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RÉSULTATS

Les Canadiens veulent écrire l'histoire à la piscine

Summer McIntosh Summer McIntosh - PC
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SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

John Atkinson compare l'équipe canadienne de natation qui participera aux Jeux olympiques de Paris à un immense casse-tête qui nécessite une gestion pointilleuse. 

Le directeur de la haute performance chez Natation Canada depuis plus d'une décennie supervise l'une des équipes les plus talentueuses de l'histoire du pays, et celle-ci sera menée par l'adolescente âgée de 17 ans Summer McIntosh.

Si les Canadiennes ont monopolisé l'attention à la piscine au cours des deux dernières éditions des Jeux olympiques, leurs collègues masculins pourraient se signaler à leur tour dans la capitale française. 

« Le programme masculin est ailleurs ; il n'est pas au même endroit qu'à l'aube des JO de Tokyo », a dit Atkinson. 

Les représentantes de l'unifolié ont gagné six médailles en natation à Rio en 2016, et autant à Tokyo en 2021. 

« Nous avons récolté six médailles lors des deux derniers JO. Nous voulons en obtenir au moins six cette fois-ci », a renchéri Atkinson. 

L'équipe de natation composée de 28 membres comprend plusieurs candidats qui pourraient rentrer au pays après les JO avec plus d'une médaille au cou. 

En ce sens, Atkinson et son équipe de sept entraîneurs, menée par l'entraîneur-chef Ryan Mallette, devront gérer judicieusement les efforts de leurs protégés, afin d'exploiter au maximum leur potentiel de médailles. 

« Parfois, on doit accepter que ce soit chaotique, parce qu'on sait qu'un plan a été élaboré au préalable », a expliqué Atkinson.  

« Certains athlètes vont être dans la piscine dès la première journée, et ils seront en action au quotidien jusqu'à la neuvième journée, alors que d'autres devront attendre jusqu'à la huitième pour faire leur entrée en scène », a-t-il mentionné. 

« Quand vous comptez sur une équipe aussi talentueuse que la nôtre présentement, et qu'elle s'est qualifiée pour les sept relais pour la première fois de l'histoire, alors tout le monde aura son propre plan de match à suivre non seulement dans la piscine, mais aussi en récupération entre les courses afin de pouvoir maintenir un niveau de performance adéquat pendant les neuf jours », a renchéri Atkinson. 

Les épreuves de natation commenceront samedi au Centre aquatique, l'un des deux stades permanents qui ont été érigés en prévision des Jeux de Paris, l'autre étant le mur d'escalade Le Bourget. 

McIntosh, de Toronto, se positionnera sur les blocs de départ au 400 m libre en étant l'une des favorites pour atteindre le podium. 

Maggie Mac Neil, la championne olympique en titre au 100 m papillon, participera aux vagues préliminaires et aux demi-finales dans cette épreuve samedi. Elle pourrait aussi accompagner la détentrice de sept médailles olympiques en carrière, Penny Oleksiak, en finale du relais 4x100 m libre. 

La spécialiste du dos, Kylie Masse, qui a décroché deux médailles aux JO de Tokyo en 2021, vise un retour sur le podium dans la capitale française. 

« J'adorerais pouvoir être plus rapide que jamais auparavant », a évoqué l'Ontarienne âgée de 28 ans. 

La spécialiste du dos, Ingrid Wilm, ainsi que les spécialistes du papillon Josh Liendo et Ilya Kharun, en plus de ceux au quatre-nages individuel  (QNI) Finlay Knox et Sydney Pickrem, ont tous grimpé sur le podium lors des deux derniers Championnats du monde aquatiques, qui se sont tenus à 12 mois d'intervalle. 

« Nous avons été témoins des succès chez les dames. Nous voulons les émuler, a dit Liendo. Nous n'avons pas peur de mettre la barre très haute. Nous voulons remporter des médailles, accéder aux finales et être des adversaires coriaces pendant les courses. »

Parmi les défis auxquels les entraîneurs canadiens seront confrontés se trouve notamment la façon de déployer ces nageurs lors des relais, en y greffant des éléments clés tels que Rebecca Smith, Taylor Ruck et Mary-Sophie Harvey, de Trois-Rivières, pour les vagues préliminaires et éliminatoires à Paris. 

Le Canada participera également au relais mixte QNI pour la première fois de son histoire. Cette épreuve a été ajoutée au programme olympique à Tokyo en 2021.