Trop peu trop tard pour les Oilers, les Panthers à un gain de la Coupe Stanley

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Les Panthers de la Floride ont marqué trois buts sans riposte dans un intervalle de 6:19 en deuxième période avant de résister à une poussée des Oilers d'Edmonton en troisième, jeudi, pour signer une victoire de 4-3 et prendre une avance de 3-0 en finale de la Coupe Stanley.

Les Panthers auront l'occasion de compléter le balayage et de mettre la main sur la première Coupe Stanley de leur histoire, samedi à Edmonton.

« Nous savons que ce sera la victoire la plus difficile à aller chercher, a insisté le capitaine des Panthers Aleksander Barkov. Nous ne tenons rien pour acquis. Nous y allons un jour à la fois, une période à la fois, une présence à la fois. Ç'a été notre approche durant toute la saison. »

Les Oilers ont été convaincants dans la première moitié du match ainsi qu'en troisième, mais Sergei Bobrovsky a été une fois de plus étincelant et les Panthers ont à nouveau été les plus opportunistes. Bobrovsky a réalisé 32 arrêts. Il a accordé plus qu'un but pour la première fois de la finale, mais a multiplié des arrêts à les moments importants.

Alors que les Oilers semblaient avoir pris le momentum après avoir créé l'égalité 1-1 par l'entremise de Warren Foegele en début de deuxième, Vladimir Tarasenko, Sam Bennett et Aleksander Barkov ont semé la consternation chez les partisans réunis au Rogers Place en marquant tour à tour avant la fin de l'engagement.

« Le match semblait à notre portée, mais on a commis des erreurs et ils en ont profité », a mentionné Connor McDavid, qui a obtenu deux mentions d'aide.

Les Oilers sont revenus dans le match en troisième grâce aux buts de Philip Broberg et Ryan McLeod, mais n'ont pas réussi à infliger aux Panthers une première défaite en 50 matchs lorsqu'ils détiennent une avance de trois buts.

Un gardien brillant et une séquence fatale aux Oilers

Les Oilers ont bien entamé le match, sans parvenir à résoudre l'énigme Bobrovsky en première. Sam Reinhart a alors refroidi la foule d'Edmonton en ouvrant la marque pour les Panthers avec 1:02 à faire au premier vingt.

La réplique de Foegele sur une échappée après 1:49 de jeu en deuxième a relancé les Oilers, mais, comme en première, Bobrovsky a s'est dressé tel un mur pour le reste de la période pendant que l'attaque floridienne prenait son envol.

Tarasenko a redonné une priorité d'un but aux Panthers en milieu d'engagement sur une passe d'Eetu Luostarinen à la suite d'une mauvaise sortie de Stuart Skinner.

Bennett a ensuite doublé l'avance des Panthers après s'être retrouvé seul devant Skinner après un revirement de Darnell Nurse suivi d'une passe de Matthew Tkachuk.

« Dès le départ, nous avions cette volonté, ce désir de gagner, a dit Bennett. Tout le monde travaille fort, c'était un effort complet. Vous l'avez ou vous ne l'avez pas. Nous avons 23 gars dans notre équipe qui se battent comme des chiens. Vous l'avez ou vous ne l'avez pas. »

Le capitaine Barkov, en uniforme après avoir été blessé lors du deuxième match, en a ajouté sur une passe d'Evan Rodrigues avec 4:49 à jouer en deuxième.

« Ç'a cassé notre rythme », a reconnu l'entraîneur-chef des Oilers Kris Knoblauch.

Contrairement au deuxième match, les Oilers ont tenté de mettre Bobrovsky à l'épreuve en tirant davantage au filet. Ils ont totalisé 29 tirs lors de deux premières périodes et ont terminé le match avec 35 lancers au filet.

« La finition, ça revient à la confiance. Vous devez tirer la rondelle », a dit Knoblauch.

Edmonton a eu plusieurs occasions d'ouvrir la marque avant de voir Reinhart le faire à l'autre bout de la patinoire en redirigeant une passe de Gustav Forsling.

Les Oilers ont notamment frappé à la porte à plusieurs reprises lors d'un avantage numérique à la suite d'une punition à Barkov pour avoir retardé le match en milieu de première.

Bobrovsky a d'abord repoussé un tir de l'enclave de McDavid avec sa jambière droite, Ryan Nugent-Hopkins a frappé le poteau quelques instants plus tard et Bobrovsky a frustré Leon Draisaitl sur un tir sur réception avant la fin de la supériorité.

Les Oilers ont été blanchis en trois occasions en avantage numérique. Ils sont 0-en-10 en pareilles situations depuis le début de la série finale.

Bobrovsky s'est de nouveau signalé plus tard en première avec des arrêts sur McDavid et Cody Ceci.

Le vétéran gardien russe a continué à donner des maux de tête aux joueurs des Oilers avec 15 arrêts en deuxième.

« Nous avons eu nos chances, mais ce n'est pas facile de revenir quand on est en mode rattrapage pour une aussi grande partie d'un match », a résumé Draisaitl.

Broberg a redonné un peu d'espoir aux Oilers en réduisant l'écart à deux buts en début de troisième avec un tir voilé qui s'est retrouvé dans le filet après avoir dévié à quelques reprises.

McLeod leur a permis d'y croire plus sérieusement en ramenant les Oilers à un but des Panthers sur une déviation d'un tir de Brett Kulak avec 5:17 à jouer en troisième.

Quelques instants après son but, McLeod est venu bien près de créer l'égalité sur une passe de McDavid, mais Bobrovsky s'est de nouveau signalé avec un superbe arrêt de la jambière sur un tir à bout portant.

Le défenseur québécois Vincent Desharnais était laissé de côté alors que Ceci effectuait un retour dans la formation. En attaque, Corey Perry prenait la place d'Evander Kane. Cas incertain avant le match, Nurse a quant à lui été utilisé pendant 19:02.

L'histoire a démontré qu'il est pratiquement impossible de combler un retard de 0-3 en finale de la Coupe Stanley. Seuls les Maple Leafs de Toronto de 1942 ont soulevé la Coupe après avoir tiré de l'arrière 0-3 en finale.

« Un match à la fois, a mentionné Draisaitl. Tentons de gagner le match no 4 et on verra ensuite. »

« Si une équipe peut le faire, c'est nous », a ajouté Skinner.