Summer McIntosh couverte d'or au 400 mètres quatre nages

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Summer McIntosh a été couronnée lors de son épreuve de prédilection, le 400 mètres quatre nages, en dominant la compétition pour remporter la première médaille d'or de sa carrière et sa deuxième médaille de ces Jeux olympiques de Paris 2024.

McIntosh a inscrit un temps de quatre minutes et 27,71 secondes pour remporter l'épreuve par plus que cinq secondes et demi sur l'Américaine Katie Grimes, des États-Unis. Une autre Américaine, Emme Weyant, a pris la 3e place.

Dès le départ, McIntosh a pris les devants de l'épreuve avec le style papillon. Grimes a su maintenir un écart raisonnable au dos, alors que les deux nageuses s'étaient déjà éloignées du reste des concurrentes, mais elle n'a rien pu faire contre la Canadienne à la brasse et au style libre.

 « Je savais que j'allais remporter l'or dans les derniers mètres et je n'ai pas pu m'empêcher de sourire sous l'eau. Je suis quand même tenté de rester concentré le plus possible », a raconté McIntosh au micro de Radio-Canada quelques moments après l'épreuve.

La Torontoise âgée de 17 ans est la détentrice du record du monde dans cette épreuve avec un temps de quatre minutes et 24,38 secondes. McIntosh n'a pu cacher que son temps de plus de trois secondes au-dessus de son record mondial était légèrement sous ses attentes, mais que l'or olympique comptait plus que tout.

« Je suis très confiante dans cette épreuve en étant la détentrice du record du monde. Je sais que je performe bien dans cette épreuve et ça me donne une motivation supplémentaire. Mon temps n'est peut-être pas le plus satisfaisant, mais aux Olympiques, rien ne compte plus que de se rendre au mur le plus rapidement possible. Je suis très heureuse. »

McIntosh a gagné la deuxième des deux vagues en demi-finale présentées en matinée en 4:37,35, lui permettant de s'emparer du troisième rang au cumulatif derrière les Américaines Emma Weyant (4:36,27) et Katie Grimes (4:37,24).

Samedi, McIntosh a gagné sa première médaille olympique en carrière, et offert la première au Canada aux Jeux de Paris, en terminant deuxième du 400 m libre en lever de rideau de la compétition de natation.

Le 400 m QNI est la deuxième des quatre épreuves individuelles inscrites au programme de McIntosh aux Jeux de Paris.

La Québécoise Mary-Sophie Harvey, qui a terminé quatrième au 200 m style libre lundi soir, effectuait son échauffement pendant que McIntosh s'exécutait. Quelques minutes plus tard, elle entendait le «Ô Canada» résonner dans l'aréna.

Harvey s'est remémoré la détermination affichée par McIntosh il y a trois ans aux Jeux de Tokyo.

«Elle venait de terminer en quatrième place au 400 m style libre et elle était tellement fâchée! J'adorais ça! Elle n'était âgée que de 14 ans! C'était incroyable», a raconté Harvey.

«Je savais qu'elle allait monter sur le podium lors des Mondiaux l'année suivante et c'est ce qu'elle a fait. Je n'étais pas surprise», a-t-elle ajouté.

Peut-être inconsciente de son influence sur ses coéquipières, McIntosh a préféré parler des générations à venir.

«Je veux inspirer autant de jeunes que possible. Si je peux le faire, eux aussi peuvent y arriver. J'ai déjà été dans leurs souliers et maintenant je suis ici. Il faut simplement travailler fort», a dit McIntosh.

Et elle ne fait que commencer à récolter les fruits de son travail.

Deux Canadiennes en finale du 100 m dos

Au 100 m dos féminin, Kylie Masse, de LaSalle, en Ontario, et Ingrid Wilm, de Calgary, se sont qualifiées pour la finale, qui aura lieu mardi.

Masse a pris le deuxième rang de sa vague en 58,82, tout juste devant Wilm (59,10). Elles ont terminé respectivement aux cinquième et sixième rangs cumulatifs alors que les huit premières nageuses obtenaient un billet pour la finale.

À 28 ans et à ses troisièmes Jeux olympiques, Masse n'a que de l'admiration pour McIntosh.

«Le succès qu'elle a déjà connu dans sa carrière, c'est incroyablement spectaculaire, a dit Masse en enchaînant les qualificatifs. J'évolue dans ce sport depuis longtemps et je comprends à quel point c'est extraordinaire et l'impact de ses performances. Mais elle demeure calme et posée.»