Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Des médaillés d'or canadiens à la défense de leur titre

Publié
Mise à jour

À une semaine de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, jetons un coup d'oeil sur les sept médaillés d'or canadiens à la plus récente olympiade d'été, à Tokyo pour les Jeux de 2020 (tenus en 2021 en raison de la COVID-19).

Les cinq médaillés d'or canadiens en compétitions individuelles à Tokyo seront en action à Paris pour tenter de retrouver la plus haute marche du podium. Ce sera évidemment aussi le cas des deux équipes canadiennes championnes, au soccer et en aviron.

Andre De Grasse

Champion au 200 m, vice-champion au relais 4 x 100 m et médaillé de bronze au 100 m en 2020, Andre De Grasse participera à ses troisièmes Jeux olympiques à Paris.

Le sprinteur de 29 ans détient déjà un total de six médailles olympiques, ce qui fait de lui l'athlète masculin canadien le plus décoré aux Jeux d'été. Il en avait également obtenu trois aux Jeux de Rio en 2016 : l'argent au 200 m et au 4 x 100 m et le bronze au 100 m.

Depuis les JO de 2020, De Grasse a mis la main sur son premier titre au championnat du monde en remportant le relais 4 x 100 m à Eugene en 2022.

Une blessure à un pied a toutefois ralenti De Grasse depuis 2022. Il n'a pas été en mesure de courir le 100 m sous la barre des 10 secondes depuis sa médaille de bronze de Tokyo (9,89).

De Grasse a connu plus de succès sur 200 m, notamment avec une victoire en un temps de 19,76 en Ligue des diamants en 2023. C'est un temps qui s'approche de sa marque canadienne de 19,62 établie lors de sa conquête à Tokyo.

Il a récemment franchi les 200 m en 19,98 et, selon son entraîneur Rana Reider, pourrait s'approcher de 19,7 lors des prochains Jeux.

Une chose est certaine, De Grasse se présentera à Paris avec le statut de négligé, mais l'Ontarien a réussi ses meilleurs temps à vie au 100 m et au 200 m lors de JO de Tokyo et il tentera de prouver une fois de plus qu'il est à son meilleur sous les feux de la rampe.

Maggie Mac Neil

La nageuse Maggie Mac Neil a été une autre grande vedette canadienne aux Jeux de Tokyo, récoltant également trois médailles : l'or au 100 m papillon, l'argent au 4 x 100 m style libre et le bronze au 4 x 100 m quatre nages.

Elle a continué à briller sur la scène internationale depuis, notamment avec sept médailles aux Jeux panaméricains de 2023, incluant cinq d'or, un record pour un athlète canadien aux Jeux panams.

Mac Neil a indiqué qu'elle aimerait ajouter des médailles aux relais aux Jeux de Paris. Elle sera bien entourée pour y arriver avec une équipe canadienne de natation qui est qualifiée par plusieurs comme étant la meilleure depuis bien longtemps.

Chez les dames, en plus de Mac Neil, le Canada comptera sur des noms comme la Québécoise Mary-Sophie Harvey, Kylie Masse, Sydney Pickrem, Summer McIntosh et Penny Oleksiak.

À seulement 17 ans, McIntosh en sera déjà à ses deuxièmes JO. Elle a pris le quatrième rang de l'épreuve du 400 m style libre lors de ses premiers Jeux et détient déjà un palmarès impressionnant avec un total de 17 médailles aux Championnats mondiaux et aux Jeux du Commonwealth depuis 2021.

Oleksiak, athlète canadienne la plus décorée avec sept médailles, devra quant à elle se contenter d'une participation aux épreuves de relais après avoir subi de nombreuses blessures depuis quelques années.

La coqueluche des Jeux de Rio, maintenant âgé de 24 ans, n'a pas été en mesure de se qualifier pour les épreuves individuelles, mais elle prendra part déjà à ses troisièmes Jeux.

Parmi les autres espoirs de médaille, notons la présence de Masse, spécialiste du dos qui a mis la main sur l'argent sur 100 et 200 m à Tokyo. Âgée de 28 ans, elle totalise quatre médailles olympiques.

Maude Charron

Championne olympique en haltérophilie chez les 64 kg, Maude Charron n'aura pas l'occasion de défendre son titre pour la simple et bonne raison que cette catégorie de poids n'est plus au programme.

La Québécoise de 31 ans sera tout de même en quête d'un deuxième titre olympique, cette fois chez les 59 kg.

Malgré sa perte de poids, Charron a été en mesure de soulever la même charge que lors de son triomphe à Tokyo à la Coupe du monde de la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF) en mars 2024, soit un poids total de 236 kg, un record canadien bon pour la médaille de bronze. Elle a alors soulevé 106 kg à l'arraché et 130 kg à l'épaulé-jeté.

