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RÉSULTATS

Abigail Boreen fébrile à l'idée d'obtenir une audition au sein du 1er trio de la Victoire

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En général, la composition des trios d'une équipe de hockey lors d'une séance d'entraînement est un indice assez fiable de ce que verront les spectateurs lors d'un match. Dans ce contexte, on peut s'attendre à voir Abigail Boreen jouer aux côtés de Marie-Philip Poulin contre le Frost du Minnesota vendredi soir à la Place Bell (match présenté à 19 h à RDS). Et ce n'est pas Boreen qui va s'en plaindre.

Pour une deuxième journée consécutive, jeudi à l'Auditorium de Verdun, Boreen a patiné avec la capitaine de la Victoire de Montréal et Jennifer Gardiner sur le premier trio de l'équipe, à la place de Laura Stacey.

Cette dernière est toujours à l'écart après la blessure dont elle a été victime lors du match joué dimanche dernier, à Denver, face au Frost.

Comme ce fut le cas mercredi, les médias ont questionné l'entraîneuse-chef Kori Cheverie pour obtenir les plus récentes informations au sujet de Stacey, une joueuse reconnue pour ses talents offensifs, mais aussi pour son leadership sur la patinoire et dans le vestiaire. Rien n'a véritablement transpiré de la réponse de Cheverie, si ce n'est que l'équipe a encore des informations à recueillir.

Si Stacey n'est pas en mesure de prendre part au duel contre le Frost vendredi soir — un scénario qui semble de plus en plus probable — Boreen s'attend à vivre de beaux moments sur la patinoire de la Place Bell.

En fait, c'est un peu un rêve qui deviendrait réalité, a admis Boreen après l'entraînement de jeudi. Au passage, elle a relaté une anecdote avec Poulin le soir du 10 juin dernier, lorsque la directrice générale Danièle Sauvageau l'a réclamée en troisième ronde du repêchage de la LPHF.

« C'est assez drôle, car c'est un peu un moment où je bouclerais la boucle. Quand Montréal m'a repêchée, elle était sur la scène », a mentionné Boreen en parlant de Poulin. « Maintenant, d'être ici et de pouvoir jouer avec elle, j'adore ça jusqu'à présent. »

« Elle m'a souhaité la bienvenue et après, nous avons parlé un peu. Elle a été géniale, honnêtement », a plus tard déclaré Boreen, en revenant sur l'anecdote du soir du repêchage.

« C'est l'une des meilleures leaders que je n'ai jamais côtoyées, rien qu'à sa façon d'être si attentionnée et d'être chaleureuse avec tout le monde. »

Si Poulin (3-3-6 points) évolue avec Boreen (3-2-5) et Gardiner (2-3-5) vendredi soir, Cheverie comptera alors sur trois de ses attaquantes les plus productives jusqu'à maintenant cette saison au sein de la même unité.

« J'aime la capacité de Boreen à utiliser sa vitesse pour récupérer des rondelles et créer des opportunités en zone offensive », a décrit Cheverie.

De son côté, Boreen estime que sa combativité peut être un atout pour complémenter le travail de Poulin et de Gardiner.

Au point de vue des statistiques, l'attaquante originaire de l'État du Wisconsin a récolté cinq points, dont quatre buts, en seulement neuf matchs l'an dernier avec la formation du Minnesota. Cette production est identique à celle qu'elle affiche jusqu'à maintenant cette saison.

Toutefois, le contexte dans lequel a évolué Boreen lors de la première saison de la LPHF n'était pas nécessairement le plus favorable, a-t-elle laissé sous-entendre.

« L'année dernière, j'ai eu un peu de mal à trouver mon rythme parce que j'avais des contrats de 10 jours. Je m'entraînais, puis on ne s'entraînait pas pendant deux semaines, puis on me lançait dans un match. Maintenant, c'est très régulier et tout au long de l'été, j'ai travaillé sur des aspects que je devais améliorer. Le simple fait d'avoir confiance en mon jeu m'a vraiment été bénéfique cette saison », estime l'attaquante âgée de 24 ans.

Quand elle s'exprime au sujet de Boreen, Cheverie voit une joueuse qui n'a pas encore exploité tout son potentiel.

« Nous savions ce que nous faisions quand nous l'avons choisie. Nous savions ce qu'elle allait apporter. Évidemment, elle se débrouille bien en ce moment, mais je pense qu'elle peut apporter encore plus. Elle et moi en avons parlé et nous voulons l'amener à un endroit où, à Montréal, elle aura pu élever son jeu encore plus. Je suis heureuse du niveau où elle se trouve en ce moment, mais je pense qu'elle peut devenir encore meilleure. »