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Le Canada vivra un « rêve d'enfant » selon Koné

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Les Canadiens vivront un rêve de jeunes enfants, mardi, au MetLife Stadium de New York lorsqu'ils se mesureront à Lionel Messi et l'Argentine en demi-finale de la Copa America.

C'est du moins ce qu'en croit le Québécois Ismaël Koné, qui a inscrit le but victorieux lors de la sixième ronde de tirs au but face au Venezuela en quart de finale.

« Je ne stresse pas pour le match contre l'Argentine. Nous n'avons rien à perdre. Ce sont eux les champions et la pression est sur eux, pas sur nous. Nous en rêvons depuis que nous sommes jeunes, ce n'est pas le temps d'avoir peur, nous devons simplement le faire », a-t-il mentionné au micro de nos collègues de TSN.

Koné a d'ailleurs souligné qu'il n'est pas victime d'angoisse dans des moments importants, que ce soit en prévision du prochain match ou même lorsqu'il avait l'occasion d'envoyer les siens au tour suivant, vendredi.

« C'est un cadeau de Dieu, je ne stresse pas dans ces moments-là. J'en rêve depuis que je suis enfant. Je savais que le moment venu je devais me lever et que l'équipe était derrière moi. Je savais que j'allais marquer, donc c'est pour ça que je n'ai pas réagi après avoir marqué », a révélé Koné en toute honnêteté à propos de son but gagnant lors de la séance de tirs au but.

Le Québécois a aussi expliqué aux médias les moments cocasses qui ont mené à sa sélection pour s'exécuter au sixième rang.

« À l'entraînement, j'ai participé à une séance de tirs au but où j'ai marqué, puis je n'ai pas voulu participer à la deuxième qui n'était obligatoire. Quand Jesse [Marsch] a choisi les cinq premiers tireurs contre le Venezuela, il ne m'a pas inclus pensant que j'avais peur de rater. Évidemment j'ai respecté la décision de l'entraîneur, mais quand est venu le temps du sixième tir, j'ai dit que je voulais tirer et Jonathan [David] a approuvé la décision. Je me suis exécuté et j'ai marqué! C'est Jonathan qui a eu la vision avant tout le monde, souvenez-vous-en ! »

Une équipe totalement différente et totalement transformée

Le défenseur droit de l'équipe canadienne Richie Laryea a souligné à quel point l'équipe est bien différente qu'elle ne l'était auparavant. Non seulement les joueurs ont pu apprendre de leurs erreurs, mais ils attendent le match avec confiance.

« Nous savons à quel point ils sont bons. Nous sommes une équipe totalement différente que lors du premier match, donc je crois que le duel sera différent. J'ai totalement confiance en mes coéquipiers, a indiqué le vétéran de 29 ans. Le premier match nous a donné confiance malgré la défaite. Nous savons à quel niveau nous sommes […] Le message de Jesse [Marsch] a été que nous ne sommes pas venus ici pour perdre en demi-finale et nous dire que c'était bon quand même. Nous voulons gagner ce match. »

Même son de cloche du côté de l'entraîneur de l'équipe, Jesse Marsch, qui n'est en poste que depuis le 13 mai dernier.

« Nous avons bien grandi et le match contre le Venezuela en est la preuve. Après le but que nous avons accordé, nous aurions facilement pu nous effondrer, mais au contraire, nous avons encore mieux joué et nous ne leur avons rien donné [...] Il ne s'agit pas de motivation, mais de clarté. Nous devons comprendre ce que nous devons faire et quoi changer par rapport au dernier match contre l'Argentine. »

Marsch est conscient que le meilleur match du Canada ne sera peut-être pas suffisant pour battre l'Argentine, mais les Canadiens iront quand même se battre.