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RÉSULTATS

Un tour du chapeau de Kreider envoie les Rangers en finale de l'Est

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Chris Kreider en avait assez de regarder passer la parade. Le vétéran attaquant a pris les choses en main au dernier tiers pour combler un déficit de deux buts et son tour du chapeau a permis aux Rangers de New York d'accéder à la finale de l'Est en battant les Hurricanes de la Caroline 5-3, jeudi.

Il est le troisième joueur dans l'histoire des Rangers à réussir un triplé en une seule période en séries.

La Caroline tirait de l'arrière 3-0 dans la série avant de réduire l'écart à 3-2. Elle tentait de devenir la 10e équipe de l'histoire de la LNH à forcer la tenue d'un match numéro 7 après avoir accusé un tel retard.

Kreider a redonné espoir aux Rangers en les rapprochant à 3-2 à 6:43 de la troisième période. La rondelle est restée coincée contre le poteau et la jambière gauche de Frederik Anderson après une remise de Mika Zibanejad à partir de l'arrière du filet et Kreider a sauté sur le retour pour la faire glisser à travers une minuscule brèche.

Il a ensuite ramené tout le monde à la case départ pendant que Jordan Staal se trouvait au cachot en redirigeant parfaitement le lancer d'Artemi Panarin. Puis il a complété son tour du chapeau en l'espace de 9 minutes pour offrir une première et définitive avance aux siens.

 « Ça prend des couilles, excusez mon langage », a réagi Vincent Trocheck a parlant de la performance de Kreider. « Ça prend des gars comme ça en séries pour gagner. On va avoir besoin de lui encore plus lors de la prochaine ronde et tout le monde devra aussi continuer d'élever son jeu. »

« Ç'a été un match très émotif. De revenir d'un déficit de 3-1 en troisième période, c'est incroyable. Il y a eu plusieurs grandes performances ce soir, des gars qui se sont levés. On avait besoin de voir notre résilience se manifester après avoir perdu deux matchs de suite. »

« C'était une troisième période monstrueuse », a vanté Peter Laviolette, l'entraîneur des Rangers, à propos de la performance de Kreider. « Il a mis l'équipe sur son dos et il a vraiment assuré.
C'était plus que lui, mais à la fin de la journée, nous avions besoin de marquer des buts, et c'est ce qu'il a fait. »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Barclay Goodrow a mis le clou dans le cercueil des Canes en marquant dans un filet désert à 49 secondes de la fin du temps règlementaire.

Igor Shesterkin n'a pas toujours paru en plein contrôle dans son demi-cercle, mais il a finalement eu le dernier mot après avoir réalisé 32 arrêts.

Après avoir obtenu les deux premiers tirs du match, les Rangers ont été menottés pendant pas moins de 13 minutes. Entretemps, les Hurricanes ont bourdonné en territoire offensif. Ils se sont offerts entre autres un deux contre un entre Jesperi Kotkaniemi et Stefan Noesen, qui n'a toutefois pas été en mesure de compléter le jeu. Et puis un autre peu après qui a été intercepté par le défenseur avant de pouvoir tirer au filet.

Ils onf finalement brisé la glace avec 1:23 à écouler au premier tiers grâce au deuxième but en deux matchs de Martin Necas.

Seth Jarvis a accentué l'avance à 2-0 sur un avantage numérique en début de deuxième période, mais Vincent Trocheck a réduit l'écart à peine 50 secondes plus tard en redirigeant le tir d'Artemi Panarin.

Sebastian Aho a cependant redonné une priorité de deux buts à mi-chemin dans l'engagement quand il s'est amené seul devant Igor Shesterkin, qu'il a battu au-dessus de l'épaule gauche.

L'arrêt le plus impressionnant de la partie a été réalisé non pas par Frederik Anderson, mais Jordan Martinook, quand il a balayé à la dernière seconde la rondelle derrière son gardien qui venait d'être déjoué entre les jambières par Charlie Lindgren.

Martinook a amorcé la dernière période en frappant le poteau et les Hurricanes ont continué sur leur erre d'aller, jusqu'à ce que Kreider n'intervienne.

« Il n'y a pas vraiment eu de discours après la deuxième période, on savait qu'on n'avait pas joué notre meilleur hockey », a ajouté Trocheck. « On devait simplement aller puiser au fond de nous et se prendre en main. Les gars ont répondu. Se rendre jusqu'ici est un grand accomplissement, mais ce n'est qu'un pas vers l'objectif ultime. »