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RÉSULTATS

Le Paris SG qualifié pour les quarts en écartant Liverpool au bout du suspense

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Le Paris Saint-Germain, magistral à Anfield, a fait chuter le géant Liverpool au bout d'un combat gagné au sang froid et aux tirs au but (4-1) pour prolonger son aventure jusqu'en quarts de finale de Ligue des champions.

La jeune garde de Luis Enrique arrivée avec le boulet du match aller, perdu 1-0, a dompté l'hostilité d'un stade mythique et conservé des nerfs d'acier jusqu'au bout de la nuit, devenue magique sous les gants de Gianluigi Donnarumma.

Le PSG a remporté la manche retour sur un but d'Ousmane Dembélé, un de plus plus, qui a donné droit à une prolongation, des tirs au buts et une qualification pour les quarts de finale méritée.

Le portier italien a eu la main ferme pour repousser les tentatives de Darwin Nunez et Curtis Jones dans la séance fatidique, avec dans son dos 3 000 supporters parisiens euphoriques et extatiques.

« Donna » s'est racheté de son arrêt quelque peu manqué il y a une semaine devant Harvey Elliott à la 87e minute d'un match que son équipe avait dominé de la tête et des épaules.

Paris a relevé le redoutable défi d'Anfield, où tous les cadors du continent étaient repartis bredouilles cette saison, de Leverkusen (4-0) à Manchester City (2-0) en passant par le Real Madrid de Kylian Mbappé (2-0).

Le club français n'a pas encore d'étoile européenne sur son maillot rouge et bleu, mais il pourra espérer s'en rapprocher au tour suivant, où il défiera Aston Villa ou Club Bruges.

L'aller se jouera sans le capitaine Marquinhos, suspendu, mais il s'agit d'une goutte d'eau dans un océan de bonheur, pour Paris.

Poteaux sauveurs 

Le puissant "You'll Never Walk Alone" et la formidable clameur descendue des travées au coup d'envoi a semblé porter Liverpool vers l'avant avec une rage retrouvée, à milles lieues du fantôme apparu au Parc des Princes.

La défense parisienne, soumise à un intense pressing, a pris l'orage dans les dix premières minutes, notamment sur le côté droit de Mohamed Salah.

Mais Nuno Mendes a enlevé un tir de l'Égyptien qui filait au but (4e), puis vu son adversaire manquer le cadre (6e), comme si la chance prêtée aux Anglais lors du match aller avait changé de camp.

Il y en a eu un peu, mais pas seulement, sur l'ouverture du score signée Ousmane Dembélé (12e, 0-1). Ibrahima Konaté a coupé un centre de Bradley Barcola, sans parvenir à le dégager, « Dembouz » venant pousser le ballon au fond des filets.

Un tir cadré, un but, cela ressemblait à s'y méprendre au scénario de l'aller, quand l'entrant Harvey Elliot avait crucifié le PSG à la 87e minute d'un match que son équipe avait subi du début à la fin.

La différence s'arrête là, car le 21e but de l'international français en 2025 est intervenu très tôt dans la partie, cette fois, et il a fallu à cette jeune équipe parisienne un courage admirable pour tenir.

Les vagues rouges se sont brisées sur une arrière-garde intraitable ou presque, malgré les sueurs froides.

Une des plus menaçantes est venue à la 52e minute sur une action où Trent Alexander-Arnold a tiré sur un poteau et où Dominik Szoboszlai a marqué, avant de voir son but invalidé pour un hors-jeu de Luis Diaz (52e).

Fort sur la fin 

L'ailier colombien, d'une tête piquée, a été aussi frustré par un superbe arrêt de Gianluigi Donnarumma (58e), une dizaine de minutes après un contre salvateur de Willian Pacho devant Szoboszlai (57e).

Liverpool avait les poteaux contre lui, aussi, puisque l'un d'entre eux a repoussé une tête de Jarell Quansah sur coup franc (79e).

