Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Le Rocket est défait 3 à 1 par les Comets

Publié
Mise à jour

Le Rocket de Laval avait établi le standard en réussissant deux belles remontées victorieuses cette semaine, mais il n'a pas été en mesure de compléter son tour du chapeau.

Xavier Parent a récolté un but et une aide pour guider les Comets d'Utica vers une victoire de 3-1 aux dépens du Rocket, samedi soir, à la Place Bell.

Le club-école du Canadien de Montréal tirait de l'arrière 3-0 contre les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton, mercredi, et 2-0 face aux Comets, vendredi, lorsqu'il a profité d'une étincelle pour amorcer sa remontée. Le brasier est toutefois resté bien calme, samedi.

« Ça fait quelques parties que nous tirons de l'arrière assez tôt. Jusqu'à maintenant, nous avions fait du bon travail pour venir de l'arrière, mais quand tu joues trop souvent avec le feu, tu finis par te brûler, a imagé l'attaquant Rafaël Harvey-Pinard. Nous avons eu des occasions de marquer, mais nous ne les avons pas concrétisées. Il faut leur donner du crédit, ils ont bien joué. »

En contrepartie, les Lavallois n'ont pas offert une performance qui rendait justice à la série de six matchs avec au moins un point (5-0-1) qu'ils venaient de connaître.

Pendant cette séquence, l'entraîneur-chef Pascal Vincent a pu compter sur tous ses joueurs et il n'y a eu aucune partie au cours de laquelle le Rocket (23-11-3) n'a pas dicté son rythme d'une quelconque façon. Lors de ce deuxième duel contre les Comets (11-19-4), il semble avoir vu une équipe complètement différente.

« Dans les deux matchs précédents, je sentais que nous pouvions revenir. Aujourd'hui, dès la première période, je savais que nous serions dans le pétrin, a observé Vincent. Tout ce que nous avions bien fait vendredi, nous ne l'avons pas exécuté de la même façon ce soir. Nous étions déconnectés et nous avons pris des décisions bizarres. C'est ce genre de match. »

Blessé à l'épaule ou au bras gauche vendredi, l'attaquant Joshua Roy n'était pas de la formation pour ce deuxième affrontement en 24 heures. Vincent a donc dû brasser les cartes, tant à forces égales qu'en avantage numérique, pour combler la perte de son meilleur pointeur.

L'entraîneur-chef a insisté sur le fait que le travail offensif de sa troupe ne reposait pas que sur un seul joueur, mais, visiblement, la chimie a moins opéré qu'à l'habitude.

« Nous n'avons pas eu d'entraînement (avec les nouveaux trios) et nous sommes rentrés tard à Laval cette nuit. Ça s'est moins bien passé aujourd'hui et ce n'était pas notre meilleur match, a admis l'attaquant Laurent Dauphin. Ils sont sortis avec hargne et ils ont joué avec vitesse. Nous n'avons pas été capables de répondre. »

Les deux joueurs qui ont incarné cette hargne des Comets sont Parent et Nathan Légaré, un ancien du Rocket.

Parent, qui est né à Laval, élève souvent son jeu d'un cran devant sa famille et ses amis. Lors de la dernière saison, il avait obtenu à la Place Bell le seul tour du chapeau de sa carrière dans la Ligue américaine. Dans le cas de Légaré, qui a inscrit le but vainqueur, samedi, il a marqué deux de ses quatre buts cette saison au domicile de ses anciens coéquipiers.

Ryan Schmelzer a aussi fait bouger les cordages pour la formation d'Utica. Isaac Poulter a perdu son blanchissage en fin de partie, mais il a signé la victoire grâce à 26 arrêts.

Alex Barré-Boulet a été l'auteur du seul but du Rocket, qui a également perdu les services du défenseur William Trudeau à la suite d'une violente mise en échec, en première période. Connor Hughes a cédé trois fois en 29 lancers pour encaisser une deuxième défaite d'affilée.

Les Lavallois reprendront l'action mercredi soir, alors que les Bears de Hershey seront de passage à la Place Bell.

La remontée arrive à court

Un peu comme ils l'avaient fait la veille, les Comets ont ouvert le pointage très tôt en première période. Et, encore une fois, c'est Schmelzer qui a procuré l'avance à sa troupe.

Lors d'une contre-attaque rapide, Max Willman a glissé le disque à Schmelzer, qui a profité de l'espace devant lui pour déjouer Hughes d'un excellent tir dans la lucarne. Tout ça, après seulement 66 secondes de jeu.

Le Rocket a accentué le rythme et il s'est donné quelques occasions de marquer pour créer l'égalité, sans toutefois en profiter. La meilleure est venue du bâton de Barré-Boulet, qui a été frustré par Poulter.

Trudeau a tenté de réveiller les siens en sonnant les cloches de Jack Malone, mais le momentum n'a pas changé de côté.

Après un début de deuxième engagement plus tranquille, les visiteurs ont peu à peu appliqué plus de pression en zone ennemie. C'est d'ailleurs grâce à cet échec avant qu'ils ont réussi à doubler leur avance.

Légaré a été efficace le long de la bande et il est revenu devant le filet de Hughes. À travers une mêlée dans le demi-cercle, Shane Bowers a poussé la rondelle vers Légaré, qui n'a eu aucune difficulté à compléter la manœuvre.

Avec encore l'espoir de remonter la pente, la formation lavalloise a pu travailler en avantage numérique pendant quatre minutes, tôt au dernier tiers. Poulter a su fermer la porte et sa défensive a bloqué plusieurs lancers.

Les Comets ont continué leur bon travail et Parent a planté le dernier clou dans le cercueil du Rocket, à 12:31. Le Québécois s'est moqué de Logan Mailloux et il a trompé la vigilance de Hughes.

Alors qu'il ne restait que 15 secondes à écouler à l'affrontement, Barré-Boulet a profité d'un avantage numérique pour priver Poulter de son premier jeu blanc de la saison, mais le mal était déjà fait.