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RÉSULTATS

Sergei Bobrovsky, l'étoile qui brille un peu plus

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La présence des Panthers de la Floride en finale de la Coupe Stanley est sans doute attribuable à un effort collectif non négligeable depuis le début des séries.

Mais à travers ce travail collectif, il y a une étoile qui brille un peu plus que les autres. Celle de Sergei Bobrovsky.

Son travail a été vanté à de multiples occasions depuis le début de la danse printanière et l'homme masqué a démontré samedi soir, lors du premier match de la finale, que chacun de ces commentaires était mérité.

Bombardé de 32 lancers, Bobrovsky a été d'une excellence capitale pour mener les siens à un triomphe de 3-0.

«C'est plaisant de jouer contre ces joueurs, de niveau élite, et c'est une atmosphère plaisante, a déclaré le gardien des Panthers. C'est pour des moments comme ça que je vis et j'en profite chaque seconde.»

Dans le match no 1, Bobrovsky a muselé l'avantage numérique des Oilers, il a frustré plusieurs joueurs sur des échappées et il a multiplié les arrêts clés pour préserver la mince avance des Panthers.

Une performance sans faille.

« Tout est contextuel... en finale de la Coupe Stanley, c'était une performance élite. Assurément », a admis l'entraîneur-chef des Panthers Paul Maurice après le match, lorsqu'on lui a demandé s'il s'agissait du meilleur match de Bobrovsky depuis que Maurice est à la barre de l'équipe.

« Il y a des soirs où les meneurs du désavantage numérique sont les joueurs... ce soir, le meneur était Sergei. Ils ont des joueurs élites et on ne peut pas résister à ce genre d'avantage numérique sans que notre gardien puisse faire la différence. »

L'expérience de Bobrovsky a certainement eu un rôle important dans ses performances. La charge de travail contre les Oilers samedi soir était bien plus imposante que celles auxquelles il a été habitué depuis le début de séries. Même s'il a souvent été confronté à un volume de tirs moins important dans les trois séries précédentes, Bobrovsky n'a pas semblé ébranlé par le rythme plus éreintant des Oilers.

« C'est l'avantage pour nous d'avoir un vétéran comme lui qui a tout vu dans sa carrière. Il a connu des soirées tranquilles et d'autres matchs très occupés... Il est clairement capable d'être efficace dans ces deux situations », a glorifié Maurice.

Les exploits de Bobrovsky lui ont permis de devenir le premier gardien depuis Martin Brodeur en 2012 à signer une victoire en finale de la Coupe Stanley à l'âge de 35 ans ou plus. Il est aussi devenu le premier gardien de 35 ou plus à signer un jeu blanc en finale depuis Tim Thomas en 2011.

Et au passage, il est devenu le plus vieux gardien de but de l'histoire de la LNH à obtenir un jeu blanc lors du premier match de la finale. À 35 ans et 262 jours, Bobrovsky a éclipsé la marque de que Patrick Roy avait établie à l'âge de 35 ans et 233 jours. S'il a été en mesure d'atteindre toutes ces marques, c'est en partie grâce à une éthique de travail irréprochable.

« Il est incroyable, a commenté Matthew Tkachuk. Sa préparation est exemplaire et son éthique de travail est tout ce dont on peut espérer. Il est un bon coéquipier, il veut dire beaucoup pour cette équipe. »

Les performances de Bobrovsky depuis le début des éliminatoires n'ont rien pour encourager les Oilers. Il a accordé deux buts ou moins 14 fois en 18 matchs, et 11 fois à ses 12 dernières sorties.

Connor McDavid, Leon Draisaitl, Evan Bouchard, Ryan Nugent-Hopkins et Zach Hyman devront trouver des solutions rapidement s'ils souhaitent demeurer en vie et rêver à la Coupe Stanley.

« Nous avons eu nos chances, je crois que nous avons bien joué globalement. Il est un bon gardien et il a fait de bons arrêts, mais j'ai aimé notre match. [...] Si nous continuons de jouer ainsi, tout ira bien », a évoqué Hyman après le match.

La prochaine chance pour les Oilers de se faire valoir sera lundi soir, lors du match no 2.