Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Un défi à la hauteur d'Émilie Castonguay chez les Canucks de Vancouver

Publié
Mise à jour

La directrice générale adjointe des Canucks de Vancouver Émilie Castonguay vit un grand moment lors du passage de son équipe au Centre Bell mercredi pour affronter les Canadiens de Montréal.

De passage au 5 à 7 à RDS, elle a révélé qu'elle avait vécu certaines émotions lors du repêchage de la LNH présenté à Montréal cet été, mais que ce soir sera particulier. « C'est un moment spécial pour moi et pour ma famille. J'ai été au Centre Bell comme partisane toute ma vie. »

L'ex-agente de joueurs embauchée en janvier dernier par les Canucks a rapidement plongé dans ses nouvelles fonctions. Elle veille notamment à la gestion de la convention collective, au recrutement professionnel pour évaluer la valeur des joueurs en plus de négocier des contrats ou son expérience la sert bien.  « Je sens que j'étais formée jusqu'à un certain point en étant agente de joueurs. »

La Québécoise voue un grand respect au président des Canucks Jim Rutherford qui l'a déraciné de son milieu il y a quelques mois pour lui offrir cet emballant et nouveau défi.  À ses yeux, le président des Canucks est un mentor généreux qui guide très bien son personnel.  « Il n'a pas d'égo à servir.  Il veut vraiment tous nous former et il accueille toutes nos idées. Il est toujours là pour nous écouter et nous diriger dans la bonne direction.  »

Les Canucks ont amorcé un séjour de cinq parties dans l'Est avec un arrêt mardi à Ottawa qui s'est soldé par une victoire de victoire de 6-4.  Castonguay reconnait que ça n'a pas été la plus belle performance défensive, mais la direction voulait surtout démarrer ce voyage du bon pied.  « C'est un voyage super important pour nous pour la suite des choses. Les adversaires vont juste être de plus en plus difficiles avec des arrêts à Toronto en fin de semaine, Boston et Buffalo. »

Les Canucks présentent une fiche de 4-6-3, ce qui n'inquiète pas la direction qui s'attendait à un lent départ.  « À l'interne, on savait que ça allait être difficile, qu'il faudrait s'ajuster. On demande à chacun des joueurs de sortir de sa zone de confort. On sentait que depuis quelques années à Vancouver, les joueurs étaient trop confortables et l'on voulait changer ça. Une culture, ça ne change pas du jour au lendemain. C'est un processus et nous allons travailler avec les joueurs.  »