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RÉSULTATS

Une chimie incroyable entre Barré-Boulet, Roy et Gignac à Laval

Alex Barré-Boulet (12), Joshua Roy (10) - @RocketLaval/X
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Le Rocket de Laval a vu sa série de victoires s'arrêter à huit samedi, à Belleville, mais outre cela, il connaît un début de saison exceptionnel.

Pour Alex Barré-Boulet, cette défaite sert de bonne leçon à la troupe de Pascal Vincent, qui trône au sommet de sa division dans la Ligue américaine.

« Au début de l'année, c'est le fun d'enchaîner victoires, ça aide pour l'esprit d'équipe. Mais je ne pense pas que d'avoir perdu à Belleville, c'est nécessairement une mauvaise chose, ça nous rend un petit peu plus humble », a indiqué l'attaquant québécois au 5 à 7. « C'est sûr qu'on aurait aimé gagner, mais ça nous dit que si on n'apporte pas notre meilleur effort chaque match, on peut être battu. C'est à nous d'apprendre de ça. »

Après deux matchs d'absence, Barré-Boulet est revenu au jeu vendredi dernier contre les Senators et il a repris là où il a laissé, si bien qu'il cumule trois buts et huit passes en sept rencontres. La chimie opère sur le premier trio avec Brandon Gignac et Joshua Roy.

« Ça va bien à date. J'ai eu une bonne chimie en partant avec Brandon et Josh. Ce sont des joueurs que je connaissais déjà, je savais ce qu'ils sont capables de faire. On s'est trouvé assez facilement au début de la saison et ça continue encore.

« [Josh] est un très bon joueur. Il a un très bon sens du jeu et un lancer assez phénoménal. Il se place bien sur la glace quand il est ouvert. Moi j'aime faire des jeux, Brandon est un gars qui patine super vite et qui crée de l'espace, alors que Josh met la touche finale. Avec son lancer, ma vision du jeu et la vitesse de Brandon, notre ligne fait très bien. Les statistiques que Josh a à 21 ans, c'est assez impressionnant. »

Effectivement, Roy est le meneur de l'équipe avec 12 points en 11 rencontres, dont 7 buts. Il est facile de trouver les points positifs lors d'une telle série de succès chez le Rocket, qui n'a pas encore vécu d'adversité en ce début de campagne. Malgré ces succès, l'entraîneur d'expérience Pascal Vincent compte bien s'assurer que personne ne s'assoie sur ses lauriers.

« Tout le monde l'aime, il est fair », dit Barré-Boulet. « Si tu travailles, il va te donner des opportunités. Mais personne jusqu'à maintenant ne lui a donné des raisons de baisser son temps de glace, tout le monde travaille fort. Il y a des gars de rôles et d'autres qui jouent plus à cause des unités spéciales, mais on joue à quatre lignes. Il t'en donne si tu lui en a donnes. Il est très honnête pour te dire si tu ne joues pas assez bien bien ou pour te donner une claque dans le dos quand tu joues bien, les gars apprécient ça beaucoup.

À Montréal toutefois, les insuccès ont donné lieu à des remaniements et quelques rappels. Qui sait quand le tour de Barré-Boulet viendra, mais dans son cas, il préfère ne pas se laisser déconcentrer par les suppositions en attendant un appel et il parle par expérience.

« C'est sûr qu'en étant à Laval, on regarde beaucoup les matchs du Canadien. On essaie de voir ce qu'ils font. Souvent il y a des gars qu'on connaît, comme [Lucas] Condotta présentement, et on espère que ça se passe super bien pour lui. Mais j'essaie de ne pas penser à ça. Pour l'avoir vécu dans le passé, quand tu espères que le téléphone sonne chaque jour, ça n'arrive pas, puis tu commences à mal jouer parce que tu deviens nerveux, stressé. Je joue donc ma game. Pour l'instant je suis à Laval et je suis content d'être là. J'ai du fun avec les gars et on a une bonne équipe. S'ils ont besoin de moi, je vais être prêt.

« Ce n'est pas ma première année professionnelle. Mes parents et amis me posaient la question en début de carrière, ça arrivait plus à Syracuse que maintenant. Je pense qu'ils sont simplement contents en étant à Laval de pouvoir venir me voir jouer sur une base régulière. C'est sûr qu'il y a toujours du bruit de l'extérieur, mais à date ça va super bien et le fait qu'on joue bien ça garde ça plus tranquille. »