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RÉSULTATS

Tout baigne dans l'huile chez le Rocket après un splendide mois d'octobre

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S'ils le pouvaient, Pascal Vincent et ses joueurs du Rocket de Laval exigeraient que le mois d'octobre 2024 dure 60 jours. Ou 90 jours. Ou qu'il soit même éternel. Car ils en ont connu un très beau.

La formation lavalloise a conclu ce premier mois de la saison 2024-25 de la Ligue américaine de hockey en prenant la mesure des Comets d'Utica 3-2 mercredi soir à la Place Bell.

À la suite de ce gain, le Rocket se pavane avec un dossier de six victoires et un revers, le meilleur de l'histoire de la concession après sept matchs depuis son transfert au nord de la rivière des Prairies avant la saison 2017-2018.

Le Rocket en est à cinq victoires d'affilée, une de moins que le record de la franchise lavalloise. Un record qui pourrait être égalé, puis battu, à l'issue des deux rendez-vous de la formation lavalloise avec les Bruins de Providence, vendredi et samedi, à la Place Bell.

Les statistiques positives ne s'arrêtent pas là. Le Rocket affiche un dossier parfait à domicile (4-0-0) et n'a encore jamais tiré de l'arrière après 40 minutes de jeu.

« Je pense que notre ADN, c'est de travailler fort, mais au-delà de travailler fort, c'est collectivement. On amène le plan de match de la bonne façon. En échec-arrière et en échec-avant on ne donne absolument rien (à nos adversaires), et c'est fatigant. C'est ce qui fait notre succès », a analysé l'attaquant Xavier Simoneau après la partie de mercredi.

Aussi, la formation lavalloise a gagné les cinq matchs qu'elle a joués jusqu'à maintenant contre des rivaux de la section Nord et ce, sans leur céder le moindre point boni pour une défaite en prolongation ou en tirs de barrage.

« C'est ma troisième année ici et c'est la première fois que ça arrive. Je suis content », a lancé Simoneau.

« On l'a vu; en fin de saison, ce sont des points qui sont très, très, très importants. De la manière qu'on commence, ce sont des points bonis pour nous », a-t-il ajouté.

Bref, tout baigne dans l'huile chez le Rocket, et un discours commun ressort jusqu'à maintenant, qu'il vienne de Vincent ou de l'un ou l'autre de ses joueurs: tout le monde a acheté la philosophie mise de l'avant par le personnel d'entraîneurs.

Invité à préciser quelle est cette philosophie, Vincent l'a fait en rendant hommage à ses joueurs et à l'unité qu'ils ne cessent d'afficher sur la patinoire, sur le banc et dans le vestiaire.

« Ils sont soudés, parce que ce sont de bonnes personnes, et ils veulent faire les choses de la bonne façon. Ils achètent l'état d'esprit qu'on veut avoir. Ils achètent la ténacité, l'effort que ça doit prendre pour gagner des matchs de hockey ou, du moins, se mettre dans une position pour gagner des matchs de hockey », a répondu Vincent, dans un premier temps.

« Les systèmes sont importants, mais il n'y a pas un système parfait et il n'y a pas un système que tu ne peux pas battre. Ce qui est difficile à battre, c'est quand tu as cinq gars qui vont sur la glace toutes les 30 secondes et travaillent en unité de cinq, offensivement et défensivement », a renchéri l'entraîneur-chef du Rocket.

« Ce qu'ils ont acheté, c'est l'état d'esprit, la façon que l'on va porter le chandail du Rocket de Laval, comment on va jouer, soir après soir », a-t-il résumé.

Ces succès hâtifs peuvent étonner si l'on tient compte du fait que l'édition 2024-25 compte non seulement un nouvel entraîneur-chef, mais aussi une dizaine de joueurs qui étaient ailleurs qu'à Laval, il y a un an.

À écouter Vincent, on comprend que la philosophie générale repose d'abord et avant tout sur une gestion au quotidien.

« On a un peu de succès, oui. Il y a des raisons pour ça. On doit garder et protéger ça. Mais chaque match est comme un moment individuel. Je ne veux pas relier l'un à l'autre. On a gagné aujourd'hui. Ce soir, je veux qu'ils en profitent. Mais demain, on recommence, et la machine doit continuer », a d'abord souligné l'entraîneur-chef du Rocket.

« Je ne les connaissais pas, ils ne me connaissaient pas non plus, a ajouté Vincent en parlant de ses joueurs. C'est un travail d'équipe et ce n'est pas moi. C'est l'ensemble. C'est le personnel d'instructeurs, ce sont les joueurs, les thérapeutes, c'est tout le monde ensemble. C'est encore de très bonne heure dans la saison, mais c'est un bon début, il n'y a aucun doute. »

Reste à voir, maintenant, si le gardien Jakub Dobes sera en mesure de jouer au cours du week-end. La direction du Rocket a annoncé, plus tôt jeudi, qu'il était évalué sur une base quotidienne en raison d'une blessure au bas du corps.

Mercredi, Dobes a réalisé 27 arrêts et inscrit une quatrième victoire en autant de départs cette saison.

Le Rocket a annoncé le rappel du gardien Luke Cavallin des Lions de Trois-Rivières.

Par ailleurs, les Lions ont gagné un joueur puisque le Rocket leur a cédé le défenseur Chris Jandric. La décision s'explique par le retour du défenseur Logan Mailloux dans le giron de la formation lavalloise.