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RÉSULTATS

Audrey Leduc et Andre de Grasse terminent au 1er rang en finale

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Audrey Leduc a remporté la finale du 100 mètres aux Essais canadiens d'athlétisme en enregistrant un temps de 11,20 secondes pour confirmer sa place aux Jeux olympiques de Paris

« Je suis excitée de voir ce qui va se passer à Paris », affirmé la Québécoise de 25 ans. « D'avoir réalisé ça devant une foule du Québec, c'est incroyable! », a-t-elle ajouté.

La Gatinoise a inscrit un temps de 11,00 secondes vendredi dernier, à la Classique de Montréal. Son meilleur temps, 10,96 secondes, a été réalisé en mai dernier.

Chez les hommes, Andre de Grasse a remporté la finale du 100 mètres avec un temps de 10,20 secondes. De Grasse a franchi la ligne d'arrivée avec les bras grands ouverts, mais un problème technique a créé la confusion: le nom d'Eliezer Adjibi apparaissait au premier rang. 

« J'étais confus. Je pensais avoir gagné, il n'y avait personne dans mon champ de vision. Je me suis dit que je m'étais fait dépasser à la dernière fraction de seconde, parce que je ne voyais personne », a expliqué l'athlète de 29 ans.

De Grasse, qui a remporté l'or au 200 mètres et le bronze au 100 mètres à Tokyo, ne veut pas s'assoir sur ses lauriers et désire améliorer son résultat au 100 mètres. « J'ai récolté tellement de médailles et des fois, c'est facile de prendre ça pour acquis. Le plan, c'est d'aller chercher l'argent ou l'or au 100 mètres ». 

De Grasse, six fois médaillés aux JO et champion olympique en titre sur 200 m, a déclaré plus tôt cette semaine vouloir inscrire un temps inférieur à 10 secondes à ces essais nationaux, lui qui estime être dans sa meilleure condition physique depuis les Jeux de Tokyo.

Il a couru 10,00 secondes la semaine dernière en Finlande, le 25e temps le plus rapide sur cette distance en 2024.

Morales-Williams domine

L'homme le plus rapide au monde sur 400 mètres n'a pas eu de mal à se qualifier pour la finale de la distance aux Essais canadiens d'athlétisme, vendredi.

L'Ontarien Christopher Morales-Williams a stoppé le chronomètre à 45 secondes, 77 centièmes (45,77) pour remporter sa vague, signant au passage le temps le plus rapide de la journée.

«Ce n'était pas mauvais. Je voulais juste voir où j'en étais, car je n'avais pas couru depuis les finales de la NCAA, a expliqué Morales-Williams. Je suis en phase de récupération de cette compétition encore. Je me sens plutôt bien, mais je n'ai pas encore tout repris. Espérons que [samedi] sera un meilleur jour. (...) Ça a bien été, une course bien huilée qui me permet d'aller en finale.»

Le sprinter de Vaughan a devancé l'Australien Steven Solomon (46,11), ainsi que le médaillé d'or olympique en titre au décathlon, Damien Warner (47,46). Warner passera à la finale.

«Le plan était de rester bien loin de Christopher. Sur ce point, c'est réussi», a blagué Warner, qui dispute davantage cette épreuve comme une séance d'entraînement que pour l'emporter.

Solomon est évidemment exclu d'office à titre de coureur international. Comme son chrono aurait été suffisant, la finale sera courue à sept.

Morales-Williams détient la marque canadienne de 44,05 depuis le mois de mai dernier. Il s'agit du 400 m le plus rapide couru cette saison. Celui qui étudie à l'Université de la Georgie a remporté toutes ses courses sur la distance cette saison.

«Il y a toujours de la pression, pas seulement parce que je suis le no 1 au monde, mais aussi parce que je suis un compétiteur, a indiqué Morales-Williams. Je m'impose beaucoup de pression, car tout le monde peut gagner une course un jour donné.»

Champion national en titre, il a remporté le championnat universitaire américain et occupe actuellement le premier rang mondial, après avoir mis la main en 2023 sur la médaille d'argent des Championnats panaméricains juniors.

«Je veux défendre mon titre, a admis l'Ontarien. J'espère que ce ne sera pas trop fou, mais si je dois courir une grosse course, je le ferai. J'aimerais mieux pas, car les gars qui seront en finale à Paris n'auront pas couru une grosse saison universitaire comme moi. Alors je vise le titre plus qu'un temps [samedi].»