WrestleMania est une force à part dans le paysage du divertissement
Il a scruté la foule de l'Arizona venue voir le plus imposant des poids lourds, que l'on mesure l'impact aux guichets ou l'ampleur des muscles tatoués.
The Rock a ensuite sorti les insultes.
« The Rock a cherché un peu et voici ce qu'il a découvert. C'est la vérité. C'est un fait. La ville américaine où il se consomme le plus de cocaïne et de méthamphétamines, c'est Phoenix. »
La foule a semblé adoré l'affront. Ce n'est qu'ensuite qu'il a invectivé ceux qu'il allait affronter à WrestleMania cette fin de semaine, à Philadelphie.
En dehors du ring, Dwayne Johnson a une image de bon par opposition à un méchant, moussant ses films, sa tequila, ses produits de soins pour hommes, sa ligue de football.
Des domaines ne demandant pas de cracher du venin à ses rivaux. Mais devant les caméras de WWE, Johnson sait qu'une image de voyou issu d'Hollywood stimule les ventes au plus haut point.
« J'ai l'impression que tout le monde veut être le bon gars ou la bonne fille. Tout le monde veut être acclamé comme un héros. C'est super et c'est naturel, a dit Johnson.
« Mais dans ma carrière, j'ai aussi réalisé que quand vous pouvez être un méchant fantastique, c'est quelque chose où il faut y aller à fond. »
The Rock est l'une des figures principales du premier des deux soirs de WrestleMania. Le Lincoln Financial Field, domicile des Eagles, va accueillir samedi et dimanche plus de 70 000 fervents supporters.
Dès le départ, WrestleMania a été conçu pour être différent.
Mr. T et Mohammed Ali ont aidé à remplir le Madison Square Garden en 1985, et le « Showcase of the Immortals » est vite devenu le Super Bowl du divertissement.
À l'approche de WrestleMania 40, le spectacle n'a jamais eu un aspect aussi grandiose.
The Rock et Hulk Hogan sont des noms ayant dépassé très largement les frontières du ring. On peut également penser à John Cena, Randy Savage ou Ric Flair. Dave Bautista a été un champion à WrestleMania bien avant d'être un gardien de la galaxie.
Cette semaine, en discutant d'à quel point une absence de deux mois pour blessure l'a affecté mentalement, Joel Embiid arborait un chandail avec le slogan que DX a rendu célèbre, 'Suck It'.
L'an prochain, Raw commencera à être diffusé sur Netflix, via une entente de plus de cinq milliards $. Une somme que même le « Million Dollar Man » Ted DiBiase envierait.
Terminons avec John Kruk, ancienne vedette des Phillies, devenu analyste de leur matches à la télé. On penserait que la classique automnale le collerait à son écran chaque année.
Mais quand la lutte est en ville, il a d'autres priorités, comme il l'a dit à Kofi Kingston à la télé, récemment.
« Si les Phillies ne participent pas à la Série mondiale et qu'il y a de la lutte est au programme, mon choix est la lutte », a dit Kruk.