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RÉSULTATS

Le PSG enchaîne avec une 4e victoire d'affilée

Bradley Barcola Bradley Barcola - Getty
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LENS, France - D'abord inoffensif, mené à la pause, Paris a renversé Lens (2-1) samedi au Stade Bollaert lors de la 18e journée de Ligue 1, sans séduire à quatre jours d'un rendez-vous crucial pour son avenir européen face à Manchester City.

Grâce à l'attaquant international français Bradley Barcola, passeur puis buteur décisif, Paris (46 points) reprend au moins provisoirement dix points d'avance en tête du championnat, devant Marseille, qui joue dimanche. 

Avec ce quatrième succès consécutif en Ligue 1, l'équipe de Luis Enrique entretient une dynamique positive, trois jours après sa victoire dans la douleur en Coupe de France face à Espaly (4-2).

Mais les Parisiens devront en faire beaucoup plus mercredi au Parc des princes contre Manchester City. 

Ils ont eu bien du mal à l'emporter, manquant l'occasion de livrer une performance sur laquelle s'appuyer pour ce choc contre les « Cityzens », qu'ils devront battre pour intégrer les 24 premières places qualificatives pour la suite de la Ligue des champions. 

Sans le capitaine Marquinhos, gêné aux adducteurs, le principal détonateur offensif Ousmane Dembélé, malade, ou le défenseur Achraf Hakimi, ménagé, les Parisiens ont été trop apathiques. 

Ils ont manqué d'inspiration dans un système de jeu pas toujours clair.

En face, Lens a su défendre en équipe, malgré l'absence de sa charnière centrale composée d'Abdukodir Khusanov, en partance pour Manchester City, et Kevin Danso, suspendu. En attaque, le club de l'Artois a réussi à piquer son adversaire, notamment sur corner.

C'est dans cette phase de jeu que les joueurs de Will Still sont parvenus à ouvrir le score, quand Mbala Nzola, omniprésent tout le match, a vu le ballon lui revenir au second poteau pour conclure de près à ras de terre, profitant d'un préoccupant manque de rigueur défensive des visiteurs (36).

Son association avec Goduine Koyalipou, recrue du mercato hivernal, a parfois gêné l'arrière-garde parisienne par sa puissance et sa vitesse.

Barcola envoie un message à « Kvara »

Comme d'habitude sous le mandat de Luis Enrique, Paris a eu le ballon (66%) lors de la première période, mais comme trop souvent également, il n'en a pas fait grand-chose, si ce n'est une frappe de Fabian Ruiz (13e) et une autre de Désiré Doué (20e).

Ni lui, ni Bradley Barcola, n'ont réussi à créer sur les ailes lors du premier acte. 

Mais ils se sont réveillés lors du second acte, peut-être poussés par la nécessité de hausser leur niveau de jeu, pour ne pas perdre leur place au profit de Khvicha Kvaratskhelia, nouvelle recrue parisienne.

Derrière eux, c'est tout le onze parisien qui est monté en puissance, et Fabian Ruiz a pu égaliser après un bon centre de Barcola, très bien trouvé en profondeur par Lee Kang-in (59).

À cette occasion, Lens a pu mesurer en défense les conséquences du départ de Khusanov et du taulier Danso, car Malang Sarr a perdu son duel face à Barcola.

Barcola, encore lui, a parachevé la remontée des siens d'une belle frappe en force du droit sous la barre en fin de rencontre (86).

Le PSG n'a plus tremblé, Lens avait laissé passé sa chance. Sans démériter, souvent séduisant notamment sur une frappe de Jonathan Gradit (81) brillamment interceptée par Gianluigi Donnarumma, Lens n'a pas tenu mais reste en lutte pour une qualification européenne.