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RÉSULTATS

Une sixième place pour le Canada en natation artistique

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TABLEAU DES MÉDAILLES | SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

Non, Jacqueline Simoneau ne regrette rien.

Après avoir décidé de sortir de sa retraite pour revivre l'expérience olympique, la Montréalaise âgée de 27 ans était rayonnante après avoir conclu l'épreuve par équipes de natation artistique en sixième position, mercredi aux Jeux olympiques de Paris.

 «Je ne regrette rien de cette année », a dit celle qui avait mis un terme à sa carrière après les Jeux de Tokyo en 2021 pour se concentrer sur ses études en médecine podiatrique.

Au cours de la dernière année, Simoneau a gagné des médailles en Coupe du monde, est devenue championne du monde en solo et a aidé une jeune équipe canadienne à progresser.

Scarlett Finn, Audrey Lamothe, Jonnie Newman, Raphaëlle Plante, Kenzie Priddell, Claire Scheffel, Florence Tremblay et Simoneau ont reçu un pointage de 253,0567 points pour leur programme acrobatique sur une thématique des classiques du hip-hop, mercredi.

Les Canadiennes avaient pris le septième rang lors du programme technique, lundi, puis le cinquième rang lors du programme libre, mardi.

Elles ont terminé avec 859,2229 points au score cumulatif, à 41,509 points du podium.

 «Ce sont les premiers 'JO' de toutes mes coéquipières. Elles sont contentes d'être ici et ça se ressent », a dit Simoneau, qui en est pour sa part à ses troisièmes Jeux olympiques.

« En tant que tel, c'est une réussite. Nous n'avons pas besoin d'une médaille pour déterminer qui nous sommes ou gratifier le travail que nous faisons chaque jour. »

La Chine a remporté la compétition, terminant en première place de chacun des trois programmes. Elle a récolté un impressionnant total de 996,1389 points.

Les États-Unis (914,3421) ont gagné l'argent, tandis que l'Espagne (900,7319) a obtenu le bronze.

Les Canadiennes n'ont pas reçu de déduction à leur degré de difficulté lors de chacun de leurs programmes durant la compétition. Elles ont présenté le cinquième programme le plus difficile lors de l'épreuve technique, le premier lors de l'épreuve libre et le troisième lors de l'épreuve acrobatique.

« (Les juges) prennent aussi en compte l'exécution et l'impression artistique, a expliqué Tremblay. C'est avec ça que la difficulté est multipliée et c'est ça que les résultats représentent. »

Les Canadiennes ont conclu chacune de leurs performances dans l'euphorie de la joie durant la compétition par équipes. Mercredi, les huit nageuses se sont fait un câlin dans la piscine avant d'en sortir.

« Nous avons nagé ensemble, en équipe et nous avons ressenti la flamme en nous, a dit Tremblay. Nous sommes très fières.

« Comme équipe, nous visons plus un sentiment pour évaluer notre performance. Pendant trois jours, nous avons bien nagé comme équipe. Nous avons ressenti ce que nous voulions. Nous sommes très fières de ça », a ajouté la Rimouskoise âgée de 20 ans, avant de préciser que l'équipe n'avait pas de position en tête à son arrivée à Paris.

La Russie a dominé les épreuves de natation artistique aux Jeux olympiques depuis ceux de Sydney, en 2000. Elle est toutefois absente aux Jeux de Paris, à la suite de l'invasion en Ukraine.

Le Canada avait pris le sixième rang lors de l'épreuve par équipes aux Jeux de Tokyo en 2021. Il avait terminé au même rang lors des Mondiaux aquatiques, cet hiver, à Doha, au Qatar.

Simoneau et Lamothe seront de retour en action vendredi et samedi, lors de la présentation de la compétition en duo. Simoneau s'attend à une compétition relevée, mais elle espère ajouter une médaille olympique à sa collection. 

La vétérane s'est dite heureuse que Lamothe ait pu chasser un peu la nervosité en participant à l'épreuve par équipes avant celle en duo.

« Dès le premier échauffement, notre première journée dans le bassin, toutes les filles étaient nerveuses, Audrey aussi, a raconté Simoneau. Lors des deux premières nages, je sentais que l'équipe était réservée. Là, c'est de côté. Nous savons à quoi nous attendre vendredi et samedi. Ce sera à notre avantage contre les duos qui n'ont pas vécu ce stress. »

Si Simoneau et Lamothe se donnent encore des raisons de sourire, l'aînée du duo aura une autre raison de ne pas regretter son retour à la compétition.