Passer au contenu principal

LPHF : Vivre un moment historique une deuxième fois

Publié
Mise à jour

Les joueuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin entendent tout faire pour que l'enthousiasme de la première saison se poursuive durant la deuxième campagne qui s'amorcera dans les prochains mois.

Après une année de découverte, même pour les joueuses, les attentes ont été grandement surpassées. Si lors de l'an un, elles étaient en quête d'une forme d'identité, elles veulent maintenant consolider les acquis sous de nouvelles couleurs et surtout avec un nom, qui définit chacune des six formations de la LPHF.

Marie-Philip Poulin et Laura Stacey de la Victoire de Montréal sont déjà à l'entraînement avec l'espoir de poursuivre la conquête du coeur des amateurs et de continuer à faire rêver les petites filles.

« Ça a dépassé nos attentes semaine après semaine et mois après mois, a avoué Poulin au micro de RDS. On croyait à une forme de Lune de miel au début, mais plus ça avançait et plus les gens embarquaient. Les foules étaient plus grandes chaque fois. C'était remarquable.  »

« C'est comme si nous avions vécu cinq ans en une année. C'était à la fois incroyable et historique, a pour sa part déclaré Stacey. Ç'a été une année de grandes émotions, mais notre élimination en séries a été une grande déception pour nous. C'est pour cette raison que nous avons repris l'entraînement à Verdun avec une grande motivation. »

L'importance de faire en sorte que l'équipe, la ligue et le hockey féminin progressent est au coeur des préoccupations des deux joueuses. « On va  continuer à grandir. On a tellement une bonne équipe derrière nous avec la direction et tout le monde pousse ensemble pour le hockey féminin. On a vu comment les gens ont travaillé avec nous, on espère juste que ça va continuer, a ajouté Poulin. On veut que les gens embarquent et voient comment c'est important. Que les petites filles puissent rêver de faire partie de cette équipe. »

« Je ne sais pas comment on peut faire pour toujours aller plus haut, mais c'est notre objectif, a avoué Stacey. Comment peut-on repousser les limites et continuer de briser le plafond de verre? C'est important de garder le même enthousiasme pour l'an 2.  »

Les deux joueuses adorent les nouvelles couleurs et nouveaux noms qui déterminent les équipes Poulin et Stacey ont affirmé que la réception des nouvelles appellations a emballé tout le monde. Elles croient en l'importance d'avoir un nom, un logo et pour développer une forme d'attachement.  Au début de la saison, ce sera comme vivre un moment historique une deuxième fois. « Ce sens d'appartenance à ce logo et à ce nom est remarquable, croit Poulin. La Victoire de Montréal, ça définit le côté collectif et les équipes sportives. Pour nous, c'est un état d'esprit. »

De plus, Poulin et Stacey disputeront cet hiver une dernière série de la rivalité contre les Américaines et de derniers championnats du monde avant les Jeux olympiques de 2026. La préparation olympique est entamée, et elle est aussi différente des dernières fois en raison de l'arrivée de la LPHF.  « Pour moi, ça fait quatre jeux olympiques que je fais, et on faisait toujours des centralisations à Calgary où on est ensemble pendant six mois. Cette année, ce sera tout nouveau. Ce sera à nous de faire des zooms, de nous rencontrer quand on peut être ensemble pour s'améliorer, parce que ça va arriver assez vite. »

La Beauceronne estime que la création de la ligue l'an dernier rendra juste meilleures les équipes nationales. « D'avoir une ligue et de jouer à temps plein, je pense que ça va juste améliorer notre jeu. Chaque équipe va être meilleure et le niveau de jeu va être encore meilleur. »