Les succès répétés des Golden Knights combinés à un passage à vide du Lightning ont permis à Vegas de s’emparer du premier rang au classement général. Tout un exploit pour ce club d’expansion qui n’en finit plus de surprendre et de donner raison à la LNH d’avoir décidé de s’établir dans le désert du Nevada.

 

Parce que l’état des forces dépasse les cadres du classement général, les Golden Knights n’ont pas détrôné le Lightning. Du moins pas encore. Car je dois admettre avoir jonglé pas mal avec cette possibilité que je repousse une fois de plus. Peut-être une fois de trop. Car il faut l’admettre, les Knights renversent les observations les plus réfléchies et donnent raison aux spéculations les plus folles lancées à l’aube de leur première saison.

 

Les succès des Golden Knight portent ombrage à la saison sensationnelle de l’Avalanche du Colorado. Il est impossible de bouder davantage ceux qui feront escale au Centre Bell mardi. Comme il est impossible de rester insensible à la poussée récente des Flames de Calgary. J’ai beau ne pas porter cette organisation à bout de bras, les succès sur la patinoire doivent être reconnus.

 

Et que dire des Bruins de Boston...

 

1. Tampa Bay (31-12-3) stable

 

Le Lightning demeure au premier rang à cause de sa réputation et de celles de ses meilleurs joueurs.

 

De récentes défaites aux mains du Canadien de Montréal et des Sénateurs d’Ottawa, trois revers consécutifs pour la première fois de la saison et deux victoires seulement (2-4-1) à ses sept derniers matchs représentent des taches noires au dossier du Lightning. Mais avec les effectifs en place et en dépit de l’absence de Victor Hedman qui devrait rater encore entre trois et six semaines et la perte pour une durée indéterminée d’Ondrej Palat – il s’est blessé samedi et le Lightning n’a pas encore fait la lumière sur sa blessure – devraient permettre à Tampa de résister à Vegas et aussi à Boston qui s’amène à vive allure derrière.

 

À l’aube d’un voyage de huit matchs sur la route amorcé avec un revers de 5-2 au Minnesota samedi, le Lightning a toutefois besoin de se ressaisir et vite s’il tient à éviter d’être rejoint et dépassé.

 

2. Las Vegas (31-11-4) hausse de 1

Si je vous demandais de me nommer cinq joueurs des Golden Knights qui ne s’appellent pas Marc-André Fleury, Malcolm Subban, David Perron, Jonathan Marchessault, Pierre-Edouard Bellemare, James Neal ou William Karlsson et de me dire à quelle position ils évoluent, seriez-vous en mesure de relever le défi? Pas question ici de vous faire mal paraître. Au contraire! Cet exercice sert tout simplement à rendre hommage à cette équipe qui a pris la LNH d’assaut en octobre dernier et qui chambarde tous les principes depuis la première victoire de son histoire dès son tout premier match.

 

Exception faite de Gerard Gallant dont on peut déjà graver le nom sur le trophée Jack-Adams et de Georges McPhee qui devrait remporter le titre de directeur général de l’année, aucun joueur des Golden Knights ne peut être sérieusement considéré dans une ou l’autre des courses aux trophées dits importants.

 

Marc-André Fleury serait en lice pour le Vézina et le Hart – peut-être le deviendra-t-il – n’eut été de sa blessure, mais pour l’instant les Golden Knights prouvent qu’une équipe formée de 23 joueurs en lice pour le trophée Bill-Masterton a plus à donner qu’un club sans âme qui s’en remet à une ou deux vedettes, peut-être trois, pour gagner…

 

3. Nashville (28-11-6) hausse de 1

 

Les Predators sont en train de prouver qu’ils peuvent gagner en dépit l’absence de Filip Forsberg et Viktor Arvidsson qui rataient samedi leurs huitième et troisième parties consécutives.

 

Après avoir eu besoin de la séance de tirs de barrage pour battre (3-2) les Coyotes de l’Arizona, les Preds ont battu la Floride 4-3 samedi pour prolonger à cinq leur séquence de victoires consécutives. Leur deuxième séquence du genre cette saison.

