Shai Gilgeous-Alexander est l'arme fatale du Canada
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Inarrêtable en un contre un, excellent défenseur, l'arrière Shai Gilgeous-Alexander est le principal atout des Canadiens, adversaires des Bleus en quarts de finale mardi, qu'il compte bien emmener jusqu'à l'or olympique.
Dans le plan de jeu imaginé par Vincent Collet et l'encadrement des Bleus figure forcément un plan pour freiner le plus possible « SGA ».
Candidat au titre de meilleur joueur (MVP) de la dernière saison régulière de la NBA, l'arrière canadien est depuis le début des Jeux (19 points, quatre rebonds, quatre passes et 1,7 interception) dans la droite lignée de ce qu'il a montré au Thunder d'Oklahoma City.
Sans jamais forcer le jeu et avec un pourcentage de réussite insolent au tir (58,1%), le joueur de 26 ans (1,98 m), d'une fluidité sans pareille, semble encore capable de hausser son niveau de jeu.
Sobre face aux médias et sur le parquet, il n'en reste pas moins le meneur de la sélection canadienne dans le jeu comme dans la voix. C'est ainsi qu'il s'est interposé pour défendre son coéquipier Nickeil Alexander-Walker après la victoire face à la Grèce (86-79): « J'ai eu l'impression que le no 5 (Giannoulis Larentzakis, NDLR) a poussé Nickeil après la fin du match, donc je lui ai fait savoir que ce n'était pas possible », explique-il calmement.
Épaulé en attaque par RJ Barrett (21 points) lors de la première semaine à Villeneuve-d'Ascq, SGA est aussi un formidable défenseur, qui joue souvent le rôle de premier chien de garde des lignes extérieures.
Sa progression constante depuis son arrivée en NBA aux Clippers de Los Angeles (2018) résulte à la fois de son talent et de son travail acharné, à la hauteur de sa passion pour le basket.
« Shai, c'est un drogué de basket, affirmait Chris Paul quand il était son coéquipier dans l'Oklahoma. Ça nous arrive d'être au téléphone en train de regarder un match et de discuter de ce qu'on voit. »
Le meneur américain et SGA allaient aussi voir des matchs de G-League (l'antichambre de la NBA) quand ils ne discutaient pas de basket pendant des heures.
Mais c'est sur le parquet que le maître du tir à mi-distance s'exprime le mieux. Méfiance pour les Bleus.