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RÉSULTATS

Bedard et le Canada disputent les demi-finales face aux États-Unis

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Une nouvelle page de la rivalité entre le Canada et les États-Unis s'écrira sous nos yeux dans quelques heures, avec la présentation des demi-finales du Mondial junior, mercredi (18 h 30, RDS), à Halifax.

De peine et de misère, la formation canadienne est parvenue à obtenir son billet pour le carré d'as, il y a deux jours, grâce à un but héroïque de Connor Bedard contre la Slovaquie.

Le rêve d'une défense de titre et d'une 20e médaille d'or est donc bien en vie pour la troupe de Dennis Williams.

L'entraîneur-chef des Américains, Rand Pecknold, refuse toutefois de croire que son club aura affaire à un groupe moins dominant que prévu.

Mardi après-midi, peu après que « Team USA » ait fait le voyage de Moncton vers Halifax, Pecknold s'est montré très élogieux envers ÉCJ.

« Je dirais que ce qui définit le mieux cette équipe, c'est : talent, talent et encore plus de talent. C'est l'un des effectifs les plus talentueux que le Mondial junior a vus depuis les 15, 17 dernières années ou à peu près. Le mérite revient au Canada; le pays a fait un très bon boulot à développer des joueurs. »

Devant le filet, on s'attend à ce que Thomas Milic soit opposé à Trey Augustine, le meneur dans le tournoi pour le pourcentage d'efficacité, à 93,9 %.

Pecknold a fait remarquer que la troupe qu'il dirige mise plus sur la jeunesse que ses grands rivaux.

« Cette formation canadienne est remplie de joueurs de 19 ans. Ce n'est pas notre cas. Nous avons beaucoup de patineurs de 18 ans. Mais nous sommes confortables avec ce que nous avons sous la main. Nous pouvons être compétitifs », a-t-il assuré.

Le défenseur d'ÉCJ Brandt Clarke, qui ne se gêne jamais trop pour dévoiler le fond de sa pensée, est d'avis que le jeu robuste pourrait être une façon d'ennuyer les Américains.

« J'aime notre style contre le leur. Nous avons regardé des bandes vidéo. Ils n'aiment pas le jeu physique. Vous pouvez être certains qu'on terminera nos mises en échec », a-t-il clamé.

À ce sujet, le capitaine des États-Unis, Luke Hughes, croit que ses coéquipiers et lui ont ce qu'il faut pour rivaliser coup pour coup.

« Nous avons de gros attaquants dans notre alignement. Notre groupe a de la combativité, et nous avons ce qu'il faut mentalement pour jouer ces matchs. Il peut bien dire ce qu'il veut », a répliqué Hughes.

Le gagnant de cet affrontement sera opposé jeudi soir au vainqueur du duel opposant la Tchéquie à la Suède, plus tôt aujourd'hui, à Scotiabank Centre.

Les rivaux du groupe A croiseront le fer pour une place en finale à 13 h 30, heure du Québec.