 

La contribution offensive de P.K. Subban qui a rejoint Forsberg au premier rang des marqueurs des Preds avec ses 10 buts et 34 points de même que le retour en forme et en force de Ryan Ellis (2 buts, 4 points en 7 matchs) démontrent qu’il est toujours possible de bâtir une équipe gagnante en partant du filet et de la ligne bleue…

 

4. Boston (27-10-8) hausse de 3

 

Après avoir effectué des bonds de huit et neuf rangs lors des deux derniers états des forces, les Bruins grimpent encore. Forts de leur séquence de 16 matchs de suite avec au moins un point (12-0-4) et de leurs trois petites défaites en temps réglementaire (21-3-4) à leurs 28 derniers matchs, les Bruins montent encore… Ils ont donc gravi 20 rangs depuis la fin du mois de novembre. Impossible donc de parler d’accident de parcours. Surtout qu’avec leurs trois victoires en huit jours aux dépens du Canadien, les Bruins ont démontré qu’ils ont les effectifs et les ressources pour gagner en toutes circonstances.

 

Qui stoppera les Bruins? Pour le moment, je vous suggère que les Bruins sont ceux qui stopperont les Bruins si jamais les joueurs de cette équipe commencent à croire que les succès des derniers mois se prolongeront sans difficulté. Avec le leadership des Chara, Bergeron et Marchand et avec un entraîneur-chef qui doit certainement avoir un mot à dire dans tout ça en Bruce Cassidy, il y a fort à parier qu’un excès de confiance ne devrait pas venir ankyloser les Bruins qui pourraient bien se réveiller au premier rang de la division atlantique et de l’association s’ils maintiennent le rythme actuel.

 

5. Winnipeg (28-13-7) hausse de 1

 

Les Jets ont moussé à 17-3-1 leur fiche à domicile cette saison en battant les Canucks de Vancouver 1-0 dimanche.

 

Il y a beau faire affreusement froid l’hiver dans cette ville où les nuits sont effectivement très longues, mais quand même : d’autres motifs expliquent ce dossier impressionnant et la place de cette équipe dans le top-5 de la LNH. Du moins à mes yeux.

 

En récoltant une 40e mention d’aide sur le 21e but de Patrick Laine, Blake Wheeler a donné plus de poids aux prétentions de ceux qui considèrent que le capitaine des Jets mérite considérations dans la course au trophée Hart à titre de joueur le plus utile à son équipe.

 

Il ne faudrait pas non plus oublier le gardien Connor Hellebuyck qui a signé son quatrième jeu blanc de la saison avec ses 29 arrêts aux dépens des Canucks dimanche. Hellebuyck partage le deuxième rang dans la LNH pour le nombre de jeux blancs – Andrei Vasilevskiy mène avec six, deux de mieux que le gardien des Jets, Ben Bishop, et Sergei Bobrovsky. Il est aussi deuxième pour le nombre de victoires avec 25. Le gardien du Lightning est là aussi premier avec 27.

 

Les Jets sont à prendre au sérieux.

 

6. Washington (28-15-5) baisse de 4

 

Ce n’est pas tant leur défaite de vendredi aux mains du Canadien, mais leur absence sur la patinoire contre Montréal qui m’a déçu de la part des Capitals. Vrai qu’un bon club, même un très bon club, a le droit de prendre une soirée de congé de temps en temps – en fait pas le droit, mais on sait tous que cela arrive – mais après avoir perdu contre le Tricolore, les Caps ont perdu à nouveau lors du match suivant contre les Flyers. Une fiche de 1-5-1 lors des cinq derniers matchs n’aide pas les Caps à convaincre ceux qui croient qu’ils s’écraseront encore cette année en séries.

