ÉCJ se prépare pour le défi suédois
Disposer de la Finlande et malmener la Lettonie, c'est une chose, mais vaincre la Suède promet d'en être une autre pour Équipe Canada junior, vendredi.
Au lendemain de sa victoire sans appel de 10-0 signée aux dépens de la Lettonie qui lui a permis d'amorcer le Mondial junior avec un dossier de 2-0 pour la 19e fois au cours des 23 dernières années, la sélection canadienne a obtenu congé d'entraînement jeudi.
Les membres d'ÉCJ ont plutôt posé pour la traditionnelle photo d'équipe. Si les sourires étaient au rendez-vous sur la patinoire, les Canadiens demeurent conscients qu'ils ont des ajustements à apporter à leur jeu à l'aube de leur match le plus important de la phase préliminaire contre les hôtes du tournoi.
Les joueurs canadiens posent pour la photo d'équipe 2024.
« Il faut travailler notre constance, limiter les chances qu'on accorde et jouer 60 minutes complètes, estime l'attaquant de 17 ans Macklin Celebrini. Je pense que c'est important pour nous, car quand on joue selon nos propres termes, on est une très bonne équipe. Mais on ne peut pas s'en éloigner. »
« Ça va être le plus gros adversaire qu'on aura affronté jusqu'à maintenant, alors il va falloir vraiment jouer 60 minutes et ne pas avoir de petites baisses d'énergie durant le match. Ça va vraiment être notre plus gros défi », approuve le défenseur québécois Maveric Lamoureux.
Lamoureux en confiance, Dumais au ralenti
Lamoureux, un arrière des Voltigeurs de Drummondville repêché par les Coyotes de l'Arizona, prend les bouchées doubles à la ligne bleue canadienne depuis le début de la compétition aux côtés de Denton Mateychuk. Le duo a passé en moyenne plus de 23 minutes sur la glace lors des deux premiers matchs, soit près de cinq minutes de plus que tous les autres membres de la brigade défensive.
« Avant d'arriver ici, je ne m'attendais peut-être pas à ça, reconnaît le géant de 6 pi 7 po. Là, il me donne les minutes que j'ai et de la façon que je joue, je les mérite. »
« Ce n'est pas nouveau pour moi de jouer autant, ajoute-t-il. Tout ce que je n'ai pas, c'est du temps sur le jeu de puissance. Mais ça ne me dérange pas, je sais que ce n'est pas mon rôle ici. Mais j'ai le même temps de glace qu'à Drummondville. »
« On savait ce qu'on obtiendrait de lui : une grosse présence physique sur la glace, louange quant à lui l'entraîneur-chef d'ÉCJ, Alan Letang. On s'est fiés sur lui récemment et on continuera de le faire. Mateychuk et lui ont trouvé une belle chimie. Il a été excellent en désavantage numérique avec son long bâton et il a été physique devant le filet.
Habitué quant à lui de noircir la feuille de pointage, l'attaquant québécois Jordan Dumais des Mooseheads d'Halifax n'a récolté qu'une seule mention d'aide sur les 15 premiers buts inscrits par le Canada jusqu'à maintenant dans le tournoi. Le joueur par excellence en titre dans la LHJMQ n'est toutefois pas inquiété outre mesure par sa production.
« Ça ne va pas si pire, je me sens bien. Les bonds ne m'ont pas été favorables, mais ça va bien. Je vais continuer de jouer comme je le fais habituellement. Quand je joue ma game, d'habitude de bonnes choses arrivent. »
La Suède n'a pas vaincu le Canada au Mondial uunior depuis 2016. Ce duel aura assurément un impact décisif sur le premier rang du classement du Groupe A à l'issue de la phase préliminaire.