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RÉSULTATS

Michael Andlauer tient à rassurer les partisans des Sénateurs

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Michael Andlauer a tenu à rassurer les partisans des Sénateurs d'Ottawa, jeudi soir.

Avant le match contre les Capitals de Washington, le propriétaire des Sénateurs a rencontré quelques journalistes et a réitéré son engagement à l'égard de la ville et son désir de remporter la coupe Stanley.

Lundi, M. Andlauer a annoncé que les Sénateurs joueraient deux matchs hors-concours à Québec en septembre prochain. Cette nouvelle n'a pas dérangé les partisans. Ce sont les commentaires d'Andlauer suggérant qu'il était ouvert à ce que son équipe joue des matchs de saison régulière au Centre Vidéotron qui les ont laissés pantois.

« C'est là que j'ai commis une erreur, a admis Andlauer. Je ne m'attarde pas sur le passé, mais ce que je n'ai pas réalisé, c'est qu'il a été question de jouer cinq matchs là-bas. Je ne le savais pas. »

Certains se sont demandé si Andlauer n'essayait pas de s'en servir pour faire pression sur la Commission de la capitale nationale, alors qu'il négocie un accord pour la construction d'un amphithéâtre au centre-ville. Mais il s'est empressé de dissiper cette hypothèse, affirmant que les projets de matchs préparatoires à Québec étaient en cours depuis longtemps.

Andlauer a ensuite reconnu qu'il ne s'était pas rendu compte à quel point les blessures et les craintes des supporters étaient enracinées depuis que l'ancien propriétaire avait menacé de déménager l'équipe. Mais il a compris et veut que les partisans sachent qu'il les a entendus haut et fort.

« Mon message aux partisans est de me croire sur parole et de m'accorder le bénéfice du doute. J'aime cette ville, j'aime les supporters et j'ai beaucoup appris de cette expérience », a-t-il déclaré.

Malgré les critiques, Andlauer estime qu'il en est ressorti quelque chose de positif.

« Il y a beaucoup de cicatrices chez les partisans et je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'à ce que je voie la réaction. Mais le côté positif de tout cela, c'est que le hockey est profondément enraciné dans cette communauté et que cela m'a fait comprendre à quel point nos supporters sont passionnés, ce qui me fait du bien », a-t-il affirmé.

Depuis qu'il a acheté l'équipe, Andlauer a fait part de son engagement à faire croître la base de partisans francophones.

L'organisation travaille fort pour s'implanter dans la ville voisine de Gatineau. Andlauer pense qu'il existe une base de supporters inexploitée qui a été ignorée pendant trop longtemps.

Il voit la ville de Québec comme une extension de cette base potentielle.

Andlauer a grandi dans la banlieue de Montréal et se souvient parfaitement de la rivalité de longue date entre les Canadiens et les Nordiques. Lorsque les Nordiques ont déménagé au Colorado, de nombreux amateurs de hockey se sont retrouvés sans équipe locale à encourager. 

Andlauer espère profiter de cette base de supporters. Il a fait savoir que c'était sa seule intention en décidant de faire jouer son équipe à Québec.

« C'était aussi simple que cela, mais je comprends maintenant », a-t-il assuré.

Andlauer a ajouté qu'il ne voulait pas manquer de respect aux partisans d'Ottawa et que tout ce qu'il fait est pour eux. Il n'a pas hésité lorsqu'on lui a demandé ce qu'il ferait différemment.

« Eh bien, évidemment, le chandail », a-t-il répondu.

La mascotte bien-aimée de l'équipe, Spartacat, est apparue lors de l'événement avec un chandail qui a suscité la controverse, soit un hybride du logo des Sénateurs et de celui des Nordiques, ce qui a rendu les partisans furieux.

En fin de compte, Andlauer est animé par la même passion et le même désir que les fans de célébrer un championnat à Ottawa. Il s'est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir.

Il reconnaît cependant qu'il pourrait y avoir des faux pas en cours de route et espère que la patience sera au rendez-vous alors qu'il continue d'apprendre.