 

Je demeure convaincu qu’ils sont une des forces de la LNH, mais pour faciliter cette confiance à leur endroit, les Caps devront se racheter grandement lors des deux prochains matchs alors qu’ils croiseront les Panthers et les Flyers. Un gain ensuite contre leurs bourreaux des dernières années, les Penguins qui jouent du meilleur hockey dernièrement, aiderait également…

 

7. San Jose (26-14-6) hausse de 4

 

Je sais : j’ai des préjugés favorables à l’égard des Sharks et de leur grand leader Joe Thornton. J’en aurai tant et aussi longtemps que Jumbo Joe défendra les couleurs de ce club qui vient de gagner six de ses sept derniers matchs. Une séquence qui fait oublier les quatre revers (1-2-2) qui ont précédé cet éveil.

 

Sans être spectaculaires, car ils ne le sont vraiment pas, les Sharks forment un club efficace. Grandement efficace…

 

8. Colorado (26-16-3) hausse de 11

 

L’Avalanche du Colorado surfe sur une lancée de neuf victoires consécutives. C’est phénoménal. Et s’ils font un bond de géant de 11 rangs, c’est bien sûr en raison de cette séquence, en raison aussi du fait qu’ils revendiquent 14 victoires à leurs 18 derniers matchs (14-3-1) mais aussi parce que je dois admettre les avoir regardés de haut depuis le début de la saison.

 

Cela dit, est-ce que quelqu’un quelque part voyait l’Avalanche ne serait-ce que dans le portrait des séries cette année?

 

Jonathan Bernier vient de signer huit victoires de suite. Sa plus longue séquence du genre en carrière. La plus longue pour un gardien de l’Avalanche depuis les 11 gains de suite de Patrick Roy en 1999. Oui ça fait longtemps!

 

Fort de ces huit victoires, d’une moyenne de 1,47 but alloué par match et d’une efficacité de 95,8 %, Bernier débarque lundi à Toronto où il a connu plus d’ennuis que de succès dans l’uniforme des Maple Leafs.

 

Bernier va bien, mais que dire de Nathan MacKinnon qui connaît une saison de rêve. Le fer-de-lance de l’Avalanche tentera de récolter au moins un point dans un 10e match de suite. Il revendique 8  buts et 19 points à ses neuf dernières parties. C’est énorme. Il a d’ailleurs hérité de la première étoile de la dernière semaine dans la LNH.

 

MacKinnon affiche 59 points (23 buts) en 45 matchs cette saison. C’est 13 points de plus que Mikko Rantanen qui est deuxième derrière lui. Au milieu de plusieurs candidats de premier plan pour le titre de joueur le plus utile à son équipe cette saison, MacKinnon est en tête de lice selon moi à la mi-saison dans la course au trophée Hart.

 

On aura la chance de voir MacKinnon à Montréal mardi. Pour la qualité du spectacle, espérons qu’il n’aura pas tout donné aux fans des Leafs lundi soir au ACC…

 

9. St Louis (28-18-3) baisse de 1

 

J’aime beaucoup les Blues. Vraiment. Mais cette équipe partie sur les chapeaux de roues en début de saison s’essouffle dangereusement en ce moment. Pas seulement parce qu’elle vient de perdre aux dépens des misérables Coyotes de l’Arizona. Remarquez que ça n’aide pas du tout…

 

Mais avec 11 revers en 18 matchs (7-10-1), les Blues se sortent graduellement du groupe d’équipes qui pourraient tout renverser une fois en séries. Pour le moment, et j’espère me tromper, les Blues sont devenus un club qui sera facile à balayer du revers de la main lorsque les choses seront sérieuses. Et c’est en grande partie en raison de leurs ennuis devant le filet.

 

Mais bon… Doug Armstrong devrait être en mesure de conclure quelques transactions avant la date limite afin de renflouer une équipe qui a fait fi de tant de blessures en début de saison que j’ai peut-être eu tendance à les surévaluer. On verra…

 

10. New Jersey (24-13-8) stable

 

Les Devils continuent de surprendre. Je demandais à un dépisteur professionnel croisé, samedi, sur la galerie de presse du Centre Bell, pourquoi ils gagnaient autant. Sa réponse : Taylor Hall a retrouvé le plaisir de jouer au hockey.

