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RÉSULTATS

Après l'or à Tokyo, l'argent aux Jeux de Paris!

Abigail Dent, Caileigh Filmer, Maya Meschkuleit, Kasia Gruchalla-Wesierski, Avalon Wasteneys, Sydney Payne, Kristina Walker et Jessica Sevick - RDS
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TABLEAU DES MÉDAILLES | SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

Le Canada, champion olympique en titre à l'épreuve féminine du huit de pointe avec barreur, a remporté la médaille d'argent dans cette discipline aux Jeux de Paris, samedi.

Les Canadiennes ont terminé la course avec un temps de 5:58,84 au Stade nautique de Vaires-sur-Marne.

La Roumanie est allée chercher la médaille d'or grâce à un chrono de 5:54,39.

Le Canada s'est retrouvé dans une bataille serrée avec la Grande-Bretagne pour la deuxième place à 500 mètres de l'arrivée, mais il a réussi à tenir tête à ses adversaires pour remporter l'argent.

La Britanno-Colombienne Avalon Wasteneys a mentionné qu'elle savait que les Canadiennes devaient pousser durement jusqu'à l'arrivée.

« Je savais qu'elles étaient près de nous. Je savais que ce serait une course serrée et je creusais le plus profondément possible pour trouver chaque once d'énergie. Je voulais quitter la course sans aucun regret », a-t-elle affirmé.

« Je suis remplie d'émotions. Complètement. », a laissé tomber Kasia Gruchalla-Wesierski avec des larmes qui coulaient sur ses joues, comme l'a partagé le média Sportcom. « Je pense vraiment que c'était le meilleur résultat que nous aurions pu avoir aujourd'hui et je n'ai vraiment pas de regret. Je n'avais presque plus rien en moi dans les 200 derniers mètres et j'ai senti mon équipe me pousser. Je ne pouvais presque pas bouger tellement j'avais mal! »

L'Ontarienne Kristen Kit, la barreuse, a dit que les Canadiennes n'avaient pas connu leur meilleur départ et elles ont dû ajuster leur plan.

« J'ai en quelque sorte pris une décision exécutive pour nous maintenir au sommet et nous mettre dans la course. Et nous étions dans la course, a-t-elle déclaré. Honnêtement, j'étais vraiment très reconnaissante qu'elles m'aient fait confiance pour changer les tactiques de course à la volée. »

Les Canadiennes sont à Paris en tant que médaillées d'or en titre dans cette épreuve, après avoir remporté les Jeux olympiques de Tokyo en 2021.

Cependant, Kit a mentionné que l'équipe a glissé au classement après ces Jeux et qu'elle «a vraiment éprouvé des difficultés» pour regagner la forme.

« De réussir ça en neuf mois, c'est un rêve devenu réalité », a insisté Kit, qui a annoncé qu'elle prendrait sa retraite après les Jeux de Paris.

L'équipe a rappelé quatre membres des jeux de Tokyo: Kit, de St. Catharines, en Ontario, Kasia Gruchalla-Wesierski, de Calgary, Sydney Payne, de Toronto, et Wasteneys, de Campbell River, en Colombie-Britannique.

Cinq autres — Abby Dent, de Kenora, en Ontario, Caileigh Filmer, de Victoria, Maya Meschkuleit, de Mississauga, en Ontario, Jessica Sevick, de Strathmore, en Alberta, et Kristina Walker, de Wolfe Island, en Ontario. — se sont jointes aux membres de retour de l'équipe de cette année.

L'équipe s'est qualifiée pour la finale d'aujourd'hui après avoir terminé deuxième au repêchage de jeudi.

Le Canada a gagné une médaille en aviron lors de chaque Jeux olympiques depuis 1992.

Les effets concrets d'une médaille olympique

L'équipe canadienne d'aviron n'a qualifié que deux bateaux aux Jeux olympiques, dont aucun chez les hommes. Elle repartira tout de même de la capitale française avec une médaille qui assurera un financement de Sport Canada et d'À nous le podium à moyen terme. Une bouffée d'oxygène pour ceux et celles qui vont s'engager dans le prochain cycle olympique menant aux Jeux de Los Angeles qui seront marqués par la disparition de la catégorie des poids légers pour faire place à des épreuves disputées en mer.

« Je ne vais pas mentir, c'était vraiment important qu'on soit sur le podium. On a vraiment besoin du financement pour l'aviron parce qu'il y a des femmes et des hommes extrêmement forts dans notre pays qui ont besoin du soutien du reste du Canada », a saoutenu Gruchalla-Wesierski.

Après sa deuxième médaille olympique, Kasia Gruchalla-Wesierski n'a pas voulu s'avancer si elle voulait continuer à être une athlète de haut niveau.

« J'ai quand même 33 ans et j'aimerais avoir une famille, alors on verra. Aujourd'hui, j'essaye juste de ressentir le moment. La vie est plus grande que le sport. »

Elle aura l'occasion de célébrer et peut-être de parler d'avenir avec ses proches qu'elle allait rejoindre dans les minutes suivantes.