Victor Wembanyama goûtera à une médaille olympique

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Le Français Victor Wembanyama aura une distinction de plus.

Premier choix au repêchage de la NBA et recrue de l'année, il sera aussi un médaillé olympique. On saura samedi si elle sera d'or ou d'argent, à l'issue du match contre les Américains.

Victorieux 73-69 devant l'Allemagne, jeudi les Bleus sont donc de retour au match ultime du tournoi olympique. Il y a trois ans, ils ont perdu contre les États-Unis à Tokyo.

Wembanyama n'avait alors que 17 ans, et on commençait à peine à voir en lui un espoir de la NBA. Le voilà maintenant comme héros national de sept pieds, en plus de ce qu'il représente pour les Spurs de San Antonio.

« Nous pouvons écrire l'histoire et concrétiser un rêve unique », a dit Wembanyama, au sujet d'une possible médaille d'or.

L'entraîneur des Spurs et leur président RC Buford étaient dans la foule lors du gain face aux Allemands, jeudi.

Leur joueur vedette a été limité à 11 points et sept rebonds, mais son impact est allé bien au-delà de ces chiffres.

À mi-chemin au troisième quart, il a réussi un bloc aux dépens de Dennis Schroder en étendant le bras en se retournant, après que le joueur de six pieds un lui ait échappé.

Au dernier quart, c'est lors d'une tentative de tir de trois points que 'Wemby' a signé un bloc contre Schroder - un jeu qui a mené à une frappe de trois points de Frank Ntilikina, de la France. Les Français prenaient alors les commandes 66-53, avec 6:51 à écouler.

Quand c'est devenu un peu corsé, Wembanyama a réussi une brillante passe bondissante à travers la bouteille à Guerschon Yabusele, qui en a soutiré deux lancers francs. La France prenait alors le contrôle 69-60, avec 4:00 au cadran.

Avec 10,9 secondes à disputer, Wembanyama a réussi un lancer franc pour amener le score à 71-68. Les Allemands n'ont pas eu d'autre occasion de changer le dénouement.

Les célébrations françaises ont été enflammées, avec raison.

La France n'est que la troisième nation à obtenir la chance de triompher à la maison aux Jeux olympiques: les Américains ont tout raflé à Los Angeles et à Atlanta, en 1984 et en 1996.