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Mathieu Choinière « nostalgique » de son retour à Montréal

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L'équipe nationale canadienne masculine est à Montréal cette semaine, avant d'affronter le Panama en match amical samedi à Toronto. C'est donc déjà une occasion pour Mathieu Choinière de revenir à la maison.

La vie de Choinière a changé à la fin du mois d'août lorsqu'il a été transféré au Grasshopper Club de Zurich. Pour la première fois depuis l'âge de 12 ans, il n'est plus un membre de l'Impact de Montréal, un club qui restera pour toujours au centre de sa vie.

« Montréal, c'est mon club de cœur. Il va toujours être là. C'est certain que j'aimerais y finir ma carrière, on ne sait jamais », a expliqué Choinière à notre journaliste Antonin Besner, alors qu'il rencontrait des jeunes de son ancien club, le Celtix du Haut-Richelieu.

« Je reviens assez souvent, je reviens voir les coachs ici. Justement, je connais pas mal tout le monde. Je suis content de revenir à St-Jean, le plus qui m'a tout donné au début de ma carrière, c'est le fun. Tellement de souvenirs ici, avec ma famille, mon frère. C'est beau. C'est beau de revenir ici », a avoué celui qui vit une grande période d'adaptation en Suisse.

« Je suis allé là-bas pour me challenger. Je tombe dans quelque chose de nouveau. Même si le soccer reste pareil, c'est une autre philosophie, un nouveau club. C'est un peu ce que je demandais, mais il y a beaucoup de changements. La ligue est très différente. J'apprends à la connaître. J'apprends à connaître l'équipe et le système qu'on joue. C'est tout ça, la ville, la langue, c'est un choc culturel. »

La vie a fait en sorte que déjà Choinière est de retour à l'entraînement au Centre Nutrilait, mais cette fois dans les couleurs de l'équipe nationale, et non celles du Bleu-Blanc-Noir.

« C'est vrai que c'est un peu nostalgique de revenir à Montréal, de s'entraîner au Centre Nutrilait sachant que je ne fais plus parti du club, même s'il va toujours rester dans mon cœur. »

Une première impression réussie

Le milieu de terrain québécois n'a pas perdu de temps à se faire aimer des partisans à Zurich.Il a marqué à son premier match là-bas. De quoi mettre rapidement en confiance.

« Je voulais bien commencer et de commencer avec un but, je ne pouvais pas mieux espérer. Un but de la tête, mon premier en carrière! Je voulais bien commencer, marquer comme ça et de pouvoir célébrer avec les partisans, ça a bien commencé. »

Avec le Grasshopper Club, Choinière retrouve un entraîneur bien connu à Montréal. Le volcan suisse, Marco Schallibaum, qui même a 62 ans n'a rien perdu de son intensité semble-t-il.

« Ça se passe super bien. Au niveau humain, il est facile à parler, facile d'approche. J'ai eu plusieurs discussions avec lui au niveau tactique et au niveau humain. C'est un coach qui est très demandant et qui demande beaucoup de ses joueurs. Je sais qu'il va me pousser, car il veut le meilleur de moi. »

Plusieurs, comme l'entraîneur national Jesse Marsch, voient Zurich comme un tremplin pour Mathieu Choinière en Europe. Le principal intéressé ne se fixe pas de limites pour la suite de sa carrière, mais s'il veut viser encore plus haut, il devra d'abord bien faire avec son nouveau club.

« Le foot, ça peut tellement aller vite. On ne sait pas. Je suis ouvert à toutes les portes et on verra ce que le futur apporte. »