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Aucune confiance pour Dressel envers les JO

Caeleb Dressel Caeleb Dressel - Getty
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SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

Le nageur américain Caeleb Dressel, sept fois médaillé d'or aux Jeux olympiques, a affirmé jeudi qu'il n'avait plus confiance dans la capacité des organisateurs des JO de Paris à assurer l'équité en natation après les dernières affaires de dopage concernant des nageurs chinois.

Interrogé sur le point de savoir si les organisateurs étaient parvenus à créer un environnement équitable pour les nageurs, le nageur américain a répondu: « Non, pas vraiment. Je ne pense pas qu'ils nous aient donné assez de preuves pour défendre la manière dont l'affaire a été gérée. Pour répondre à votre question, c'est non ».

L'Agence mondiale antidopage (AMA) est mise en cause, notamment par les États-Unis, dans l'affaire des 23 nageurs chinois contrôlés positifs en 2021 à la trimétazidine avant les JO de Tokyo et qui n'ont pas été sanctionnés. Onze d'entre eux ont été sélectionnés pour les JO de Paris, dont Zhang Yufei surnommée « la reine du papillon », qui a remporté deux médailles d'or à Tokyo. L'AMA a accepté les explications des responsables chinois selon lesquelles les traces de ce produit résultent d'une contamination alimentaire dans un hôtel.

Dressel va notamment défendre ses titres olympiques sur 50 m et 100 m nage libre et 100 m papillon lors des JO de Paris.

Le directeur exécutif de World Aquatics, Brent Nowicki, s'est dit attristé par les déclarations du nageur américain. « Toute cette équipe, toute cette organisation travaillent sans relâche. Chaque jour ils se rendent au travail et s'y consacrent totalement. Donc quand vous entendez quelqu'un comme Caeleb dire cela, de toute évidence ce n'est pas ce que vous voulez entendre d'un sportif ».

Mais il a concédé que les autorités de la natation mondiale devaient œuvrer à regagner la confiance des nageurs. « Nous devons regarder vers l'avenir, nous devons regagner sa confiance et la confiance de ceux qui partagent son opinion, c'est pour cela que nous travaillons sans relâche ».

« Je vous invite à me poser la même question à Los Angeles (où se tiendront les JO de 2028). Mon but et mon espoir est qu'il change d'opinion et c'est pour cela que nous devons travailler encore davantage pour que dans quatre ans, il puisse dire ils ont fait ce qu'ils ont dit qu'ils feraient ».