 

Mieux entouré par des jeunes qui ont eu un impact immédiat sur l’équipe, Hall partage le 16e rang des marqueurs de la LNH (17 buts, 48 points) avec Anze Kopitar. Comme MacKinnon au Colorado, Hall fait d’un club en qui personne n’affichait grande confiance à l’aube de la saison, une équipe de séries.

 

Ce n’est pas rien.

 

11. Los Angeles (25-17-5) baisse de 6

 

Les Kings ont mis un terme à leur séquence de six revers de suite en battant les Rangers de New York 4-2, dimanche, à Los Angeles.

 

Il était temps…

 

Comment un club aussi solide, un club comptant sur des candidats aux trophées Vézina (Jonathan Quick), Norris (Drew Doughty) et Selke, voire Hart, en Anze Kopitar peut perdre six matchs de suite? En se contentant de marquer 11 buts en six rencontres. Voilà comment.

 

Anze Kopitar n’affiche qu’un but à ses 13 derniers matchs, Marian Gaborik n’a pas marqué à ses huit derniers matchs, Dustin Brown n’a que deux buts – les deux au cours du même match – à ses 11 dernières parties.

 

À quand le retour de Jeff Carter…

 

12. Dallas (27-17-4) hausse de 2

 

Les Stars ont pulvérisé les Sabres 7-1 lors de leur dernier match.

 

Affronter Buffalo, c’est bon pour la confiance collective et les statistiques personnelles. Avec un but et une passe, Jamie Benn a prolongé à neuf points (trois buts) sa séquence de matchs consécutifs avec au moins un point. Alexander Radulov surfe sur une séquence de 12 points (quatre buts) à ses sept dernières parties.

 

Si la tendance se maintient, les Stars battront les Panthers de la Floride mardi puisqu’ils ont gagné deux matchs de suite – suivis d’un revers – à leurs quatre dernières séquences de trois parties.

 

Gagner deux matchs sur trois, c’est ce que le Canadien devait faire pour s’offrir une chance de remonter dans la course aux séries.

 

Les Stars le font… eux!

 

13. Toronto (26-17-5) baisse de 4

 

Les Maple Leafs ont trimé dur pour battre les Sénateurs d’Ottawa samedi. Rien pour les aider à remonter leur cote qui est à la baisse en ce moment.

Une victoire lundi soir contre le Colorado serait plus convaincante. Mettons!

 

Frederik Andersen a d’ailleurs décidé de pointer ses coéquipiers du doigt la semaine dernière après une quatrième défaite consécutive en dénonçant le manque d’effort collectif de sa troupe.

 

Cinq des sept derniers matchs des Leafs se sont décidés en prolongation ou en tirs de barrage. Ils ont gagné deux fois en fusillade et perdu trois fois en prolongation.

 

Les points primes atténuent les conséquences des récents déboires de Leafs. Mais avec six victoires seulement à leurs 17 dernières parties (6-7-4), peut-être que les « jeunes prodiges » des Leafs montrent leur vrai visage…

 

14. Calgary (25-16-5) hausse de 9

 

La petite crise de l’entraîneur-chef Glen Gulutzan a-t-elle contribué à donner de la vigueur aux Flames? Il faut le croire puisqu’ils ont gagné sept de leurs 10 derniers matchs et subi un seul revers en temps réglementaire. Gulutzan a respecté un principe selon lequel un coach doit brasser son club quand il gagne et le cajoler quand il perd alors qu’il a « pété sa coche » après deux victoires qui n’avaient pas aidé son équipe à grimper au classement.

 

Les Flames sont maintenant troisièmes dans la division Pacifique. Mais attention, le moindre relâchement aura des répercussions négatives…

 

Sur le plan individuel, il est essentiel de souligner la contribution de Johnny « hockey » Gaudreau qui est septième marqueur de la LNH avec ses 54 points, dont 15 buts…

 

15. Columbus (26-18-3) baisse de 3

 

J’aimerais recaler davantage les Blue Jackets qui sont encore dans le portrait des séries en raison de leur présence dans l’Association Est. Mais cette équipe capable du meilleur comme du pire ne fait pas grand-chose pour nous aider à reconnaître ses qualités pourtant évidentes en début de saison.

