Comme c’est le cas pour Lewandowski avec la Pologne, Romelu Lukaku est la raison principale de la bonne forme offensive de la Belgique. Même si les Belges disposent de joueurs plus créatifs sur le front de l’attaque, les actions se terminent toutes avec Lukaku en pointe.
Sur papier, la Belgique est l’une des équipes les plus redoutables de la compétition. Sur le terrain, ils ont toutefois la mauvaise habitude de ne pas répondre aux attentes et n’arrivent pas à se rendre loin dans les compétitions internationales.
Autant à la Coupe du monde 2014 qu’à l’Euro 2016, leur parcours s’est arrêté en quart de finale, mais les Diables Rouges tenteront d’améliorer leur sort cette année.
Si Lukaku peut offrir ses meilleures performances dans les matchs importants, ce qui est probablement la plus grande critique qu’on peut lui faire, la Belgique pourrait enfin atteindre le carré d’as.
Les Belges peuvent compter sur une solide armada offensive avec des vedettes comme Eden Hazard ou Kevin De Bruyne, et disposent de joueurs de classe mondiale sur toutes les lignes. Mais si la finition n’est pas au rendez-vous, la Belgique connaîtra un nouvel échec.
Lukaku a inscrit 27 buts en 50 matchs toutes compétitions confondues cette saison avec Manchester United, son meilleur total en carrière.
L’imposant attaquant a démontré son efficacité en équipe nationale avec 33 buts en 66 matchs, mais a connu moins de succès lors de l’Euro 2016 où il n’a marqué que deux buts.
Il a été instrumental dans le parcours des Diables Rouges en faisant trembler les filets à 11 reprises pendant les qualifications de la Coupe du monde 2018. Mais la question sera à nouveau de savoir si Lukaku peut répéter ces performances sous les feux des projecteurs. Plus la compétition est importante, plus Lukaku semble ressentir la pression sur ses épaules, et c’est une habitude dont il devra se débarrasser pour que les Belges aient une chance de remporter le prix ultime, ce qu’ils sont tout à fait capables de faire.