Charron est au troisième rang du classement de l'IWF dans sa catégorie de poids.

Le seul autre représentant de l'unifolié en haltérophilie sera l'Ontarien Boady Santavy chez les 89 kg.

Damian Warner

Au décathlon, le vétéran Damian Warner en sera à ses quatrièmes JO à Paris et il tentera de remporter une troisième médaille.

Classé cinquième à Londres en 2012, Warner s'est hissé sur la troisième marche du podium à Rio en 2016 avant de se couvrir d'or à Tokyo.

L'athlète de 34 ans n'aura malheureusement pas l'occasion de rivaliser avec son compatriote Pierce LePage, qui a terminé devant Warner dans un doublé canadien aux derniers Mondiaux à Budapest en 2023.

LePage, un géant de six pieds huit pouces qui a pris le cinquième rang aux derniers Jeux, devra s'absenter en raison d'une hernie discale subie en avril.

Warner se démarque par ses qualités de sprinteur, en particulier au 100 m et au 110 m haies où il détient des temps records pour un décathlonien de 10,12 et de 13,36 secondes. Il excelle également au saut en longueur avec une marque personnelle de 8,28 m.

Kelsey Mitchell

Kelsey Mitchell a remporté l'or olympique au sprint en cyclisme sur piste quelques années seulement après ses premiers coups de pédales sur un vélodrome.

L'Albertaine devenait alors la deuxième Canadienne à gagner cette épreuve après Lori-Ann Muenzer à Athènes en 2004.

La Québécoise Lauriane Genest fait également partie de la délégation canadienne en cyclisme sur piste. La Montréalaise a gagné le bronze au keirin à Tokyo.

Deux autres Québécois représenteront le pays au vélodrome : Ariane Bonhomme et Mathias Guillemette.

Équipe féminine de soccer

À sa quatrième participation au tournoi olympique, l'équipe canadienne de soccer féminin a gagné la première médaille d'or de son histoire à Tokyo après avoir récolté le bronze en 2012 et en 2016.

Les Canadiennes ont vaincu les Suédoises au bout d'une séance de tirs au but en finale après avoir eu le dessus sur les Brésiliennes en quarts de finale puis sur leurs rivales américaines en demi-finale.

L'équipe canadienne a connu des difficultés depuis cette conquête avec une élimination en phase de groupes à la Coupe du monde de 2023.

Le Canada est maintenant au huitième rang du classement féminin de la Fifa.

L'équipe a perdu quelques joueuses importantes depuis les JO de Tokyo, notamment la meilleure marqueuse de l'histoire du soccer international Christine Sinclair, Sophie Schmidt et Diana Matheson.

Jessie Fleming a pris le flambeau des mains de Sinclair comme capitaine de l'équipe. La joueuse de 26 ans en sera déjà à ses troisièmes Jeux. Elle a inscrit les deux seuls buts des siennes en ronde éliminatoire lors de leur conquête de 2020 en plus d'être parfaite en deux tentatives lors des séances de tirs au but.

Au total, 13 des 18 joueuses sélectionnées pour Paris ont remporté l'or avec l'équipe nationale à Tokyo : Fleming, Janine Beckie, Kadeisha Buchanan, Ashley Lawrence, Nichelle Prince, Quinn, Kailen Sheridan, Vanessa Gilles, Jayde Riviere, Julia Grosso, Jordyn Huitema, Adriana Leon et la Québécoise Évelyne Viens.

Sabrina D'Angelo participera à ses deuxièmes Jeux après avoir gagné le bronze en 2016 à Rio tandis que Simi Awujo, Sydney Collins, Cloé Lacasse et Jade Rose en seront à leur première olympiade.

L'équipe de réserve sera composée de Lysianne Proulx, Gabrielle Carle, Shelina Zadorsky et Deanne Rose.

Équipe féminine d'aviron à huit

L'équipe canadienne féminine d'aviron à huit présente à Tokyo a offert au Canada sa première médaille d'or à cette épreuve depuis 1992.

À Paris, elle pourra compter sur le retour de quatre de ses membres à être montées sur la plus haute marche du podium à Tokyo : Avalon Wasteneys, Kasia Gruchalla-Wesierski, Sydney Payne et la barreuse Kristen Kit.

Abby Dent, Caileigh Filmer, Maya Meschkuleit, Jessica Sevick et Kristina Walker se joindront à elles pour tenter de défendre le titre canadien.

Filmer a gagné le bronze en duo avec sa partenaire Hillary Janssens à Tokyo. Jill Moffatt et Jenny Casson seront les représentantes canadiennes lors de cette épreuve à Paris.