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RÉSULTATS

Jesse Ylönen et le Crunch font la vie dure au Rocket, l'emportant 5 à 2

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Le Rocket de Laval a roulé à vive allure au cours des deux premiers mois de la saison, mais il semble maintenant ressentir les effets du calendrier éreintant de la Ligue américaine de hockey.

Jesse Ylönen a amassé un but et une aide contre son ancienne équipe et le Rocket s'est incliné 5 à 2 aux dépens du Crunch de Syracuse, samedi après-midi, à la Place Bell.

Le club-école du Canadien de Montréal savait à quoi s'attendre en se mesurant deux fois au Crunch (13-9-7) en moins de 24 heures. La troupe de Joël Bouchard est coriace et intense, mais battable. Les Lavallois l'ont prouvé lors des quatre premiers duels de la saison.

Mais quand la machine n'arrive pas se mettre en marche, il devient très difficile de rivaliser avec un club possédant une aussi bonne éthique de travail. Les deux revers encaissés ce week-end l'ont montré.

« C'était un peu mieux (que vendredi), mais le niveau d'énergie semble diminuer. Je pense que nous avons beaucoup de jeunes et, avec les efforts qu'il faut déployer à ce temps-ci de la saison, nous sommes en train d'apprendre ce que ça prend pour jouer au hockey professionnel. Le niveau d'énergie n'est pas le même, mais nous aurons trois autres jours de congé et nous verrons ce qui va se passer », a indiqué l'entraîneur-chef Pascal Vincent.

Au meilleur de ses capacités, le Rocket (18-10-2) avait réussi à imposer son rythme contre la formation de Syracuse, plus tôt cette saison. Il a signé quatre victoires serrées, mais il avait surtout été en mesure d'égaler le niveau de travail de ses rivaux de section.

Lors des deux derniers affrontements, les Lavallois ont offert deux performances inconstantes pour conclure l'année 2024. Vincent n'a cependant pas l'impression que le Crunch a trouvé le système pour faire mal paraître ses joueurs.

« Nous avons joué six matchs contre eux cette saison et nous avons une fiche de 4-2. Nous avons besoin d'énergie pour jouer notre style de jeu. Il faut patiner et travailler et il faut des présences courtes. C'est la seule façon de gagner dans la Ligue américaine et dans la LNH. Nous allons développer ça, mais je pense que nous patinons dans la boue un peu dernièrement », a expliqué l'entraîneur-chef.

Contrairement au match de vendredi, le Rocket a connu une bonne première période et il a réalisé quelques belles poussées offensives dans le territoire ennemi. Les choses se sont toutefois gâtées au deuxième vingt.

Deux pénalités à Logan Mailloux ont semblé freiner l'élan et le Crunch a foncé tête première dans l'ouverture en inscrivant trois buts. L'équipe locale n'a plus été la même par la suite.

« Nous n'avons pas pu récupérer après leur poussée en deuxième période, a mentionné le capitaine Lucas Condotta. Nous devons trouver une façon d'être connectés. Je n'ai pas trouvé que nous avions du synchronisme sur la patinoire. Ils ont joué avec ardeur et c'est à nous de le faire aussi. »

Xavier Simoneau et Alex Barré-Boulet ont enfilé l'aiguille pour le Rocket. Luke Cavallin a effectué un deuxième départ dans la Ligue américaine cette saison et il a repoussé 27 lancers.

Max Crozier, Gabriel Szturc, Joël Teasdale, un autre ancien du Rocket, et Gabriel Fortier, dans un filet désert, ont aussi fait mouche pour les visiteurs. Logan Brown et Conor Sheary ont tous deux obtenu deux mentions d'assistance.

Au repos vendredi soir, Brandon Halverson a connu une bonne partie devant la cage du Crunch, cédant deux fois en 23 tirs.

Le Rocket profitera de plusieurs jours de congé avant de reprendre l'action vendredi prochain, contre les Canucks d'Abbotsford.

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Vincent s'attendait à un bien meilleur début de match de ses hommes et ils ont répondu à l'appel lors des premières minutes, provoquant d'ailleurs deux pénalités.

Après avoir éprouvé des difficultés à s'installer en zone ennemie en supériorité numérique, vendredi, le Rocket a été plus menaçant lors du deuxième affrontement. Nouvellement utilisé sur la première vague, William Trudeau a simplifié les choses pour son unité, mais Halverson n'a rien donné.

L'intensité des Lavallois s'est ressentie au premier engagement, mais aussi au début du deuxième vingt. À 2:09, Condotta a saisi une remise d'Adam Engström et il a laissé le disque à Simoneau. Le Québécois a profité de la présence de son coéquipier près du filet pour surprendre Halverson du côté de la mitaine.

Le rythme n'a toutefois pas été maintenu après les deux pénalités décernées à Mailloux. Le Crunch n'en demandait pas tant.

Pendant que Mailloux était installé au banc, Ylönen a repéré Szturc dans le cercle des mises en jeu et ce dernier a trompé la vigilance de Cavallin du côté de la mitaine.

Le Rocket a eu un léger regain de vie lorsque Crozier a écopé une pénalité de quatre minutes, mais, malgré plusieurs bons tirs, il n'a pas été en mesure de prendre les devants. Ce sont plutôt les visiteurs qui ont semblé énergisés.

En entrée de zone, Sheary a aperçu que Luke Tuch avait raté sa couverture et il a remis la rondelle à Ylönen, qui l'a glissée entre les jambières de Cavallin. Un peu plus d'une minute plus tard, Crozier a attendu qu'Engström se compromette et il a décoché un tir très précis dans le haut du filet pour donner les devants 3-1 au Crunch.

Le deuxième entracte n'a pas servi la cause de la troupe de Vincent et elle a encaissé un quatrième but. En pression, Brown s'est emparé de la rondelle et il a effectué une belle passe à Teasdale, qui a fait bouger les cordages.

Les partisans lavallois ont pu y croire à nouveau quand Barré-Boulet a complété la passe d'Owen Beck pour réduire l'écart à 4-2, mais Fortier a planté le dernier clou avec 2:45 à écouler.

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