Gretzky dans laquelle est lancé son coéquipier Alex Ovechkin, qui n'est plus qu'à huit réalisations de se hisser seul au sommet de la colonne des buteurs.

« C'était dans la tête d'un peu tout le monde pour débuter l'année, qu'Alex puisse battre le record dès cette saison. (...) Parmi les nouveaux venus, on se demandait si ça allait arriver cette année ou l'année prochaine », a convenu Dubois.

« Mais il est un joueur tellement spécial et que ça ne lui en prend pas beaucoup pour marquer. Tout au long de sa carrière, il l'a fait, et c'est pareil cette saison. Après sa blessure, on se demandait si ce n'était pas fini, l'idée de le faire cette saison. Mais dès qu'il est revenu, ç'a été la même chose. On veut bien finir la saison et qu'il batte le record, je pense que les deux peuvent se faire en même temps. (…) On pousse tous dans cette direction. »

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