 

16. Pittsburgh (25-21-3) hausse de 1

 

Comment diable placer les Penguins devant deux rivaux qui les devancent dans la course aux séries dans l’Est et des clubs qui affichent plus de points qu’eux avec moins de matchs de joués dans l’Ouest?

 

Parce que les Penguins sont relancés. Du moins je le crois.

 

Vrai qu’ils ont perdu 2-1 à San Jose, samedi, au terme de leur tournée annuelle en Californie, mais les Penguins ont gagné cinq de leurs sept dernières parties.

 

En plus, les leaders ont repris vie. Avec une passe dans la défaite, Sidney Crosby a prolongé sa séquence de matchs consécutifs avec au moins un point à sept. Il affiche 3 buts et 15 points en sept matchs. Malkin affiche 7 buts et 11 points à ses sept derniers matchs alors que Phil Kessel trône toujours au sommet des marqueurs des Penguins avec 21 buts et 54 points.

 

N’écartez pas les Penguins des séries trop vite!

 

17. Minnesota (25-17-5) hausse de 1

 

Le Wild ne jouera plus dans l’ombre des Vikings qui viennent de rater une occasion historique de disputer le Super Bowl devant ses partisans.

 

Mais en dépit de l’élimination des Vikings et de leurs récents succès (3-0-2 depuis le dernier état des forces), je ne vois pas comment le Wild pourra éponger la déception collective des amateurs de sports du Minnesota. Leurs six victoires (6-2-2) à leurs 10 derniers matchs et un dossier impressionnant de 16-4-4 à la maison devraient me forcer la main davantage, mais je crois que le Wild est là où il mérite d’être…

 

18. Anaheim (22-17-9) baisse de 3

 

Le retour des blessés devait davantage aider la cause des Ducks. Du moins, je le croyais. En fait, les retours ont aidé, puisque les Ducks ont gagné 8 (8-4-1) de leurs 13 derniers matchs. Mais autour d’eux, d’autres clubs ont fait des bonds plus imposants.

 

Si les Ducks avaient la main plus agile en tirs de barrage, leur classement serait sans l’ombre d’un doute différent. Mais avec deux victoires seulement lors de leurs sept matchs qui se sont décidés en fusillade, ils n’ont pas aidé leur cause…

 

19. Philadelphie (23-16-9) hausse de 2

 

Voilà un club qui prend du galon. Même que les Flyers auraient peut-être dû devancer les Ducks dans mon classement.

 

Si la tendance se maintient, ce sera le cas lors du prochain. Les Flyers viennent de faire officiellement la paix avec Eric Lindros en retirant son chandail numéro 88. Je sais, ce n’est qu’un symbole, mais avec cette équipe qui carbure à la fierté et à l’histoire, une petite étincelle du genre pourrait aider les Giroux, Couturier – il est au premier rang dans la course au Selke selon moi – Voracek et Simmonds à ramener les Flyers après l’exclusion de l’an dernier. Et qui sait : peut-être même à franchir la première ronde, ce qu’ils n’ont pas fait lors des cinq dernières saisons.

 

20. New York (Rangers) 24-19-5 baisse de 7

 

Les Rangers en sont encore dans le portrait des séries, mais je crains fort pour Alain Vigneault et sa troupe que la blessure à Chris Kreider et un calendrier défavorable ne fera que confirmer la glissade amorcée avec cinq revers à leurs sept dernières parties.

 

Les Rangers effectuent une tournée californienne qu’ils ont amorcée avec un revers de 4-2 à Los Angeles. Ils avaient pourtant pris les devants 2-0 dans cette partie. Les Blue Shirts affichent un dossier ordinaire de 7-11-2 sur la route cette saison. Je devrais qualifier cette fiche de dangereuse considérant qu’ils disputeront 20 de leurs 33 prochains matchs sur la route…

 

21. Chicago (22-18-6) baisse de 5

 

La belle histoire de Jeff Glass qui a atteint la LNH à l’âge vénérable de 32 ans lui vaudra des votes dans la course au trophée Bill-Masterton. Mais elle ne permettra pas aux Blackhawks de pallier la perte de Corey Crawford si la saison du gardien québécois est bel et bien en péril en raison d’étourdissements.

