Passer au contenu principal

RÉSULTATS

« Nous ne sommes pas des tricheuses », assure Vanessa Gilles

Publié
Mise à jour

La défenseuse du Canada Vanessa Gilles a défendu son équipe jeudi, au lendemain de la condamnation d'un membre de l'équipe à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d'une séance d'entraînement des Néo-Zélandaises.

« Nous ne sommes pas des tricheuses », a déclaré Vanessa Gilles à Saint-Étienne après le match gagné (2-1) contre la Nouvelle-Zélande pour le compte du tournoi olympique de football féminin (Gr.A).

Le ressortissant canadien de 43 ans, « jugé mercredi après-midi dans le cadre d'une audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), a accepté sa condamnation », selon le parquet de Saint-Étienne.

En parallèle, la commission de discipline de la Fifa a ouvert une procédure notamment contre l'équipe du Canada et la sélectionneuse. Le dossier sera soumis à l'examen de la commission de discipline dans les prochains jours, a détaillé la Fifa.

La sélectionneuse du Canada Bev Priestman avait annoncé se retirer pour le match contre la Nouvelle-Zélande. Elle a été remplacée par Andy Spence.

« Honnêtement cela n'a pas été facile. Il y a eu beaucoup d'émotion, de frustration et d'humiliation car en tant que joueuse, cela ne reflète pas nos valeurs et ce que nous voulons représenter en tant que compétitrice aux JO », a déclaré Gilles en zone mixte.

« Les Jeux, c'est la représentation du fair-play. Comme Canadienne, ce ne sont pas nos valeurs, notre pays. Nous ne sommes pas des tricheuses. Cela a été très dur mais en tant que joueuse nous avons su être soudées », a poursuivi la joueuse qui évolue en club à Lyon et a été championne olympique avec le Canada en 2021 à Tokyo.

« C'est quelque chose qui va nous suivre pendant longtemps. C'est décevant. Mais c'est à nous de rester soudées et d'essayer de ne pas laisser les réseaux sociaux et les médias entrer dans notre bulle. Nous avons déjà su faire cela dans le passé », a ajouté Vanessa Gilles.