Offensivement, les Parisiens ont été proches du néant en seconde période: il a fallu attendre la 87e minute et une frappe de Khvicha Kvaratskhelia, non cadrée, pour inquiéter Alisson.

Une toute autre histoire s'est écrite en début de prolongation, sous l'impulsion des entrants Lucas Beraldo (92e) et Désiré Doué (94e), proches de faire chavirer la soirée du bon côté pour le PSG.

La qualification s'est aussi trouvée au bout des pieds de Dembélé, mais la frappe enroulée de l'attaquant a été détournée comme il fallait par le gardien brésilien (109e).

Mais c'est son alter-ego qui a fini en héros.               

Un gain émotif du Barça

Porté par ses deux irrésistibles gauchers, Raphinha et Lamine Yamal, le FC Barcelone, endeuillé par le décès de son médecin Carles Minarro samedi, lui a offert le plus beau des hommages en se qualifiant pour les quarts de finale de la Ligue des champions avec la manière mardi contre Benfica (3-1).

Les joueurs catalans, très émus lors de la minute de silence précédant la rencontre, ont dédié ce succès à leur ancien docteur, décédé brutalement à 54 ans samedi avant le match de Liga contre Osasuna, finalement reporté.

Emmenés par leur prodige Lamine Yamal, 17 ans, devenu le plus jeune joueur à marquer et donner une passe décisive dans le même match en C1, les hommes d'Hansi Flick, vainqueurs à l'aller 1-0, ont fait plus que confirmer leur avantage, signant une nouvelle prestation offensive de haut vol pour retrouver les quarts pour la deuxième saison consécutive.

Leur parcours s'était arrêté en quart, un soir d'avril 2024, face au Paris Saint-Germain de Kylian Mbappé, laissant aux supporters barcelonais un goût d'inachevé, que les coéquipiers de Jules Koundé tenteront d'effacer, soit face à Lille, soit face à Dortmund. L'objectif étant de retrouver le dernier carré pour la première fois depuis 2019.

Lamine Yamal intenable, Raphinha brillant

Sur la pelouse du stade olympique de Montjuic, le club blaugrana, qui rêve toujours de retrouver son rang parmi les grands d'Europe après des années de désillusions en C1, a activé le mode rouleau-compresseur et rapidement pris les devants pour s'éviter une nouvelle déconvenue.

Inarrêtable sur son aile droite, Lamine Yamal a lancé la fête avec un festival de dribbles et de feintes avant de trouver son compère brésilien Raphinha, brillant du plat du pied gauche au second poteau pour ouvrir le score (11e, 1-0).

Le défenseur argentin Nicolas Otamendi, 37 ans, a cru relancer les Portugais dans la partie d'un coup de tête sur corner en profitant d'un marquage catalan trop lâche (13e, 1-1), mais Yamal, dans un grand soir, est ressorti de sa boîte pour redonner l'avantage aux Blaugranas d'une frappe enroulée sublime du gauche (27e, 2-1).

Déjà décisif lors de la victoire héroïque (5-4) en phase de poules à Lisbonne, et à l'aller (1-0), le Brésilien Raphinha, l'homme des grands rendez-vous du Barça cette saison, a conclu un contre fulgurant emmené par le latéral espagnol Alejandro Balde d'un tir croisé du gauche (42e, 3-1), signant son onzième but en dix rencontres de C1.

Le Polonais Robert Lewandowski, meilleur buteur d'Europe avec 34 unités, a cette fois manqué de justesse dans le dernier geste pour participer à la nouvelle démonstration collective barcelonaise, terminée dans la gestion à cinq jours d'une autre rencontre décisive dans la course au titre en Liga, sur la pelouse de l'Atlético Madrid.

Hansi Flick et ses hommes, dont le chemin vers la finale paraît plus ouvert que leurs concurrents, pourront d'ici-là attendre sereinement leur prochain adversaire, qu'ils connaitront mercredi soir, au terme de Lille-Dortmund au stade Pierre-Mauroy.

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