 

Crawford a gardé les Hawks à flot cette saison. Sans lui, l’équipe serait bien plus bas au classement qu’elle ne l’est.

 

Avec un seul marqueur de 40 points (Patrick Kane avec 45) et seulement deux autres qui ont franchi le plateau des 30 points (Nick Schmaltz avec 32 et Jonathan Toews avec 31) les Hawks ne sont pas l’ombre de l’équipe championne qui tenait à se dresser devant les Penguins comme l’assurait Kane en début de saison.

 

22. New York (Islanders) (24-30-4) stable

 

Les blessures minent cette équipe sensationnelle en attaque avec John Tavares et Mathew Barzal comme leaders et de tas de bons soldats pour les entourer.

 

En défensive c’est moins beau et devant le filet, c’est laid sans bon sens.

 

Avec un ou deux défenseurs solides de plus et un gardien numéro un digne de ce titre, les Islanders seraient sans l’ombre d’un doute des séries.

 

Garth Snow pourra-t-il relancer son club avant le 26 février?

 

La réponse aura un impact sur les chances des Islanders d’aller en séries et qui sait, peut-être aussi de garder John Tavares à New York.

 

23. Caroline (21-28-8) baisse de 3

 

Le poids de la saison semble rattraper les Canes qui n’ont que trois victoires (3-6-1) à leurs 10 derniers matchs. Scott Darling n’a pas donné les résultats espérés depuis qu’il a été acquis des Blackhawks de Chicago. Même que le vieux Cam Ward joue beaucoup plus que prévu.

 

Pour un club défensif, les Canes et leur différentiel de moins-16 rateront les séries pour une neuvième saison de suite et pour la 11e fois en 12 ans, ce qui confirme un brin ou deux que leur conquête de la coupe Stanley en 2006 tenait bien plus de l’accident de parcours que du début d’une dynastie!

 

24. Edmonton (21-23-3) hausse de 1

 

Les Oilers ont gagné leurs trois derniers matchs. Ça n’efface pas la séquence de sept revers (1-6-1) lors des huit matchs qui ont précédé ces trois gains, mais ça leur permet de devancer les autres clubs qui connaissent des saisons moribondes…

 

25. Floride (19-20-6) hausse de 2

 

Les Panthers n’ont disputé que 45 matchs. Ça devrait les aider à demeurer devant le Canadien et les Sénateurs…

 

26. Detroit (18-20-7) stable

 

Comme les Panthers, les Red Wings ont des matchs en mains sur le Canadien. C’est leur seule planche de salut…

 

27. Montréal (19-22-6) baisse de 6

 

Les victoires contre Washington et Tampa Bay permettront de croire qu’ils auraient peut-être pu faire meilleure figure cette année. Ou peut-être pas!

 

28. Vancouver (18-23-6) stable

 

Contrairement aux partisans du Canadien, ceux des Canucks ont au moins Brock Boeser qui les aide à composer avec les affres d’une autre mauvaise saison…

 

29. Ottawa (15-20-9) stable

 

Les Sens ont plus de matchs à disputer que tous leurs rivaux de la division Atlantique et de l’Association Est. Parce qu’ils ont perdu 21 fois à leurs 28 derniers matchs (7-17-4), je suis loin d’être convaincu que ces matchs en mains représentent une si bonne nouvelle…

 

30. Arizona (11-28-9) hausse de 1

 

Histoire de leur donner la chance de ne pas occuper la cave du classement toute l’année, je vais faire grimper les Coyotes d’un rang simplement pour souligner leur victoire aux dépens des Blues samedi…

 

31. Buffalo (11-26-9) baisse de 1

 

Avec un différentiel de moins-59, les Sabres ne méritent rien de moins que d’être derniers à l’état des forces. Quel gaspillage encore cette année à Buffalo…