Arsenal à la dernière minute, Liverpool en force
LONDRES, Royaume-Uni - Avec panache et dans la folie, Arsenal a remporté le choc de dimanche contre Manchester United (3-1) grâce à un final ébouriffant, avec deux buts dans le temps additionnel, de quoi coller à la roue du peloton et Liverpool, impressionnant contre Aston Villa (3-0).
Les Gunners étaient tout près de concéder un deuxième match nul d'affilée à domicile en championnat, une semaine après avoir été rejoints 2-2 par Fulham, pourtant en infériorité numérique, à l'Emirates.
Mais sa coûteuse recrue Declan Rice, arrivée cet été de West Ham contre 122 millions d'euros (selon l'estimation de la presse), a envoyé une lourde frappe qu'André Onana n'est pas parvenu à capter à la 96e minute.
Et Gabriel Jesus, revenu de blessure, a réalisé une entrée parfaite en portant le score à 3-1 à la 101e minute, déclenchant un vacarme de tous les diables dans l'Emirates, plein à craquer sous le soleil anglais.
Les Gunners ont eu très chaud sur une double occasion mancunienne, repoussée par le gardien Aaron Ramsdale puis le défenseur français William Saliba (54e), puis très froid quand l'arbitre Anthony Taylor a annulé un penalty d'abord accordé à Kai Havertz (60e).
Leurs supporters ont aussi frissonné quand Alejandro Garnacho a fait trembler les filets à la 90e minute, mais le but a été refusé pour hors jeu.
Arsenal occupe la cinquième place avec 10 points, comme West Ham, Liverpool et Tottenham qui le devancent à la différence de buts. Manchester City, en tête, compte douze unités après ses débuts parfaits en Premier League.
Salah pas perturbé
Dimanche, Liverpool a mis à terre Aston Villa 3-0 et envoyé un message à la concurrence, une semaine après son incroyable succès, à dix contre onze, à Newcastle (2-1).
Les Reds de Liverpool ont reconstruit leur milieu de terrain de A à Z, résisté au raid saoudien sur leur buteur vedette Salah et, visiblement, ils digèrent bien ces secousses estivales.
« C'était un super match, le meilleur depuis longtemps », a commenté Jürgen Klopp. « Je ne sais pas quand on a été aussi convaincant ».
Le succès face à Aston Villa, à la défense de fer et à l'attaque en feu sur les quatre derniers matches (quinze buts marqués et un seul encaissé), a été acquis avec une maîtrise réconfortante.
Les Reds ont muselé l'attaque emmenée par Moussa Diaby, infligé une septième défaite en 28 matches de Premier League aux Villains version Unai Emery, et trompé à trois reprises le gardien des champions du monde argentins, Emiliano Martinez.
Le milieu hongrois Dominik Szoboszlai (3e), recruté cet été, a ouvert son compteur, Matty Cash a marqué contre son camp (22e) et Salah (55e) a tiré le feu d'artifice final, deux jours après la fin du mercato en Angleterre.
« Je n'ai jamais eu aucun doute sur son engagement dans ce club », a assuré Klopp après le 188e but de l'Egyptien sous le maillot rouge. Pourtant, Liverpool a repoussé cette semaine une offre de transfert d'environ 175 millions d'euros en provenance d'al-Ittihad, selon la presse, qui aurait fait de l'attaquant un des mieux payés au monde.
Dimanche, Crystal Palace a aussi réussi un joli coup face à Wolverhampton (3-2), ce qui permet à l'équipe londonienne de remonter à la septième place.
Les Eagles s'invitent dans les hauteurs du classement grâce à leur buteur français Odsonne Edouard (56e, 84e), sorti sous les vivats du Selhurst Park après son doublé. Le milieu offensif Eberechi Eze (78e) a aussi participé à la fête.