Bruce Arena démissionne de son poste d'entraîneur du Revolution

L'instructeur du Revolution de la Nouvelle-Angleterre Bruce Arena a annoncé de façon pour le moins précipitée sa démission, samedi, dans les minutes suivant un match de son club.

Arena avait été placé en congé administratif le 30 juillet dernier, le temps que la MLS réalise une enquête relativement à des allégations de commentaires et remarques inappropriés.

Dans un communiqué, le département des communications de la MLS a confirmé que « certaines des allégations [à l'endroit d'Arena] se sont avérées fondées ».

Ainsi, si le vétéran entraîneur souhaite réintégrer la MLS, il devra dans un premier temps soumettre une pétition à son commissaire Don Garber.

« Je sais que j'ai commis des erreurs », a admis Arena, 71 ans, dans un communiqué confirmant son départ. « Et bien que cette décision n'ait pas été facile à prendre, je suis convaincu qu'il est dans le meilleur intérêt du Revolution de ma famille que nous nous séparions maintenant », a-t-il ajouté.

C'est après un nul de 1-1 livré au Minnesota FC - son club a alloué le but égalisateur dans la troisième minute des arrêts de jeu - que les Revs ont annoncé sur les réseaux sociaux le départ d'Arena.

« Le Revolution a accepté la démission de Bruce Arena. Nous lui souhaitons du succès et le remercions pour ses contributions à l'équipe. Curt Onalfo continuera d'agir à titre de directeur sportif par intérim, tandis que Richie Williams sera l'entraîneur-chef par intérim pour le reste du calendrier 2023 », a précisé l'équipe.

Depuis qu'il s'est joint aux Revs en mai 2019, Arena a cumulé 60 victoires, 42 défaites et 31 matchs nuls en MLS.

La Nouvelle-Angleterre vient au deuxième rang du classement général du circuit Garber avec 48 points, soit onze de moins que le puissant FC Cincinnati.

Arena a dirigé Team USA à deux reprises (1998-2006 et 2016-2017). Il a conduit l'équipe des États-Unis à son meilleur résultat en Coupe du monde, si l'on exclut la première édition sur invitation en 1930 (demi-finales), en atteignant les quarts de finale du Mondial 2002 au Japon et en Corée du Sud.

Il avait été limogé en 2017 après l'échec de la sélection américaine à se qualifier pour le Mondial 2018.