Énorme défi, énorme opportunité pour Jesse Marsch
Voyez l'entrevue complète de Jesse Marsch avec Olivier Brett dans l'avant-match Canada-Argentine jeudi soir à RDS
Un peu plus d'un mois seulement après avoir été nommé entraîneur-chef de la sélection canadienne, Jesse Marsch se prépare à affronter l'Argentine dans le plus vieux tournoi continental de l'histoire du soccer.
« Je vais travailler sans relâche chaque jour de mon mandat pour faire de mon mieux afin d'aider à tous les niveaux et d'être un rassembleur », a expliqué Marsch au cours d'un entrevue livrée à l'analyste de RDS, Olivier Brett.
Avec Jesse Marsch, le Canada n'est pas très loin du profil de motivateur qu'avait l'ancien entraîneur John Herdman.
C'est une qualité qui sera utile à la Copa America puisque tactiquement, il a eu très peu de temps pour préparer son équipe, même si les matchs amicaux contre les Pays-Bas et la France lui ont donné confiance et ont permis d'établir des bases tactiques plus solides.
« J'ai veillé à ne pas les submerger d'informations, mais j'ai pu constater qu'ils étaient capables de rassembler les pièces du puzzle et de comprendre comment je voulais les transformer sur le plan tactique. J'ai été très impressionné par leur engagement, leur intelligence et leur capacité à mettre les choses en pratique », a expliqué le tacticien.
Marsch souhaite voir une équipe brave, un terme utilisé par la quasi-totalité des entraîneurs. Pour l'Américain, ça veut dire jouer de façon agressive.
« Je veux que l'équipe soit agressive avec le ballon. Être agressif avec le ballon, être agressif contre le ballon, toujours penser à la façon dont nous pouvons attaquer les adversaires dans toutes les phases du jeu, ne pas reculer, et croire en ce que nous sommes et en ce que nous créons », croit Marsch pour expliquer la recette du succès de son équipe à la Copa.
Dans un groupe avec l'Argentine, le Pérou et le Chili, le défi sera énorme pour les Canadiens. Les opportunités tout autant.
Difficile de demander mieux comme préparation pour la Coupe du monde 2026.
« Il est impossible - même si je disais qu'il s'agit d'un processus - de convaincre un seul joueur de notre camp que nous ne voulons pas gagner. Nous voulons donc sortir du groupe. Et quand nous serons sortis de ce groupe, nous voudrons continuer à avancer à partir de là. »